Il y a un peu moins d'un an, même topo, même chaos (se le remémorer en cliquant ici). Alors que la météo l'annonçait et que la mairie se tenait soi-disant prête, ce fut le glissement instantané dans la panade et un lecteur, agent municipal désireux de protéger son anonymat, nous expliqua pourquoi.
Il a fallu à nouveau se pincer en lisant jeudi matin sur le site Paris.fr : "Il neige aujourd'hui sur la capitale depuis le lever du jour. Cette situation avait été anticipée par les services municipaux qui ont engagé des interventions de salage des grands axes (600 kilomètres) dès 22 heures la veille."
Salage et baratinage doivent être les deux mamelles glacées du delanoisme hivernal, comme tous les Parisiens, automobilistes, cyclomotoristes ou piétons ont pu le constater. Même les fameux grands axes étaient transformés en patinoires.
Du reste, les panneaux d'affichage municipaux étaient moins sûrs d'eux : " neige ou verglas, c'est au riverains de déblayer devant chez eux ", indiquaient-ils ! Tel était en effet le vrai plan de déneigement de Delanoë : que chaque Parisien se précipite vers sa pelle et son balai et dégage le trottoir du produit des intempéries. Hélas, ça ne diminuera pas la taxe de balayage ...
Alors ? Dérapage du plan climat ? Festivo-socialisme débridé qui répand dans Paris les sports de glisse triomphants sur le parvis de l'Hôtel-des-Teufs (ex de ville) ? Tout ça n'arriverait pas si Delanoë avait lu Audiard, ce visionnaire : "les flocons, ça ose tout, c'est à ça qu'on les reconnaît."
Il a fallu à nouveau se pincer en lisant jeudi matin sur le site Paris.fr : "Il neige aujourd'hui sur la capitale depuis le lever du jour. Cette situation avait été anticipée par les services municipaux qui ont engagé des interventions de salage des grands axes (600 kilomètres) dès 22 heures la veille."
Salage et baratinage doivent être les deux mamelles glacées du delanoisme hivernal, comme tous les Parisiens, automobilistes, cyclomotoristes ou piétons ont pu le constater. Même les fameux grands axes étaient transformés en patinoires.
Du reste, les panneaux d'affichage municipaux étaient moins sûrs d'eux : " neige ou verglas, c'est au riverains de déblayer devant chez eux ", indiquaient-ils ! Tel était en effet le vrai plan de déneigement de Delanoë : que chaque Parisien se précipite vers sa pelle et son balai et dégage le trottoir du produit des intempéries. Hélas, ça ne diminuera pas la taxe de balayage ...
Alors ? Dérapage du plan climat ? Festivo-socialisme débridé qui répand dans Paris les sports de glisse triomphants sur le parvis de l'Hôtel-des-Teufs (ex de ville) ? Tout ça n'arriverait pas si Delanoë avait lu Audiard, ce visionnaire : "les flocons, ça ose tout, c'est à ça qu'on les reconnaît."