Connectez-vous
DELANOPOLIS
Revenir à l'accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte | Partager

"Affaire" Zemmour : le riquiquisitoire de la proc' !



Le ridicule procès fait à Eric Zemmour a connu un climax avec un réquisitoire estomaquant qui devrait servir de contre-exemple aux élèves de l'E.N.M. en cours de scolarité !



"Affaire" Zemmour : le riquiquisitoire de la proc' !
L'"affaire" Zemmour ayant été commenté des milliers de fois ces temps derniers, le Delanopolis avait la ferme intention de ne pas ajouter sa couche de crème sur la tarte médiatique que la police associative de la pensée (PAP) a servi à l'opinion publique.

Anxieux de perdre leur part du marché du politiquement correct, les commissaires divisionnaires de cette PAP, à savoir le MRAP, SOS-Racisme, la LICRA et autres UEJF ont ouvert la chasse au Zemmour en empilant les âneries.

Car, en résumé, que reprochent-ils au sémillant chroniqueur ? D'avoir tenu des propos racistes en indiquant que si les Noirs et les Arabes sont davantage contrôlés que les autres par la police c'est parce qu'ils sont majoritaires chez les trafiquants.

Combattent-ils cette assertion par des chiffres, des exemples, des statistiques ? Non et ils seraient bien en peine de le faire. D'une part parce qu'ils sont vent debout contre la tenue de telles comptabilités mais aussi et surtout parce que tous les chiffres disponibles (sur la nationalité des personnes incarcérées par exemple) et tous les témoignages de professionnels ou de politiques connaissant le dossier, certains peu suspects d'affinités avec l'extrême-droite comme P. Bilger ou G. Sarre, sont là pour attester, qu'effectivement, la sur-représentation de ces populations parmi ce type de délinquants est manifeste. Il suffit d'ailleurs de passer quelques après-midi aux audiences de comparution immédiate du TGI de Paris pour s'en convaincre.

Alors, puisque les faits sont têtus, ces belles consciences ne pourraient, au pis, que reprocher à Zemmour de n'avoir pas pris la peine de donner des explications à la sur-représentation des Noirs et des Arabes ( notion d'ailleurs différente de celle d'immigrés ) parmi les trafiquants ( notion elle-aussi différente de celle de délinquant ). Mais quelles sont ces explications ?

La première serait que la police ferait acte de discrimination raciale et contrôlerait davantage Noirs et Arabes par hostilité à leur encontre ce qui, mécaniquement, augmenterait leur présence dans la masse des délinquants poursuivis. Imaginons que tel soit le cas. Zemmour pouvait-il l'affirmer sans craindre un procès immédiat du ministère de l'intérieur ? Et comment aurait-il pu prouver ce type de dires ? Bref, on ne pouvait attendre qu'il se lance sur ce terrain glissant sauf à le contraindre à la faute.

Donc, s'il ne s'agit pas d'un biais de sélection, comme disent les statisticiens, quelle autre explication nos censeurs pouvaient-ils attendre de Zemmour ? Que c'est le contexte économique, familial, historique qui explique cette sur-délinquance. Tout cela est vrai pour la simple et bonne raison que n'importe quel phénomène social est explicable par son contexte économique, familial ou historique. Mais doit-on exiger qu'un chroniqueur radio se lance dans des préambules et des rappels méthodologiques longs comme des jours sans pain à chaque fois qu'il aborde une question liée à la couleur de la peau ou à la religion ? Et quelle explication économique, sociale ou historique choisir parmi les infinies possibles ? La précarité professionnelle, la sous-éducation, des traditions patriarcales délétères, etc ? En enlisant l'expression publique dans l'amphigouri du politiquement correct, ces bons apôtres rendraient impossible la formulation directe et spontanée de toute idée sur ces sujets.

Bref, ils placent délibérément la barre du droit à la liberté d'expression à un niveau que nul athlète du verbe ne pourrait atteindre. Tout cela sent la malice et l'hypocrisie. Leur donner raison serait extraordinairement grave et pénalisant pour l'intérêt du débat public.

Quant à la sortie de Zemmour, sur une autre antenne, sur le fait que des recruteurs ont le droit de discriminer à l'embauche les Noirs et les Arabes elle relève bien sûr d'une erreur évidente. Mais faudra-t-il condamner des chroniqueurs à chaque fois qu'ils se trompent juridiquement ? Les prétoires feraient salle comble !

Cette bourde de Zemmour, grosse comme lui, c'est à dire pas très épaisse, est peut-être due à la lassitude du coureur de fond médiatique car, quand on regarde son interview, on se rend compte qu'il répond mécaniquement et avec l'air absent. Et, en aucun cas, il ne se fait l'apologiste de ce type de discrimination : il la présente comme une possibilité juridique ce qui n'est bien évidemment pas le cas. Mais cette erreur de droit, fût-elle caractérisée, n'était pas une "provocation à la discrimination ", même indirecte. Ou alors le mot "provocation" aura désormais des sensibilités de jeune fille (pardon pour elles si je les discrimine) devant les tribunaux.

A aucun moment Zemmour n'incitait quiconque à agir ainsi ou ne vantait de tels comportements discriminatoires. Tout cela paraît clair sauf que madame la procureure de la République, chargée de requérir dans ce dossier devant la 17ème chambre correctionnelle, nous a gratifié d'un raisonnement extravagant en audience publique. Que dit-elle ?

Elle s'est d'abord curieusement et pompeusement présentée comme la représentante d'une "République qui doit unifier et pacifier surtout dans la période trouble que la France traverse depuis plusieurs mois et au cours de laquelle des propos que l'on croyait définitivement tus reprennent de la vigueur".

Ah bon, nous traverserions une période trouble depuis quelques mois ? On ne voit vraiment pas quel accès de racisme collectif ou quelle tension communautaire caractériserait le moment présent par comparaison avec ce que nous vivons depuis plus de 20 ans, sans même remonter à la sombre époque de la guerre d'Algérie. Madame la proc' nage en plein fantasme ou est victime d'effets d'optique médiatiques, on ne sait.

Quant à sa conception d'une République qui doit "unifier" et "pacifier" elle est au moins aussi inquiétante que le racisme qu'elle prétend combattre. Unifier quoi ? Les idées, les esprits, les tempéraments ? La tâche d'unifier confiée à l'Etat, seule émanation tangible de la République, est potentiellement dangereuse pour les libertés individuelles.

La proc' continue son réquisitoire en regrettant que Zemmour ait repris "le vieux stéréotype qui assimile l'immigration à la délinquance". Mais, nous venons de le voir, tel n'est pas le cas. Il ne dit nullement que les Noirs ou les Arabes sont majoritairement des trafiquants mais que, parmi ces derniers, il y a une grosse proportion des premiers. L'extrapolation est dans le propos de la magistrate plus que dans celui du journaliste.

Pour conclure, la proc' s'est livrée à un fumeux exercice de psychologie de bazar. Quand Éric Zemmour argue que : "la discrimination, c'est la vie et que la vie c'est injuste, ça me fait penser aux adolescents qui écrivent sur un arbre : " la vie ça vaut rien mais rien ne vaut la vie ! Ça va quand on est ado, mais quand on est adulte, c'est un peu court comme raisonnement ..." dit-elle.

Les meilleurs cabalistes auront du mal à décrypter cette tirade qui parle de deux choses complètement différentes. Il faut plutôt chercher la vraie motivation du réquisitoire dans sa mention finale du "crédit qui peut être accordé aux paroles d'Éric Zemmour, un homme de médias, un polémiste reconnu, un trublion parfois". Ainsi donc, l'appréciation de la provocation à la haine raciale serait fonction du métier exercé et de la réputation de sagesse ou d'agitation de tel ou telle ? Mais, à l'opposé, le fait d'être reconnu comme "polémiste" n'atténue-t-il pas au contraire la portée des propos de celui qui les tient puisque chacun sait qu'il s'agit de poil à gratter ?

La proc' fonde en réalité son raisonnement sur une discrimination faite à l'endroit des figures médiatiques, ce qui est pour le moins paradoxal et inquiétant pour la liberté d'expression car il faudrait d'autant plus faire attention à ce qu'on dit qu'on a l'occasion de le dire.

Espérons que le Tribunal de Paris ne suivra pas ce filandreux réquisitoire car, de nos jours, la liberté d'expression est autant menacée que le racisme n'est menaçant.

Lundi 17 Janvier 2011
Serge Federbusch






1.Posté par Emile le 17/01/2011 23:28
Tout à fait d'accord!!!!

Je vous ninvite à lire un article tout aussi intéressant sur le lien suivant:

http://encoreunefois.net/2011/01/17/zemmour-innocent-de-quoi/

Bravo en tout cas pour la qualité de votre blog!

2.Posté par David le 18/01/2011 01:55
Merci pour cet excellent article, plein de bon sens et très bien écrit.

Je me pose beaucoup de questions sur les capacités intellectuelles de cette procureur qui se paye le luxe de sortir une phrase d'adolescent totalement hors-sujet. La logique de cette comparaison est tellement inexistante qu'on serait tenté d'évaluer à 90 le QI de cette Madame. Bien entendu, elle commet l'erreur habituelle qui consiste à déclarer que Zemmour reprend "le vieux stéréotype qui assimile l'immigration à la délinquance", ce qui est totalement faux, la nuance ayant déjà été explicitée au bas mot 98498156 fois. Au travers de sa désormais célèbre phrase, Zemmour n'assimile rien, ne cautionne rien, il se contente simplement de livrer une explication à un phénomène.

Toutefois, j'émettrais juste une réserve à propos de "l'erreur" d'Eric Zemmour à propos de la discrimination. Pour moi, il ne s'agit pas d'une erreur dans la mesure où Eric Zemmour n'a jamais cautionné la discrimination raciale à l'embauche. Il s'est en effet contenté de déclarer que dans la vie, on est constamment discriminé, sélectionné, choisi ou éliminé, et que les patrons ont le droit de choisir leurs employés. Il parlait donc de la discrimination au sens général, et non de la discrimination raciale. Mais il n'a pas vraiment eu l'occasion d'aller au bout de son idée sur le plateau.

3.Posté par Maurice le 18/01/2011 08:09
@ David

Bien sûr que nous sommes très souvent disséminés, qui peut dire qu'il ne l'a jamais été ?
Ce serait être bien naïf que d'affirmer le contraire.
AH, le politiquement correct...
-
« d'évaluer à 90 le QI de cette Madame »
Vous êtes généreux, vous ne connaissez pas celui-ci :
QI égal à sa t° anale ? Vivement qu'elle ait de la fièvre.
C'est limité, mais fait sourire et c'est le but recherché.

4.Posté par Bruno le 18/01/2011 09:29
Peut-on parler de discrimination,
Quand les syndiqués ont plus facilement les bonnes places que les autres?
De la même manière, il n'y a pas si longtemps il fallait être encarter au PC pour être embaucher dans certaines communes?
Il fallait aussi être au RPR pour avoir des Travaux Publics?
Quel n'est pas le patron arabe qui embauche en priorité des arabes?
Quel n'est pas l'homosexuel qui agit de même?
Quelle n'est pas la personne qui embauchera un ami à la place d'un inconnu?
De partout il y a discrimination
De plus est-il normal qu'une belle fille ait plus de prétendants qu'une moins jolie?
A force de vouloir raboter les idées et les têtes, l'on marche justement sur les têtes
Quant aux immigrés et la délinquance, mais qui peut soutenir l'inverse de ce que Zemmour constate?

5.Posté par Bruno le 18/01/2011 09:36
Peut-on parler de discrimination,
Quand les syndiqués ont plus facilement les bonnes places que les autres?
De la même manière, il n'y a pas si longtemps il fallait être encarter au PC pour être embaucher dans certaines communes?
Il fallait aussi être au RPR pour avoir des Travaux Publics?
Quel n'est pas le patron arabe qui embauche en priorité des arabes?
Quel n'est pas l'homosexuel qui agit de même?
Quelle n'est pas la personne qui embauchera un ami à la place d'un inconnu?
De partout il y a discrimination
De plus est-il normal qu'une belle fille ait plus de prétendants qu'une moins jolie?
A force de vouloir raboter les idées et les têtes, l'on marche justement sur les têtes
Quant aux immigrés et la délinquance, mais qui peut soutenir l'inverse de ce que Zemmour constate?

6.Posté par parisien le 18/01/2011 10:21
Pour paraphraser Zemmour on pourrait dire que les gauchistes sont sur-représentés parmi les magistrats. Ils ont leur syndicat : le Syndicat de la Magistrature, syndicat hyper-politisé, très proche de la Licra, du MRAP et SOS-racisme, c'est à dire très proche des demandeurs à ce procès ! La procureure est très probablement membre de ce syndicat et peut-être même membre de l'une des associations demanderesses...Autrement dit on peut affirmer que Zemmour n'est pas jugé par un tribunal de la République mais par un tribunal d'exception, privé qui plus est, émanant de la Licra-MRAP-SOS racisme. La justice est privatisée...

7.Posté par gaspard GROGNARD le 18/01/2011 11:02
À propos de discrimination au faciès, je l'ai pratiquée.
Lors de ma vie professionnelle, j'ai été amené à embaucher des personnes pour un travail de réception de clientèle.
J'ai refusé d'embaucher :
- une dame fardée à l'excès, exhalant une forte odeur d'alcool et qui m'a apostrophé d'emblée en me disant qu'elle devait avoir la même chance que les autres.
J'ai aussi refusé une autre personne, un homme qui était accoutrée d'une grande robe, portant une immense barbe qui lui cachait le visage et qui parlait un français à la limite de la compréhension.
J'ai aussi refusé ce poste à une personne très bien mise mais qui me toisait comme si j'étais son valet.
Si ces faits se produisaient aujourd'hui, il est probable que la Halde m'obligerait à embaucher ces personnes.

8.Posté par David le 19/01/2011 11:58
@ Maurice : Oui, en effet, j'ai peut-être été un peu généreux !

En attendant que la température monte, voici une nouvelle extraordinaire qui m'a bien fait rire aujourd'hui que j'ai reçu dans un email de la part d'Olivier Vial, de l'association UNI (désolé si vous êtes déjà au courant) :

"En 2005, Dominique Sopo, président de SOS Racisme tenait des propos similaires à ceux d'Eric Zemmour pour lesquels il le poursuit en justice aujourd'hui."

Extrait du livre “SOS antiracisme” (éditions Denoël), écrit en 2005 par le président de SOS Racisme, Dominique Sopo…

“L’exemple du traitement de la surdélinquance des étrangers et des jeunes issus de l’immigration est ici éclairant. Longtemps nié en France, ce phénomène n’en était et n’en demeure pas moins réel.[…] Nier une évidence, c’est s’interdire d’en offrir une analyse.”

“Il existe en France, un antiracisme bien-pensant. Il est dangereux, car dévoyé. […] Il repose sur une relation viciée, dès le départ, entre d’”ex-colons” et d’”-ex-indigènes”. Il se nourrit principalement de cette culpabilité blanche. Il est une perpétuelle action de repentir. L’étranger ainsi canonisé, la béatitude peut suivre.” 4ème de couverture.

” Il faut souligner que dans la conception exotique de l’antiracisme, l’Etranger est privé de sa propre définition et d’une libre détermination. Il n’est plus un sujet agissant mai un objet de compassion. ” p 14

“Le discours victimaire occupe pourtant une place loin d’être négligeable chez ceux qui se réfèrent au discours antiraciste. Il l'occupe d’autant plus qu’il est adossé à une lecture marxisante de la société : d’un côté les oppresseurs, de l’autre les opprimés.” P 22

” Pour cela, les islamistes savaient pouvoir compter en Europe sur un allié de poids : la mauvaise conscience post coloniale. Le discours antiraciste fut alors dévoyé en prenant en compte cet élément majeur. Pour échapper à toutes critiques de leurs visées réactionnaires et de leurs stratégies d’influence, ces extrémistes entreprirent, en dénaturant profondément la philosophie et les mots de l’antiracisme, de dénoncer une “islamophobie” dont la moindre critique à leur égard aurait été le signe. ” p.78


C'est magnifique et ça se passe de commentaires.

9.Posté par Maurice le 20/01/2011 07:56
Intéressant bien qu'un peu long à lire.
Comme quoi la mémoire est très ce élective et même trop pour beaucoup !
Dans le genre : faites ce que je vous dis, pas ce que je fais.
-
Pour le :... entre d’”ex-colons” et d’”-ex-indigènes”... il ne faut pas oublier que c'est loin d'être nouveau, c'était le cas autrefois entre les villes et villages Français (surement dans d'autres pays aussi). Il ne faisait pas bon venir d'un autre endroit que celui d'origine (j'en ai eu l'expérience) ce n'était pas le cas de la part de tous, mais lorsqu'il y avait un petit pépin, certains en faisaient part.
Souvenez-vous du Parigot tête de veau, paysan tête de gland. Et là c'est la version polie !

10.Posté par Dominique ottavi le 24/01/2011 12:08
Bravo Serge pour ce petit édito bien troussé.
J'aurais tendance, quant à moi, à trouver que Zemmour a AUSSI le droit de plaider pour la discrimination à l'embauche; ce n'est pas parce que le droit positif interdit cette pratique que l'on ne peut pas, à titre personnel, être d'un avis contraire, me semble-t-il, mais tu es plus fin juriste que moi.

Félicitations pour ton site, en tout cas; je rigole bien à te lire.

Dominique OTTAVI

11.Posté par Nadal Roberto le 14/02/2011 09:57
N'ayant jamais compris la polémique "Zemmour"qui a agité le monde poltique et médiatique français, j'ai fait part de mon incompréhension à un ami, politicien de gauche, défendant ses idées, cependant homme logique et honnête.
Sa réponse à ma ? sur le sentiment de l'injustice faite à Zemmour a été que: M Zemmour ne pouvait pas et n'avait pas et ne devait surtout pas répondre à la ? qui lui avait été posée sur la certaine injustice( avérée pour tant de français d'une certaine sensibilité) dans les contrôles, d'où en conséquence l' arrestation de populations d'origine étrangère.

Ce qui déjà tend à supposer( préjugés sans les informations et statistiues adéquates) déjà que les comportements et actions de tous les citoyens quels que soient leurs origines, statut social, autres critères citoyens sont identiques.
Exemple si on ne contrôlait que des auvergnats ou que des basques ou que des bretons ou que des japonais on aurait le même nombre d'arrestations qu'avec les populations injustement contrôlées, arrêtées et parfois condamnées .
Or la preuve négative étant impossible en droit il est impossible de pouvoir dire et encore moins prouver que les populations françaises d'origine ou les populations asiatiques de France sont ou seraient moins déviantes par rapport à la Loi que certains autres groupes.
M Zemmour avait pris soin, si mes souvenirs sont exacts, de ne pas stigmatiser les groupes ethniques dans leur majorité ( pas de généralisation hâtive).
Mais il avait dit que la majorité des personnes arrêtées appartenaient à deux groupes dictincts des populations françaises d'origine.
Les statistiques ethniques étant strictement interdites, ses propos devenaient condamnables et dénotaient des préjugés forts à l'égard des populations dénoncées "abusivement" comme majoritairement les présumés auteurs de contraventions, délits, crimes.
Après réflexion si M Zemmour ne peut s'exprimer comme il l'a fait et qu'il tombe ou tomberait sous le coup de la loi, alors la question posée et le sentiment si souvent exprimés par tant d'institutions sur le racisme systématique de la police française devraient être sanctionnés car si les statistiques ethniques sont interdites pour les infractions pénales, le sont aussi les statisques ethniques pour les contrôles, les arrestations, les condamnations.
Donc la personne qui a posé la question à M Zemmour lors de l'émission puis les institutions qui affirment que la police française est systématiquement raciste, comme le serait la Justice française, puisqu'après contrôle par cette même Justice française des faits reprochés à certains groupes, ces mêmes groupes seraient majoritairement arrêtés puis condamnés.
Donc puisque la personne qui a posé la ? et les institutions qui crient au racisme fondant leurs ? et leurs affirmations que sur des sentiments personnels mais pas sur des faits et des statistiques vérifiables devraient être poursuivies en justice comme M Zemmour puisque la nature de leurs propos et l' infraction en découlant est de même nature que celle reprochée à M Semmour.
Ayant été sauvagement agressé physiquement à mon domicile ( les deux agresseurs, dont on n'a pas le droit de dire l'origine, ont même voulu me convertir) ( ce n'était pas des bouddhistes!) j'ai eu à consulter un immense fichier de photos pour essayer de reconnaître mes agresseurs.
J'ai dit à cet ami, politicien de gauche, que les photos que j'ai visionnées me donnaient les statistiques qui sont interdites.
Et il m'a dit que non. Que d'émettre une opinion sur ce que j'avais vu serait m'exposer à la même faute que celle de M Zemmour car cela m'a donné "le sentiment de", mais pas plus, puisque je n'ai pas pu en tirer des informations certaines, qui de plus sont interdites.
J'ai eu seulement une "impression"
Mais lui ai-je répondu je n'ai pas eu le sentiment d'être battu, ni celui d'avoir la tête fracassée sur le pavage de marbre de l'entrée, ni eu l'impression d'avoir été gazé et aveuglé par un produits qui étouffe et brûle les yeux, j'ai réellement subi ces actes sauvages et été détroussé.
Il m'a répondu que malheureusement c'était ainsi.
Donc rentrant de l'étranger, ne comprenant pas ou plus la France, j'ai compris qu'un système a été mis en place qui ne permet ni l'accès à des informations citoyennes sous le couvert généreux et en apparence légitime de l'antiracisme et que le deux poids deux mesures s'appliquait systématiquement en France.

J'ai compris aussi et ainsi que le clientélisme régnait à son paroxysme en France.
Nos politiques ayant fait le plein des voix des femmes, des juifs, des homosexuels, il ne reste comme accès infini à de nouveaux électeurs que les nouveaux citoyens et en jouant sur le communautarisme, le tribalisme, sans parler du jeu de certains partis, de certaines associations sur les sentiments de frustrations tant liés à un Passé douloureux lié à la France Historique ( colonialisme, esclavage et d'autres réflexes passéistes et revanchards), que sur les réelles difficultés et avanies subies par les nouvelles populations.
Etant un métisse j'en suis informé.Mais les améliorations à apporter à l'intégration et à l'accueil des nouveaux citoyens et des étrangers ne me semblent pas justifier de masquer certaines réalités, ni de tricher avec la Loi pour ne l'utiliser que contre quelques uns et pas contre les autres.
P.S.: le seul accès possible à des infos sur les statistiques( approximatives) quant à l'origine sociale, ethnique ou religieuse des personnes contôlées, arrêtées puis occupants des prisons françaises est la Presse écrite et divers médias étrangers.
En espérant que mes commentaires ne sont pas Hors-la-Loi !!!!

Nouveau commentaire :

Editos | Les Dernières Nouvelles de Delanopolis | Brèves de trottoir | Ségo Bashing | PariBao - le Dazibao de Paris | Delanopolis hors les murs | Delanopolis Street Art | Gastropolis | Le Delanopolis littéraire | Jouez au Delanopolis | Chroniques Jupitériennes