La ville de Paris vient d'annoncer son intention d'acquérir un immeuble occupé par des squatteurs de Droit au logement (Dal) et Jeudi noir pour en faire 16 logements sociaux.
On connaît le mécanisme, désormais bien rôdé : l'occupation sauvage permet à la mairie de préempter ou de négocier des immeubles à plus bas prix du fait des incertitudes que le propriétaire éprouve sur la date à laquelle il récupérera son bien au terme de la procédure d'expulsion. Les Delanoistes avaient ainsi procédé en acquérant en 2007 un immeuble situé rue de la Banque (IIe arrondissement), occupé pendant de longs mois par le Dal et Jeudi Noir. Transformé en logements sociaux, le bâtiment doit être inauguré en juin prochain à grand renfort de publicité pseudo socialisante.
Sous l'apparence de visées généreuses, les Delanoistes veulent ainsi dissimuler leur responsabilité écrasante dans le dysfonctionnement du marché immobilier parisien, déséquilibré précisément du fait des préemptions massives et de la baisse concomitante de la constructibilité qu'ils ont voté en 2006, les deux facteurs ayant favorisé la hausse des prix. Ce sont des pompiers pyromanes qui se font également banquiers et promoteurs immobiliers, aux frais des Parisiens naturellement.
L’immeuble de 1 700 m² de la rue de Valenciennes appartient à une société détenue par un groupe familial espagnol, qui a lancé devant la justice une procédure d’expulsion des squatteurs, expliquant qu’il cherchait à vendre son bien. «Maintenant qu’on a préempté, la vente est bloquée. Si le propriétaire refuse notre offre, il faut qu’il engage un recours judiciaire», a précisé fier de lui Jean-Yves Mano, l'adjoint de Delanoë au logement.
Jeudi Noir et le Dal agissent en réalité pour leurs propres occupants illégaux à qui ils veulent donner une priorité de relogement dans l'immeuble ou ailleurs. Sous l'apparence d'une cause sociale et des bons sentiments, on ne trouve en réalité que clientélisme et inefficacité. Par delà les annonces démagogiques, le mépris du droit de propriété immobilière n'a jamais conduit qu'à un seul phénomène dans le monde entier : sous-investissement dans le foncier, pénurie et dégradation du bâti.
La mairie de Delanoë et d'Hidalgo, dans cette affaire, est quant à elle fidèle à sa tradition de communication et d'inefficacité.
Serge Federbusch, élu du 10ème arrondissement, dénonce cette préemption et espère que la justice ne se laissera pas intimider par cette manipulation.
On connaît le mécanisme, désormais bien rôdé : l'occupation sauvage permet à la mairie de préempter ou de négocier des immeubles à plus bas prix du fait des incertitudes que le propriétaire éprouve sur la date à laquelle il récupérera son bien au terme de la procédure d'expulsion. Les Delanoistes avaient ainsi procédé en acquérant en 2007 un immeuble situé rue de la Banque (IIe arrondissement), occupé pendant de longs mois par le Dal et Jeudi Noir. Transformé en logements sociaux, le bâtiment doit être inauguré en juin prochain à grand renfort de publicité pseudo socialisante.
Sous l'apparence de visées généreuses, les Delanoistes veulent ainsi dissimuler leur responsabilité écrasante dans le dysfonctionnement du marché immobilier parisien, déséquilibré précisément du fait des préemptions massives et de la baisse concomitante de la constructibilité qu'ils ont voté en 2006, les deux facteurs ayant favorisé la hausse des prix. Ce sont des pompiers pyromanes qui se font également banquiers et promoteurs immobiliers, aux frais des Parisiens naturellement.
L’immeuble de 1 700 m² de la rue de Valenciennes appartient à une société détenue par un groupe familial espagnol, qui a lancé devant la justice une procédure d’expulsion des squatteurs, expliquant qu’il cherchait à vendre son bien. «Maintenant qu’on a préempté, la vente est bloquée. Si le propriétaire refuse notre offre, il faut qu’il engage un recours judiciaire», a précisé fier de lui Jean-Yves Mano, l'adjoint de Delanoë au logement.
Jeudi Noir et le Dal agissent en réalité pour leurs propres occupants illégaux à qui ils veulent donner une priorité de relogement dans l'immeuble ou ailleurs. Sous l'apparence d'une cause sociale et des bons sentiments, on ne trouve en réalité que clientélisme et inefficacité. Par delà les annonces démagogiques, le mépris du droit de propriété immobilière n'a jamais conduit qu'à un seul phénomène dans le monde entier : sous-investissement dans le foncier, pénurie et dégradation du bâti.
La mairie de Delanoë et d'Hidalgo, dans cette affaire, est quant à elle fidèle à sa tradition de communication et d'inefficacité.
Serge Federbusch, élu du 10ème arrondissement, dénonce cette préemption et espère que la justice ne se laissera pas intimider par cette manipulation.