Le poumon vert de Paris et la tumeur delanoiste
Nicolas Hulot vient de rejoindre, en adressant un courrier irrité à Delanoë, la longue liste de tous ceux qui protestent contre le projet barbare d'atteinte aux serres d'Auteuil. Il rappelle notamment qu'en novembre 2003 les élus de Paris ont signé, avec ceux des autres collectivités concernées, les deux chartes du Bois de Vincennes et du Bois de Boulogne, dont fait partie le jardin des serres. L’engagement formel était pris de ne pas amputer ces deux parcs. Aujourd'hui, Delanoë passe ce document à la trappe.
Lisez ICI notre dernier rappel des faits et signez LA la pétition qui a désormais recueilli près de 25.000 signatures.
En effet, la ville a beau ressasser que son futur court de 5.000 à 7.000 spectateurs, situé à quelques dizaines de mètres des serres historiques, n'aurait que peu d'impact sur le site, il faut être un architecte ayant besoin des commandes de la ville, un journaliste intoxiqué par la Voix de son Maire ou un fonctionnaire de l'Etat complaisant pour croire à ces fadaises.
En cliquant ICI, vous aurez un point complet sur les arbres et plantes rarissimes, dont certaines en voie de disparition, qui seront irrémédiablement détruites par le projet de Delanoë. Un vrai crime écologique !
Quoi qu'il en soit, cette polémique a au moins un mérite pour Delanoë, elle tend à occulter les autres scandales du secteur : les conséquences de ces décisions au sujet des stades Jean Bouin et Hébert notamment. Car les serres d'Auteuil sont l'arbre qui cachent la forêt. Delanoë se fait passer pour un soutien tout azimut du sport business alors que le seul dossier qui l'intéresse vraiment est celui du rugby du Stade français de son copain Guazzini. La preuve : il repousse farouchement la solution d'une extension de Roland Garros sur Jean Bouin et du maintien du rugby au stade Charléty, amplement suffisant.
Nul n'a jusqu'à présent fait le compte des conséquences actuelles et futures des projets municipaux sur les scolaires qui fréquentent ces lieux et sont ainsi sacrifiés. Le Delanopolis a donc demandé à Agnès Popelin, la porte-parole de la coordination de défense de Jean Bouin, de faire le point sur cette douloureuse question. Ses calculs sont effrayants !
S'agissant du transfert déjà opéré des élèves de Jean Bouin à Hébert, ce dernier est moins adapté au public, la piste de course ne faisant que 250 mètres et ne disposant que de quatre couloirs seulement contre 400 mètres auparavant à Jean Bouin et six couloirs (en tartan). Le "terrain de football" n'est pas aux normes (90 mètres de longueur minimum) et ne peut pas être utilisé en même temps que les deux terrains de handball en travers puisque c'est le même et les terrains de basket sont moins nombreux. Près de 6.000 élèves sont donc déjà touchés directement par la destruction de Jean Bouin (cités scolaires JB Say, Jean de La Fontaine, Claude Bernard, ND des Oiseaux, Internat Educatif et Lycée Professionnel Ste des Orphelins d'Auteuil, école internationale algérienne).
Les méfaits delanoesques ont obligé tous ces établissements à se rabattre sur Hébert mais également sur d'autres stades (Suchet, La Muette) embouteillant ainsi ou surchargeant les créneaux horaires dévolus aux scolaires tant dans l'enseignement public (lycées Molière et Janson de Sailly) que privé (Gerson et Institut de la Tour).
En donnant à la FFT le double gymnase du "fonds des princes", les scolaires seraient privés en outre de l'équivalent de 2 terrains de hand couverts qui peuvent faire aussi 2 terrains de baskets, 6 terrains de volley ou 10 terrains de badminton et 4 terrains de tennis découverts et un mur d'escalade.
Si, pour satisfaire la Fédération française de tennis et le tournoi de Roland Garros, le stade Hébert leur était également ôté, l'hippodrome d'Auteuil réaménagé ne serait en rien capable de compenser les pertes subies. Bref, on touche avec la perte de ces 2 stades et le Fonds des Princes nettement plus de 10.000 élèves ! Et l'on défigure et menace un site remarquable après avoir rasé une tribune Art déco et dépensé plus de 200 millions d'euros pour satisfaire des intérêts privés.
Face à ce scandale, le Nouvel Obs nous apprend, la semaine dernière ( voir en cliquant LA), que les protestations ne sont qu'une réaction égoïste des privilégiés du 16ème arrondissement ! Ce brave petit soldat de papier du delanoisme trouve, comme son maire, que puisqu'il s'agit de "nantis" et de leurs gosses, on peut bien leur arracher leurs arbres et détruire leurs équipements. La preuve : ils refusent les immeubles clientélistes ... pardon sociaux qu'on veut construire là-bas. Que Delanoë fasse tout cela pour Guazzini ou la FFT, qui n'ont rien de crève-la-faim, n'émeut pas cette feuille de chou. Vivement sa fusion avec Libération, autre organe servile de la mairie, cela fera une concentration dans la presse de complaisance !
Lisez ICI notre dernier rappel des faits et signez LA la pétition qui a désormais recueilli près de 25.000 signatures.
En effet, la ville a beau ressasser que son futur court de 5.000 à 7.000 spectateurs, situé à quelques dizaines de mètres des serres historiques, n'aurait que peu d'impact sur le site, il faut être un architecte ayant besoin des commandes de la ville, un journaliste intoxiqué par la Voix de son Maire ou un fonctionnaire de l'Etat complaisant pour croire à ces fadaises.
En cliquant ICI, vous aurez un point complet sur les arbres et plantes rarissimes, dont certaines en voie de disparition, qui seront irrémédiablement détruites par le projet de Delanoë. Un vrai crime écologique !
Quoi qu'il en soit, cette polémique a au moins un mérite pour Delanoë, elle tend à occulter les autres scandales du secteur : les conséquences de ces décisions au sujet des stades Jean Bouin et Hébert notamment. Car les serres d'Auteuil sont l'arbre qui cachent la forêt. Delanoë se fait passer pour un soutien tout azimut du sport business alors que le seul dossier qui l'intéresse vraiment est celui du rugby du Stade français de son copain Guazzini. La preuve : il repousse farouchement la solution d'une extension de Roland Garros sur Jean Bouin et du maintien du rugby au stade Charléty, amplement suffisant.
Nul n'a jusqu'à présent fait le compte des conséquences actuelles et futures des projets municipaux sur les scolaires qui fréquentent ces lieux et sont ainsi sacrifiés. Le Delanopolis a donc demandé à Agnès Popelin, la porte-parole de la coordination de défense de Jean Bouin, de faire le point sur cette douloureuse question. Ses calculs sont effrayants !
S'agissant du transfert déjà opéré des élèves de Jean Bouin à Hébert, ce dernier est moins adapté au public, la piste de course ne faisant que 250 mètres et ne disposant que de quatre couloirs seulement contre 400 mètres auparavant à Jean Bouin et six couloirs (en tartan). Le "terrain de football" n'est pas aux normes (90 mètres de longueur minimum) et ne peut pas être utilisé en même temps que les deux terrains de handball en travers puisque c'est le même et les terrains de basket sont moins nombreux. Près de 6.000 élèves sont donc déjà touchés directement par la destruction de Jean Bouin (cités scolaires JB Say, Jean de La Fontaine, Claude Bernard, ND des Oiseaux, Internat Educatif et Lycée Professionnel Ste des Orphelins d'Auteuil, école internationale algérienne).
Les méfaits delanoesques ont obligé tous ces établissements à se rabattre sur Hébert mais également sur d'autres stades (Suchet, La Muette) embouteillant ainsi ou surchargeant les créneaux horaires dévolus aux scolaires tant dans l'enseignement public (lycées Molière et Janson de Sailly) que privé (Gerson et Institut de la Tour).
En donnant à la FFT le double gymnase du "fonds des princes", les scolaires seraient privés en outre de l'équivalent de 2 terrains de hand couverts qui peuvent faire aussi 2 terrains de baskets, 6 terrains de volley ou 10 terrains de badminton et 4 terrains de tennis découverts et un mur d'escalade.
Si, pour satisfaire la Fédération française de tennis et le tournoi de Roland Garros, le stade Hébert leur était également ôté, l'hippodrome d'Auteuil réaménagé ne serait en rien capable de compenser les pertes subies. Bref, on touche avec la perte de ces 2 stades et le Fonds des Princes nettement plus de 10.000 élèves ! Et l'on défigure et menace un site remarquable après avoir rasé une tribune Art déco et dépensé plus de 200 millions d'euros pour satisfaire des intérêts privés.
Face à ce scandale, le Nouvel Obs nous apprend, la semaine dernière ( voir en cliquant LA), que les protestations ne sont qu'une réaction égoïste des privilégiés du 16ème arrondissement ! Ce brave petit soldat de papier du delanoisme trouve, comme son maire, que puisqu'il s'agit de "nantis" et de leurs gosses, on peut bien leur arracher leurs arbres et détruire leurs équipements. La preuve : ils refusent les immeubles clientélistes ... pardon sociaux qu'on veut construire là-bas. Que Delanoë fasse tout cela pour Guazzini ou la FFT, qui n'ont rien de crève-la-faim, n'émeut pas cette feuille de chou. Vivement sa fusion avec Libération, autre organe servile de la mairie, cela fera une concentration dans la presse de complaisance !