La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) a donc rendu le 22 décembre une décision de huit pages concernant l'OPH parisien (office public d'habitat) Paris-Habitat et son fichier portant atteinte à la vie privée des locataires.
A la suite de plaintes de locataires, la CNIL s'est aperçu que les gardiens des 120.000 logements du parc parisien (450.000 locataires, de loin le plus important de France pour une collectivité locale) avaient accès à des informations relatives à tous les locataires, «y compris ceux qui ne logeaient pas dans l'immeuble dont ils avaient la charge».
Mais le contrôle du traitement des informations du fichier IKOS a mis en lumière d'autres manquements, comme «la collecte de données subjectives sur les locataires» ou «la collecte de données d'infractions».
Ainsi, à côté de données comme l'âge ou la profession, on découvrait des mentions aussi diverses que : «alcoolique», «violence conjugale», «ancien SDF addiction boisson», «n'est pas de nationalité française», «personne très difficile à vivre de tempérament agressif et violent très procédurier», «séropositif», «cancer», «personne cardiaque», «sous chimiothérapie», «Alzeimer aveugle», «maladie de parkinson», «souffrant d'une pathologie respiratoire et chronique», «dépression hôpital psychiatrique», «fils cancer Mme malade des poumons», «cancer des intestins opération du cerveau».
«Au regard de l'ensemble de ces éléments, la CNIL a décidé de rendre publique la mise en demeure décidée par la Présidente à l'encontre de l'OPH PARIS HABITAT». On l'aurait fait à moins ...
Pour tenter, comme à l'accoutumée, de bien signaler qu'il n'est responsable de rien, Delanoë, dans un communiqué, évoque des «erreurs isolées» qu'il estime «inacceptables». Il demande un audit tout à fait inutile et redondant au vu de ce qu'a d'ores et déjà constaté la Cnil qui a d'ailleurs donné deux mois à Paris Habitat pour corriger ses erreurs. Mais enfin, il fallait bien ça pour se dédouaner.
Ce qui rend les choses particulièrement drôles, c'est de constater que la société qui édite le logiciel Ikos se vantait des commentaires louangeurs de ses clients, notamment de Paris Habitat qui se déclare ravi de l'utiliser depuis ... 2001 !
Si vous cliquez LA, vous trouverez cet émouvant témoignage.
Mais enfin, il n'est jamais trop tard pour feindre la surprise.
A la suite de plaintes de locataires, la CNIL s'est aperçu que les gardiens des 120.000 logements du parc parisien (450.000 locataires, de loin le plus important de France pour une collectivité locale) avaient accès à des informations relatives à tous les locataires, «y compris ceux qui ne logeaient pas dans l'immeuble dont ils avaient la charge».
Mais le contrôle du traitement des informations du fichier IKOS a mis en lumière d'autres manquements, comme «la collecte de données subjectives sur les locataires» ou «la collecte de données d'infractions».
Ainsi, à côté de données comme l'âge ou la profession, on découvrait des mentions aussi diverses que : «alcoolique», «violence conjugale», «ancien SDF addiction boisson», «n'est pas de nationalité française», «personne très difficile à vivre de tempérament agressif et violent très procédurier», «séropositif», «cancer», «personne cardiaque», «sous chimiothérapie», «Alzeimer aveugle», «maladie de parkinson», «souffrant d'une pathologie respiratoire et chronique», «dépression hôpital psychiatrique», «fils cancer Mme malade des poumons», «cancer des intestins opération du cerveau».
«Au regard de l'ensemble de ces éléments, la CNIL a décidé de rendre publique la mise en demeure décidée par la Présidente à l'encontre de l'OPH PARIS HABITAT». On l'aurait fait à moins ...
Pour tenter, comme à l'accoutumée, de bien signaler qu'il n'est responsable de rien, Delanoë, dans un communiqué, évoque des «erreurs isolées» qu'il estime «inacceptables». Il demande un audit tout à fait inutile et redondant au vu de ce qu'a d'ores et déjà constaté la Cnil qui a d'ailleurs donné deux mois à Paris Habitat pour corriger ses erreurs. Mais enfin, il fallait bien ça pour se dédouaner.
Ce qui rend les choses particulièrement drôles, c'est de constater que la société qui édite le logiciel Ikos se vantait des commentaires louangeurs de ses clients, notamment de Paris Habitat qui se déclare ravi de l'utiliser depuis ... 2001 !
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