Bien que née aux Batignolles, la petite ceinture n'a été invitée, ni à l'aménagement, ni à la desserte du site pour cause de proximité. Cette explication figure dans le rapport d'enquête publique du 12 juillet 2007 consacré à la modification du PLU et à son schéma d'équipement routier.
Page 78 dudit rapport en effet, la ville de Paris affirme péremptoirement : "l'emprise de la petite ceinture est préservée pour l'avenir, mais à ce jour, on ne sait pas réactiver la petite ceinture sans nuisance pour ses riverains".
Cet avis lapidaire ne fait référence à aucun communiqué du comité de pilotage du protocole d'accord VP/RFF de mai 2006 compétent pour toutes les questions relatives à l'insertion de la petite ceinture dans son milieu urbain. Présente de droit de ce comité de pilotage, la mairie du 17ème n'a hélas pas demandé qu'il soit chargé d'élaborer une réponse crédible et argumentée destinée à éclairer le jugement de la commission d'enquête publique.
Alors que des milliers de logements vont être construits, aux Batignolles, en bordure du faisceau ferroviaire de Saint-Lazare et que, dans la ZAC Paris Rive gauche, la ville de Paris a décidé d'édifier sur la dalle de couverture des voies ferrées d'Austerlitz des centaines de logements sociaux où les futurs locataires auront droit non seulement au vacarme des trains, mais aussi aux trépidations causées par leur circulation, l'avis de la mairie de Paris sur la petite ceinture est plutôt cocasse.
Voyons les choses de plus près et non par le gros bout de lorgnette comme le fait le maire de Paris. Tous les faisceaux ferroviaires de la capitale ont leurs riverains et pour limiter les exemples, je n'en prendrai que deux : la section aérienne de la ligne M2 et la section Denfert-Rochereau/Cité universitaire du RER B, aisément visitables grâce à un seul ticket et moyennant une correspondance à la station La Chapelle.
Jamais les maires des 14ème, 18ème et 19ème arrondissements ne se sont souciés des nuisances sonores et visuelles résultant du trafic des rames de la ligne M2 et de celles du RER B alors que des milliers de personnes occupent les logements riverains de ces lignes.
Combien de riverains de la petite ceinture pouraient -ils être gênés par la vue et le bruit d'un tram-train ? Les pseudo nuisances visuelles ne sont que balivernes à voir tout ce qui circule dans la capitale. Puisqu'aucun recensement de ces riverains n'a eu lieu, je propose une méthode simple à la portée de tous, même d'un élu socialiste, pour les connaître : 1) définir la distance minimale au-delà de laquelle les nuisances deviennent bénignes et 2) décompter les logements dont les fenêtres des pièces principales sont situées face aux voies ferrées en deça de cette distance.
Commes les bruits de roulement naissent au niveau du contact rail/roue, c'est à partir de ce point que la distance de référence sera mesurée.
Cette méthode élimine tous les immeubles affectés à une quelconque activité, tous les immeubles d'habitation dont les appartements, même situés en deçà de la distance de référence, n'ont que des vues obliques ou des jours de souffrance sur les voies et tous les appartements de ces immeubles dont seules les pièces de service disposent de vues droites sur la ligne .
La distance de référence a été fixée à 6 mètres par le document RFF/SYSTRA du 18 avril 2006 intitulé Etude des conditions d'exploitation de la petite ceinture dans l'Est parisien (Rapport final de phase 1).
J'invite donc les pousse-ballast et autres crapahuteurs de la petite ceinture à prendre les mesures qui s'imposent pour compter les logements concernés et celui qui en aura trouvé le plus grand nombre recevra une ceinture ornée de chiffres 6. Rassurez-vous, il n'y en a pas tant que ça.
Page 78 dudit rapport en effet, la ville de Paris affirme péremptoirement : "l'emprise de la petite ceinture est préservée pour l'avenir, mais à ce jour, on ne sait pas réactiver la petite ceinture sans nuisance pour ses riverains".
Cet avis lapidaire ne fait référence à aucun communiqué du comité de pilotage du protocole d'accord VP/RFF de mai 2006 compétent pour toutes les questions relatives à l'insertion de la petite ceinture dans son milieu urbain. Présente de droit de ce comité de pilotage, la mairie du 17ème n'a hélas pas demandé qu'il soit chargé d'élaborer une réponse crédible et argumentée destinée à éclairer le jugement de la commission d'enquête publique.
Alors que des milliers de logements vont être construits, aux Batignolles, en bordure du faisceau ferroviaire de Saint-Lazare et que, dans la ZAC Paris Rive gauche, la ville de Paris a décidé d'édifier sur la dalle de couverture des voies ferrées d'Austerlitz des centaines de logements sociaux où les futurs locataires auront droit non seulement au vacarme des trains, mais aussi aux trépidations causées par leur circulation, l'avis de la mairie de Paris sur la petite ceinture est plutôt cocasse.
Voyons les choses de plus près et non par le gros bout de lorgnette comme le fait le maire de Paris. Tous les faisceaux ferroviaires de la capitale ont leurs riverains et pour limiter les exemples, je n'en prendrai que deux : la section aérienne de la ligne M2 et la section Denfert-Rochereau/Cité universitaire du RER B, aisément visitables grâce à un seul ticket et moyennant une correspondance à la station La Chapelle.
Jamais les maires des 14ème, 18ème et 19ème arrondissements ne se sont souciés des nuisances sonores et visuelles résultant du trafic des rames de la ligne M2 et de celles du RER B alors que des milliers de personnes occupent les logements riverains de ces lignes.
Combien de riverains de la petite ceinture pouraient -ils être gênés par la vue et le bruit d'un tram-train ? Les pseudo nuisances visuelles ne sont que balivernes à voir tout ce qui circule dans la capitale. Puisqu'aucun recensement de ces riverains n'a eu lieu, je propose une méthode simple à la portée de tous, même d'un élu socialiste, pour les connaître : 1) définir la distance minimale au-delà de laquelle les nuisances deviennent bénignes et 2) décompter les logements dont les fenêtres des pièces principales sont situées face aux voies ferrées en deça de cette distance.
Commes les bruits de roulement naissent au niveau du contact rail/roue, c'est à partir de ce point que la distance de référence sera mesurée.
Cette méthode élimine tous les immeubles affectés à une quelconque activité, tous les immeubles d'habitation dont les appartements, même situés en deçà de la distance de référence, n'ont que des vues obliques ou des jours de souffrance sur les voies et tous les appartements de ces immeubles dont seules les pièces de service disposent de vues droites sur la ligne .
La distance de référence a été fixée à 6 mètres par le document RFF/SYSTRA du 18 avril 2006 intitulé Etude des conditions d'exploitation de la petite ceinture dans l'Est parisien (Rapport final de phase 1).
J'invite donc les pousse-ballast et autres crapahuteurs de la petite ceinture à prendre les mesures qui s'imposent pour compter les logements concernés et celui qui en aura trouvé le plus grand nombre recevra une ceinture ornée de chiffres 6. Rassurez-vous, il n'y en a pas tant que ça.