Eh oui !
Pas de fausse modestie : le Delanopolis fut le premier et très longtemps le seul à vous dire la vérité sur les finances parisiennes.
Dès le 16 juin 2008, notre article fondateur, "Mauvais coton", expliquait déjà comment, en sourdine, la situation budgétaire se dégradait.
Relisez le ICI.
Le bilan des deux mandatures de Delanoë est tout simple : une dilapidation sur grande échelle des ressources d'une ville dont il a trouvé les caisses pleines et qui, au surplus, a bénéficié d'une miraculeuse hausse des droits de mutation en raison de la bulle immobilière elle-même entretenue par la politique municipale de préemption. Le serpent s'est mordu la queue jusqu'à l'amputation ... Il a donc fallu, malgré ces atouts initiaux, quadrupler la dette et augmenter la masse des prélèvements fiscaux de 70 %. Cet argent a servi à alimenter un système clientéliste agrémenté de teufs et d'inaugurations permanentes dont raffolent les médias.
Mais la fête est finie. Hidalgo a menti pendant sa campagne, la majorité des électeurs ont gobé ces palinodies et la présence d'une candidate de l'opposition d'une insuffisance crasse, Nathalie Fiasco-Morizet, a scellé le triste destin de la ville.
Dans son récent article de Capital, Philippe Eliakim dresse le tableau accablant qui montre que les prétendues cessions de terrains et autres loyers qu'Hidalgo entend récupérer sur l'Etat sont des mythes : lire ICI. Il va manquer des centaines de millions pour équilibrer les dépenses de fonctionnement de la ville d'autant que les droits de mutations, qui ont déjà reculé de plus de 200 millions en un an, vont véritablement plonger dans un avenir proche en raison du recul en volume et en valeur du marché immobilier. Dès l'an prochain, Hidalgo sera aux abois.
Comment va-t-elle faire ?
C'est tout simple. Ainsi que nous le disions déjà il y a plusieurs mois, elle commencera par endetter Paris autant que possible. Ses déclarations sur le sujet étaient volontairement ambiguës durant la campagne électorale.
Elle va également augmenter le plus possible les impôts autres que les taxes foncière et d'habitation car ses électeurs, même les plus sottement bienveillants, finiraient par sortir de leur catalepsie de gôôôche.
Première cible ces derniers jours : les hôtels avec une taxe de séjour dont on envisage la multiplication par cinq !
Que celles et ceux qui ne sont jamais allés en Espagne ou même en Italie sachent que le rapport qualité/prix de l'hôtellerie en France et à Paris en particulier est désormais catastrophique pour notre pays. Cela commence à se savoir et cela crèvera bientôt les yeux.
Bref, laissez faire Hidalgo et sa bande et dans quelques années l'une des dernières ressources réelles de notre ville : le tourisme, sera elle-aussi tarie. Fabius, qui n'est pas tout à fait idiot, l'a compris et proteste contre la hausse autorisée par le parlement.
S'il ne fallait qu'une égalité à faire comprendre ce serait bien celle là : socialisme = faillite.
Dès le 16 juin 2008, notre article fondateur, "Mauvais coton", expliquait déjà comment, en sourdine, la situation budgétaire se dégradait.
Relisez le ICI.
Le bilan des deux mandatures de Delanoë est tout simple : une dilapidation sur grande échelle des ressources d'une ville dont il a trouvé les caisses pleines et qui, au surplus, a bénéficié d'une miraculeuse hausse des droits de mutation en raison de la bulle immobilière elle-même entretenue par la politique municipale de préemption. Le serpent s'est mordu la queue jusqu'à l'amputation ... Il a donc fallu, malgré ces atouts initiaux, quadrupler la dette et augmenter la masse des prélèvements fiscaux de 70 %. Cet argent a servi à alimenter un système clientéliste agrémenté de teufs et d'inaugurations permanentes dont raffolent les médias.
Mais la fête est finie. Hidalgo a menti pendant sa campagne, la majorité des électeurs ont gobé ces palinodies et la présence d'une candidate de l'opposition d'une insuffisance crasse, Nathalie Fiasco-Morizet, a scellé le triste destin de la ville.
Dans son récent article de Capital, Philippe Eliakim dresse le tableau accablant qui montre que les prétendues cessions de terrains et autres loyers qu'Hidalgo entend récupérer sur l'Etat sont des mythes : lire ICI. Il va manquer des centaines de millions pour équilibrer les dépenses de fonctionnement de la ville d'autant que les droits de mutations, qui ont déjà reculé de plus de 200 millions en un an, vont véritablement plonger dans un avenir proche en raison du recul en volume et en valeur du marché immobilier. Dès l'an prochain, Hidalgo sera aux abois.
Comment va-t-elle faire ?
C'est tout simple. Ainsi que nous le disions déjà il y a plusieurs mois, elle commencera par endetter Paris autant que possible. Ses déclarations sur le sujet étaient volontairement ambiguës durant la campagne électorale.
Elle va également augmenter le plus possible les impôts autres que les taxes foncière et d'habitation car ses électeurs, même les plus sottement bienveillants, finiraient par sortir de leur catalepsie de gôôôche.
Première cible ces derniers jours : les hôtels avec une taxe de séjour dont on envisage la multiplication par cinq !
Que celles et ceux qui ne sont jamais allés en Espagne ou même en Italie sachent que le rapport qualité/prix de l'hôtellerie en France et à Paris en particulier est désormais catastrophique pour notre pays. Cela commence à se savoir et cela crèvera bientôt les yeux.
Bref, laissez faire Hidalgo et sa bande et dans quelques années l'une des dernières ressources réelles de notre ville : le tourisme, sera elle-aussi tarie. Fabius, qui n'est pas tout à fait idiot, l'a compris et proteste contre la hausse autorisée par le parlement.
S'il ne fallait qu'une égalité à faire comprendre ce serait bien celle là : socialisme = faillite.