Dernier show en date : l'installation d'un "village du jasmin" sur la place des Teufs (ex place de l'Hôtel de ville) les 20 et 21 mai. But du jeu : "vanter et vendre le tourisme en Tunisie".
Au Delanopolis, on aime aussi les mosaïques du Bardo, les ruines de Carthage, les pâtisseries orientales des "Délices de Jerba" (valent le détour), le sable blanc de Hammamet ou les troglodytes du désert. Mais enfin, un espace public de grande ampleur, mis à la disposition gratuite d'une opération de promotion commerciale étrangère, c'est une première dans l'histoire de la république.
Si l'économie tunisienne va mal, ce n'est pas ce genre de happening de deux jours qui la renforcera, en des temps où la commercialisation des produits touristiques se fait à 90 % par Internet.
Et puis le tourisme ne se porte pas forcément mieux en Egypte, en Syrie, en Afrique noire et même dans certaines régions françaises. La seule différence avec ces autres nécessiteux, c'est que Delanoë éprouve un besoin caricatural de gommer ses malencontreuses prises de position sur le régime de Ben Ali.
Combien de temps et d'argent parisiens faudra-t-il pour qu'il ait le sentiment de s'être racheté un brevet de bonne conduite démocratique ?
Afin de soulager les finances et l'administration communales, le Delanopolis, en bon citoyen, est prêt à ne plus jamais faire mention de ces années d'égarement diplomatico-touristiques du maire de Paris.
Au Delanopolis, on aime aussi les mosaïques du Bardo, les ruines de Carthage, les pâtisseries orientales des "Délices de Jerba" (valent le détour), le sable blanc de Hammamet ou les troglodytes du désert. Mais enfin, un espace public de grande ampleur, mis à la disposition gratuite d'une opération de promotion commerciale étrangère, c'est une première dans l'histoire de la république.
Si l'économie tunisienne va mal, ce n'est pas ce genre de happening de deux jours qui la renforcera, en des temps où la commercialisation des produits touristiques se fait à 90 % par Internet.
Et puis le tourisme ne se porte pas forcément mieux en Egypte, en Syrie, en Afrique noire et même dans certaines régions françaises. La seule différence avec ces autres nécessiteux, c'est que Delanoë éprouve un besoin caricatural de gommer ses malencontreuses prises de position sur le régime de Ben Ali.
Combien de temps et d'argent parisiens faudra-t-il pour qu'il ait le sentiment de s'être racheté un brevet de bonne conduite démocratique ?
Afin de soulager les finances et l'administration communales, le Delanopolis, en bon citoyen, est prêt à ne plus jamais faire mention de ces années d'égarement diplomatico-touristiques du maire de Paris.