Il y a moins d'un an, à Tunis, ce vaillant défenseur planétaire des droits de l'homme et pourfendeur des régimes autoritaires tenait un discours bien différent .
La Tunisie, avait-il dit, "est un pays qui a vraiment enregistré des résultats remarquables sur le plan économique et social, notamment depuis que le Président Ben Ali a pu, à partir de 1987, entamer un certain nombre de réformes... Le Président Ben Ali en 1987 a permis qu'il y ait une évolution, une transition sans rupture et sans qu'il y ait de heurts entre les Tunisiens eux-mêmes".
Au moins, comme ça, les choses sont claires !
A ceci près que la mémoire delanoesque a parfois des trous ! En effet, au lendemain de la fuite de Ben Ali Delanoë n'a pas craint de déclarer que sa "dernière conversation avec Ben Ali (date de) 2001" durant laquelle il auait défendu l'opposante Sihem Bensedrine : "Elle a été libérée et elle est venue me voir dans mon bureau, je ne pense pas qu'elle m'ait pris pour un valet du pouvoir, c'était en décembre 2001".
Bizarre, bizarre car son immortel ouvrage "De l'audace", paru en mai 2008, à une question de Joffrin : "N'est-ce pas gênant de discuter avec le président Ben Ali, qui est élu avec 99 % des voix et traque ses opposants ?", Delanoë répond: "Oui et non, je lui parle beaucoup des opposants ...". Ainsi, en mai 2008, Delanoë évoquait au présent ses conversations avec un dictateur avec lequel il n'aurait pas conversé depuis sept ans !
Enfin ... tant que tout ça n'empêche pas les médias de gober les attributions de noms de rues et autres déclarations tardives en faveur de la révolution tunisienne, pourquoi se priver ?
La Tunisie, avait-il dit, "est un pays qui a vraiment enregistré des résultats remarquables sur le plan économique et social, notamment depuis que le Président Ben Ali a pu, à partir de 1987, entamer un certain nombre de réformes... Le Président Ben Ali en 1987 a permis qu'il y ait une évolution, une transition sans rupture et sans qu'il y ait de heurts entre les Tunisiens eux-mêmes".
Au moins, comme ça, les choses sont claires !
A ceci près que la mémoire delanoesque a parfois des trous ! En effet, au lendemain de la fuite de Ben Ali Delanoë n'a pas craint de déclarer que sa "dernière conversation avec Ben Ali (date de) 2001" durant laquelle il auait défendu l'opposante Sihem Bensedrine : "Elle a été libérée et elle est venue me voir dans mon bureau, je ne pense pas qu'elle m'ait pris pour un valet du pouvoir, c'était en décembre 2001".
Bizarre, bizarre car son immortel ouvrage "De l'audace", paru en mai 2008, à une question de Joffrin : "N'est-ce pas gênant de discuter avec le président Ben Ali, qui est élu avec 99 % des voix et traque ses opposants ?", Delanoë répond: "Oui et non, je lui parle beaucoup des opposants ...". Ainsi, en mai 2008, Delanoë évoquait au présent ses conversations avec un dictateur avec lequel il n'aurait pas conversé depuis sept ans !
Enfin ... tant que tout ça n'empêche pas les médias de gober les attributions de noms de rues et autres déclarations tardives en faveur de la révolution tunisienne, pourquoi se priver ?