D'abord, sur le site Archicool, une confirmation par le petit photomontage ci-contre, simple mais efficace, de ce que le Delanopolis a dit depuis le début (cliquez ici pour lire notre article prémonitoire ) : l'image de la Canopée avec laquelle Berger et Anziutti ont gagné le concours était un mensonge grossier. La volumétrie du bâtiment écraserait tout le site, dégradant scandaleusement le rapport à l'église Saint Eustache.
Si vous cliquez là , vous trouverez l'article d'Archicool.
Autre contribution intéressante, le travail effectué par l'association Accomplir ( cliquez là) qui a comparé précisément les mètres carrés de surfaces commerciales créés par le projet et ceux dévolus aux équipements publics. Ce rapprochement est édifiant : seuls 1.293 mètres-carrés d'équipements publics seraient créés contre 10.905 pour les commerces !
Le Delanopolis le complètera par un calcul simple : sachant que le coût minimum du projet pour la ville sera de 460 millions d'euros auxquels il faut rajouter au bas mot 20 millions d'euros dépensés depuis 2002 en études et concours en tout genre on aboutit à un prix de revient de 371.229 euros le mètre carré d'équipement public créé !!! Un record historique et planétaire de gabegie municipale. Et encore, c'est en prenant pour argent comptant, si l'on ose dire, les prévisions de dépense qui seront pulvérisées du fait de la difficulté du chantier et du caractère expérimental de certains matériaux et techniques utilisés. On nage en plein délire.
Pendant ce temps, Unibail se lèche les babines en observant Hidalgo et Delanoë s'enlisant et se rapprochant du moment où, paniquant devant la dérive des coûts, ils braderont la propriété du site pour essayer de trouver un peu d'argent afin de limiter - cosmétiquement- la charge de cette opération.
Bref, la Canopée delanoesque, si elle était construite, serait le plus gros scandale parisien depuis les abattoirs de la Villette et tout cela pour une sorte d'aérogare hideuse défigurant Paris. Un parfait résumé des capacités gestionnaires à l'oeuvre depuis 2001.
Enfin, nous vous conseillons la lecture d'une enquête parue dans Siné-Hebdo sur le sujet ( voir ici ). Il y est question d'un certain Serge Federbusch, à qui la mairie tente de faire porter le chapeau d'une ambition trop importante (?), alors que des dizaines de délibération ont été votées par le Conseil de Paris, validées par le maire, notamment depuis la dissolution-sanction de la SemParisCentre naguère dirigée par ledit Federbusch. Même en tenant compte de la grande tradition de boucherie du quartier des Halles, la technique du bouc-émissaire est tellement grossière qu'elle en devient grotesque.
A suivre ...
Si vous cliquez là , vous trouverez l'article d'Archicool.
Autre contribution intéressante, le travail effectué par l'association Accomplir ( cliquez là) qui a comparé précisément les mètres carrés de surfaces commerciales créés par le projet et ceux dévolus aux équipements publics. Ce rapprochement est édifiant : seuls 1.293 mètres-carrés d'équipements publics seraient créés contre 10.905 pour les commerces !
Le Delanopolis le complètera par un calcul simple : sachant que le coût minimum du projet pour la ville sera de 460 millions d'euros auxquels il faut rajouter au bas mot 20 millions d'euros dépensés depuis 2002 en études et concours en tout genre on aboutit à un prix de revient de 371.229 euros le mètre carré d'équipement public créé !!! Un record historique et planétaire de gabegie municipale. Et encore, c'est en prenant pour argent comptant, si l'on ose dire, les prévisions de dépense qui seront pulvérisées du fait de la difficulté du chantier et du caractère expérimental de certains matériaux et techniques utilisés. On nage en plein délire.
Pendant ce temps, Unibail se lèche les babines en observant Hidalgo et Delanoë s'enlisant et se rapprochant du moment où, paniquant devant la dérive des coûts, ils braderont la propriété du site pour essayer de trouver un peu d'argent afin de limiter - cosmétiquement- la charge de cette opération.
Bref, la Canopée delanoesque, si elle était construite, serait le plus gros scandale parisien depuis les abattoirs de la Villette et tout cela pour une sorte d'aérogare hideuse défigurant Paris. Un parfait résumé des capacités gestionnaires à l'oeuvre depuis 2001.
Enfin, nous vous conseillons la lecture d'une enquête parue dans Siné-Hebdo sur le sujet ( voir ici ). Il y est question d'un certain Serge Federbusch, à qui la mairie tente de faire porter le chapeau d'une ambition trop importante (?), alors que des dizaines de délibération ont été votées par le Conseil de Paris, validées par le maire, notamment depuis la dissolution-sanction de la SemParisCentre naguère dirigée par ledit Federbusch. Même en tenant compte de la grande tradition de boucherie du quartier des Halles, la technique du bouc-émissaire est tellement grossière qu'elle en devient grotesque.
A suivre ...