Je ne me fais pas payer qu'en coquillages !
Utilisant les bonnes vieilles méthodes de Hollande et Delanoë, Hidalgo joue au bonneteau pour que le bon peuple ne s'indigne pas de sa situation réelle de retraitée à un âge où le Français moyen doit encore travailler au moins dix ans.
De quoi Anne Hidalgo est-elle le revenu, comme on dirait dans la littérature de gauche ?
Pour le savoir, rien de tel qu'un peu d'arithmétique. Retrouvons donc la calculette du Delanopolis.
Hidalgo bénéficie d'abord de ses indemnités de conseillère de Paris et première adjointe au maire. Ces deux fonctions lui valent grosso modo le versement de 4 500 euros nets par mois.
Elle est en outre conseillère régionale pour 2 118 euros nets.
Les 5 000 mentionnés par Hidalgo sont donc d'ores et déjà oublieux de près d'un tiers : 6 600 euros réels !
A cela s'ajoute (elle se gardait de le révéler avant que nous en parlions) sa pension de retraitée. Hidalgo avait atteint, au moment de faire valoir ses droits, le grade de directeur du travail avec 29 ans d'ancienneté dans le corps de l'inspection du travail, selon ses propres déclarations. L'indice moyen d'un directeur du travail ayant une telle ancienneté est l'indice 733. Si on lui applique la valeur du point d'indice on obtient un traitement brut annuel de 40 728 euros. Il faut toutefois apporter trois réductions : d'une part parce qu'elle n'a qu'une carrière incomplète de 29 ans, d'autre part parce que sa pension ne porte que sur 75 % du traitement d'activité et enfin parce qu'il y a quelques cotisations, plus faibles ( 6 % environ) toutefois que pour les fonctionnaires en activité. Mais il faut à l'inverse ajouter 10 % de majorations pour ses 3 enfants.
En résumé 29 ans de carrière représentent 58 % de la valeur à 100 %, desquels on déduit encore 25 % puis 6 % mais auxquels on ajoute 10 %. Ouf !
L'un dans l'autre, il est très probable que la pension versée à Hidalgo soit aux environs de 19 000 euros nets annuels soit 1 583 euros nets par mois.
Ses différents revenus se montent donc aux environs de 8 200 euros nets, bien loin des 5 000 qu'Hidalgo bafouille à la radio.
A cela s'ajoute l'usage abondant des différents attributs et avantages matériels de ses fonctions, notamment les véhicules mis à sa disposition et ses remboursements de frais. Elle fait également partie de différents organismes et conseils d'administration, liés à la ville ou à la région.
Enfin, si à Paris ne plaise, elle était élue maire de la ville, elle ajouterait des indemnités substantiellement plus élevées à ces montants.
Ah ... c'est beau la retraite ! Dommage que pour les Français de demain ce ne soit qu'une illusion amère.
De quoi Anne Hidalgo est-elle le revenu, comme on dirait dans la littérature de gauche ?
Pour le savoir, rien de tel qu'un peu d'arithmétique. Retrouvons donc la calculette du Delanopolis.
Hidalgo bénéficie d'abord de ses indemnités de conseillère de Paris et première adjointe au maire. Ces deux fonctions lui valent grosso modo le versement de 4 500 euros nets par mois.
Elle est en outre conseillère régionale pour 2 118 euros nets.
Les 5 000 mentionnés par Hidalgo sont donc d'ores et déjà oublieux de près d'un tiers : 6 600 euros réels !
A cela s'ajoute (elle se gardait de le révéler avant que nous en parlions) sa pension de retraitée. Hidalgo avait atteint, au moment de faire valoir ses droits, le grade de directeur du travail avec 29 ans d'ancienneté dans le corps de l'inspection du travail, selon ses propres déclarations. L'indice moyen d'un directeur du travail ayant une telle ancienneté est l'indice 733. Si on lui applique la valeur du point d'indice on obtient un traitement brut annuel de 40 728 euros. Il faut toutefois apporter trois réductions : d'une part parce qu'elle n'a qu'une carrière incomplète de 29 ans, d'autre part parce que sa pension ne porte que sur 75 % du traitement d'activité et enfin parce qu'il y a quelques cotisations, plus faibles ( 6 % environ) toutefois que pour les fonctionnaires en activité. Mais il faut à l'inverse ajouter 10 % de majorations pour ses 3 enfants.
En résumé 29 ans de carrière représentent 58 % de la valeur à 100 %, desquels on déduit encore 25 % puis 6 % mais auxquels on ajoute 10 %. Ouf !
L'un dans l'autre, il est très probable que la pension versée à Hidalgo soit aux environs de 19 000 euros nets annuels soit 1 583 euros nets par mois.
Ses différents revenus se montent donc aux environs de 8 200 euros nets, bien loin des 5 000 qu'Hidalgo bafouille à la radio.
A cela s'ajoute l'usage abondant des différents attributs et avantages matériels de ses fonctions, notamment les véhicules mis à sa disposition et ses remboursements de frais. Elle fait également partie de différents organismes et conseils d'administration, liés à la ville ou à la région.
Enfin, si à Paris ne plaise, elle était élue maire de la ville, elle ajouterait des indemnités substantiellement plus élevées à ces montants.
Ah ... c'est beau la retraite ! Dommage que pour les Français de demain ce ne soit qu'une illusion amère.