Le Delanopolis ne peut que se réjouir d'avoir, dès l'origine, pointé l'hypocrisie delanoesque dans l'affaire des migrants tunisiens. Se sentant morveux du fait de son comportement trouble vis-à-vis du régime de Ben Ali, le maire de Paris a surenchéri de déclarations démagogiques, stigmatisant le gouvernement et dénouant largement les cordons de la bourse parisienne pour se faire passer pour une âme grande et généreuse en accueillant ces clandestins. Une vraie pompe aspirante pour immigrés irréguliers qui peuvent se dire qu'ils seront aidés sur place par des autorités publiques.
Las, certains Tunisiens ont eu la mauvaise idée de venir s'installer dans un immeuble de la ville de Paris à la sécurité mal assurée. Et l'on vit donc notre Delanoë contraint, pour éviter de voir sa responsabilité engagée en cas de sinistre, de faire appel aux forces de l'ordre. Voilà qui contrastait singulièrement avec les discours des jours précédents !
Patatras ! La plupart desdits Tunisiens ont refusé de partir et Delanoë d'en accuser la méchante influence d'activistes anarchistes. Et Sacco et Vanzetti, ils sont dans le coup ?
Il faut comprendre que la plupart de ces migrants ont payé plus de mille cinq cents euros pour venir en France. Ceux qui sont prêts à repartir en Tunisie, faute du moindre espoir de trouver un travail au noir, ont tout intérêt à rester au minimum six mois afin de bénéficier d'une aide au retour plus généreuse passée ce délai et ainsi rentrer dans leurs frais. Ils ne vont donc pas s'en aller si facilement. Si, en plus, une mairie leur propose de les héberger gratuitement, ils risquent fort de s'incruster le plus longtemps possible et au moins six mois ! Quand ils seront repartis au pays, d'autres pourront tenter leur chance, engraissant les passeurs.
Delanoë, par pure démagogie, s'est donc mis dans une seringue qui risque de coûter des centaines de milliers d'euros par mois à la ville. Les 120 000 demandeurs de logements sociaux inscrits au fichier depuis des années apprécieront quant à eux la solution immédiate trouvée par ces belles âmes municipales pour des gens arrivés il y a quelques semaines ou quelques jours et qui, ne l'oublions pas, ne fuient pas un régime de terreur mais viennent simplement trouver du travail mieux payé en France.
Las, certains Tunisiens ont eu la mauvaise idée de venir s'installer dans un immeuble de la ville de Paris à la sécurité mal assurée. Et l'on vit donc notre Delanoë contraint, pour éviter de voir sa responsabilité engagée en cas de sinistre, de faire appel aux forces de l'ordre. Voilà qui contrastait singulièrement avec les discours des jours précédents !
Patatras ! La plupart desdits Tunisiens ont refusé de partir et Delanoë d'en accuser la méchante influence d'activistes anarchistes. Et Sacco et Vanzetti, ils sont dans le coup ?
Il faut comprendre que la plupart de ces migrants ont payé plus de mille cinq cents euros pour venir en France. Ceux qui sont prêts à repartir en Tunisie, faute du moindre espoir de trouver un travail au noir, ont tout intérêt à rester au minimum six mois afin de bénéficier d'une aide au retour plus généreuse passée ce délai et ainsi rentrer dans leurs frais. Ils ne vont donc pas s'en aller si facilement. Si, en plus, une mairie leur propose de les héberger gratuitement, ils risquent fort de s'incruster le plus longtemps possible et au moins six mois ! Quand ils seront repartis au pays, d'autres pourront tenter leur chance, engraissant les passeurs.
Delanoë, par pure démagogie, s'est donc mis dans une seringue qui risque de coûter des centaines de milliers d'euros par mois à la ville. Les 120 000 demandeurs de logements sociaux inscrits au fichier depuis des années apprécieront quant à eux la solution immédiate trouvée par ces belles âmes municipales pour des gens arrivés il y a quelques semaines ou quelques jours et qui, ne l'oublions pas, ne fuient pas un régime de terreur mais viennent simplement trouver du travail mieux payé en France.