Pour ceux à qui l’information aurait échappé, les policiers de la brigade financière se sont rendus à l’Hôtel de Ville le 9 décembre dernier pour interroger le maire de Paris. Ils l’ont longuement entendu comme témoin dans le cadre d’une enquête sur les conditions d’attribution d’un marché de gestion de déchets dont nos lecteurs furent les premiers et les plus amplement informés : voir ici.
Le Delanopolis s’était déjà étonné de la contradiction qu’il y avait, pour la ville, à prétendre que le marché passé avec Derichebourg était légal et à se porter pourtant partie civile comme si ses intérêts étaient lésés par cette attribution. De même, la manière dont Flam et Delanoë se repassent le mistigri puis le jettent en direction de Contassot et Cherki, est assez étrange.
Mais le mystère s’épaissit un peu plus car, si l’on en croit le « Parisien », les emplois du temps de tout ce petit monde ont été étudiés de près. L’agenda de l’avocat représentant la société Derichebourg, Olivier Carmet, témoignerait de sa présence à l’Hôtel de Ville les 23, 24 et 28 novembre 2005, quelques jours avant l’attribution du marché. Un déjeuner avec le maire de Paris apparaîtrait dans ces notes. « Il ne s’agissait pas d’un déjeuner, le marché sur les déchets n’a pas été évoqué lors de ce rendez-vous », a cru utile de préciser le cabinet du maire au quotidien.
Dont acte. Peut-être s'agissait-il seulement d'affaires concernant la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, dont l'omniprésent Carmet était également le directeur général ? Trois visites à l’hôtel de ville en quelques jours et un rendez-vous avec le maire de Paris : ce n'étaient certainement que broutilles ! L’avocat aurait, nous dit encore le « Parisien », envoyé un mot au maire début 2005 mais ils ne se seraient pas revus avant le début de l’année 2006, après l’attribution du marché. Le journal se veut in fine rassurant : « à l’Hôtel de Ville, hier, on affichait la sérénité. Les questions qui ont été posées au maire ne visaient nullement à le mettre en cause ».
On croirait entendre du Villepin dans le texte. Toutes ces formules lénifiantes sont des grands classiques des enquêtes pénales. Trois heures d’interrogatoire, ce n’était sans doute que pour vérifier les identités de chacun. Et c’est vraiment la faute à pas de chance si l’attribution de ce vilain marché a coïncidé avec ces allers et venues.
A suivre …
Le Delanopolis s’était déjà étonné de la contradiction qu’il y avait, pour la ville, à prétendre que le marché passé avec Derichebourg était légal et à se porter pourtant partie civile comme si ses intérêts étaient lésés par cette attribution. De même, la manière dont Flam et Delanoë se repassent le mistigri puis le jettent en direction de Contassot et Cherki, est assez étrange.
Mais le mystère s’épaissit un peu plus car, si l’on en croit le « Parisien », les emplois du temps de tout ce petit monde ont été étudiés de près. L’agenda de l’avocat représentant la société Derichebourg, Olivier Carmet, témoignerait de sa présence à l’Hôtel de Ville les 23, 24 et 28 novembre 2005, quelques jours avant l’attribution du marché. Un déjeuner avec le maire de Paris apparaîtrait dans ces notes. « Il ne s’agissait pas d’un déjeuner, le marché sur les déchets n’a pas été évoqué lors de ce rendez-vous », a cru utile de préciser le cabinet du maire au quotidien.
Dont acte. Peut-être s'agissait-il seulement d'affaires concernant la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, dont l'omniprésent Carmet était également le directeur général ? Trois visites à l’hôtel de ville en quelques jours et un rendez-vous avec le maire de Paris : ce n'étaient certainement que broutilles ! L’avocat aurait, nous dit encore le « Parisien », envoyé un mot au maire début 2005 mais ils ne se seraient pas revus avant le début de l’année 2006, après l’attribution du marché. Le journal se veut in fine rassurant : « à l’Hôtel de Ville, hier, on affichait la sérénité. Les questions qui ont été posées au maire ne visaient nullement à le mettre en cause ».
On croirait entendre du Villepin dans le texte. Toutes ces formules lénifiantes sont des grands classiques des enquêtes pénales. Trois heures d’interrogatoire, ce n’était sans doute que pour vérifier les identités de chacun. Et c’est vraiment la faute à pas de chance si l’attribution de ce vilain marché a coïncidé avec ces allers et venues.
A suivre …