Où l'on reparle de la réincarnation de Bouddha...
Tenzin Gyatso, plus connu par son titre de 14ème Dalaï lama, serait donc bientôt de retour en France pour, entre autres choses, y recevoir la distinction que Delanoë, croyant à l'époque que l'initiative était consensuelle, avait crû bon de lui faire attribuer par le conseil de Paris. Nos lecteurs qui l'auraient oublié se souviendront en cliquant ici, qu'après cette initiative intempestive qui avait mis le feu aux poudres des relations franco-chinoises, Delanoë avait dû battre sa coulpe et téléphoner à Sarkozy pour lui dire son embarras.
Hélas, dans une version tibétaine du boomerang, l'affaire lui revient ces jours-ci au visage. Le secrétaire général du bureau du Tibet à Paris, Wangpo Bashi, vient d'évoquer les dates d'une visite du 6 au 8 juin pour que le chef spirituel des Tibétains, accusé par les Chinois de vouloir obtenir l'indépendance du Tibet, reçoive son titre de citoyen d'honneur des mains delanoesques.
Fureur du porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois Ma Zhaoxu : "Il y a un an, le conseil municipal de Paris a adopté une (prétendue) résolution décernant le titre de citoyen d'honneur au dalaï lama, ce qui a soulevé une forte indignation du peuple chinois. Si la municipalité de Paris remet ce titre, cela entraînera de nouveau une forte opposition de la Chine".
D'où, aussitôt, des déclarations alambiquées du porte-parole de Delanoë, Laurent Fary : " la Ville de Paris n'entend aucunement s'ingérer dans les affaires de quiconque. Tous ses actes sont dédiés au contraire au dialogue et à l'amitié entre les peuples dans le respect des valeurs qui forgent son identité. A ce jour, aucune date n'a été arrêtée pour la remise au dalaï lama du titre de citoyen d'honneur de la Ville de Paris." Bref, rétropédalage toute !
Si d'aventure le Lama plaçait Delanoë au pied du mur et insistait pour que ce brillant diplomate mette ses actes en conformité avec ses paroles et lui remette son brevet, on pourrait compter les points. Delanoë se débrouillera-t-il pour ne pas aller au bout de sa logique, démontrant que son engagement pour la défense des droits de l'homme est à la merci d'un froncement de sourcil de l'homme de Pékin ? Ou provoquera-t-il à nouveau une crise avec le Fils du Ciel. Dur, dur la diplomatie quand on s'y essaie hâtivement...
Enfin, le très généreux Delanopolis lui fera une suggestion pour s'en sortir : qu'il envoie son parchemin par la poste.
Tenzin Gyatso, plus connu par son titre de 14ème Dalaï lama, serait donc bientôt de retour en France pour, entre autres choses, y recevoir la distinction que Delanoë, croyant à l'époque que l'initiative était consensuelle, avait crû bon de lui faire attribuer par le conseil de Paris. Nos lecteurs qui l'auraient oublié se souviendront en cliquant ici, qu'après cette initiative intempestive qui avait mis le feu aux poudres des relations franco-chinoises, Delanoë avait dû battre sa coulpe et téléphoner à Sarkozy pour lui dire son embarras.
Hélas, dans une version tibétaine du boomerang, l'affaire lui revient ces jours-ci au visage. Le secrétaire général du bureau du Tibet à Paris, Wangpo Bashi, vient d'évoquer les dates d'une visite du 6 au 8 juin pour que le chef spirituel des Tibétains, accusé par les Chinois de vouloir obtenir l'indépendance du Tibet, reçoive son titre de citoyen d'honneur des mains delanoesques.
Fureur du porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois Ma Zhaoxu : "Il y a un an, le conseil municipal de Paris a adopté une (prétendue) résolution décernant le titre de citoyen d'honneur au dalaï lama, ce qui a soulevé une forte indignation du peuple chinois. Si la municipalité de Paris remet ce titre, cela entraînera de nouveau une forte opposition de la Chine".
D'où, aussitôt, des déclarations alambiquées du porte-parole de Delanoë, Laurent Fary : " la Ville de Paris n'entend aucunement s'ingérer dans les affaires de quiconque. Tous ses actes sont dédiés au contraire au dialogue et à l'amitié entre les peuples dans le respect des valeurs qui forgent son identité. A ce jour, aucune date n'a été arrêtée pour la remise au dalaï lama du titre de citoyen d'honneur de la Ville de Paris." Bref, rétropédalage toute !
Si d'aventure le Lama plaçait Delanoë au pied du mur et insistait pour que ce brillant diplomate mette ses actes en conformité avec ses paroles et lui remette son brevet, on pourrait compter les points. Delanoë se débrouillera-t-il pour ne pas aller au bout de sa logique, démontrant que son engagement pour la défense des droits de l'homme est à la merci d'un froncement de sourcil de l'homme de Pékin ? Ou provoquera-t-il à nouveau une crise avec le Fils du Ciel. Dur, dur la diplomatie quand on s'y essaie hâtivement...
Enfin, le très généreux Delanopolis lui fera une suggestion pour s'en sortir : qu'il envoie son parchemin par la poste.