Pas menacée par la crise, elle !
Ah, le Journal officiel ! Peu de gens le lisent et ils ont tort.
Car, on y trouve de temps à autres des pépites comme celle-ci, perdue dans l'édition du 5 février 2011 et que nul n'a remarqué :
" Par arrêté du ministre du travail, de l'emploi et de la santé en date du 27 janvier 2011, Mme Anne HIDALGO, directrice du travail, est radiée des cadres et admise à faire valoir ses droits à la retraite, à sa demande, à compter du 1er juillet 2011."
Cette avisée personne étant née le 19 juin 1959, elle avait donc à peine 52 ans quand elle a bénéficié de cette agréable disposition.
Plus finement encore, ayant dépassé de peu les 50 ans au 1er janvier 2011, elle a pu bénéficier d'une pension calculée sur la base de la législation en vigueur avant la loi du 9 novembre 2010, fort généreuse.
Le tout est assurément légal même si on peut constater avec amusement que cette Anne calculatrice s'est empressée de sauter dans le train avant qu'il ne soit trop tard. Bien joué !
On notera quand même que ces dispositions ont été abrogées car ruineuses pour l'Etat et totalement injustes au regard du sort des femmes travaillant dans le privé.
De plus, elle vont permettre à ladite Anne, inspectrice d'un travail qu'elle aura bien vite quitté, de jouir le reste de sa vie durant d'un cumul retraite + indemnités d'élue tout à fait sympathique. Que ce dispositif ait été conçu pour des femmes qui, du fait de leurs maternités, n'ont qu'une carrière " hachée " et des droits réduits ne l'a sans doute pas émue.
Bah ... un fagot de plus sur le déficit budgétaire, qu'importe ! Toutes celles et tous ceux qui n'ont pas ou n'ont plus droit à pareilles largesses sauront lui pardonner sans le moindre sentiment d'envie.
Comment disent-ils déjà ? La République E-XEM-PLAIRE !!!!!
Car, on y trouve de temps à autres des pépites comme celle-ci, perdue dans l'édition du 5 février 2011 et que nul n'a remarqué :
" Par arrêté du ministre du travail, de l'emploi et de la santé en date du 27 janvier 2011, Mme Anne HIDALGO, directrice du travail, est radiée des cadres et admise à faire valoir ses droits à la retraite, à sa demande, à compter du 1er juillet 2011."
Cette avisée personne étant née le 19 juin 1959, elle avait donc à peine 52 ans quand elle a bénéficié de cette agréable disposition.
Plus finement encore, ayant dépassé de peu les 50 ans au 1er janvier 2011, elle a pu bénéficier d'une pension calculée sur la base de la législation en vigueur avant la loi du 9 novembre 2010, fort généreuse.
Le tout est assurément légal même si on peut constater avec amusement que cette Anne calculatrice s'est empressée de sauter dans le train avant qu'il ne soit trop tard. Bien joué !
On notera quand même que ces dispositions ont été abrogées car ruineuses pour l'Etat et totalement injustes au regard du sort des femmes travaillant dans le privé.
De plus, elle vont permettre à ladite Anne, inspectrice d'un travail qu'elle aura bien vite quitté, de jouir le reste de sa vie durant d'un cumul retraite + indemnités d'élue tout à fait sympathique. Que ce dispositif ait été conçu pour des femmes qui, du fait de leurs maternités, n'ont qu'une carrière " hachée " et des droits réduits ne l'a sans doute pas émue.
Bah ... un fagot de plus sur le déficit budgétaire, qu'importe ! Toutes celles et tous ceux qui n'ont pas ou n'ont plus droit à pareilles largesses sauront lui pardonner sans le moindre sentiment d'envie.
Comment disent-ils déjà ? La République E-XEM-PLAIRE !!!!!