Plutôt que de tergiverser, Blanc aurait dû rembourser immédiatement l'intégralité de ses barreaux de chaises et s'excuser platement. Après tout, qui parle encore de la condamnation en appel d'Huchon pour les marchés attribués par le conseil régional à son épouse ( voir ici) ? Un scandale bien plus important qui n'a pourtant pas empêché sa réélection ! Vive la démocratie ...
Sans Christian Blanc, il est sûr que la volonté politique de donner au Grand Paris les moyens de ses ambitions va s'effilocher. Autre mauvaise nouvelle : l'adhésion des collectivités locales gérées par la droite à "Paris Métropole", le syndicat de la parlote mis en place par Delanoë pour enliser toute ambition forte pour le Grand Paris. Cet ectoplasme administrativo/politique où les décisions doivent être prises à l'unanimité s'est aussitôt réjoui de ces arrivées et a annoncé qu'il lançait " 110 initiatives ". Fichtre, c'est ambitieux ! Mais de quoi s'agit-il ?
Chaque collectivité membre doit prendre "une initiative locale ayant un rayonnement métropolitain". On reconnaît immédiatement le type de poudre aux yeux lancé par Delanoë, à forte composante d'effets d'annonce et d'esbroufe. Certaines communes qui ne comptent que quelques milliers d'habitants vont devoir se creuser la tête et se saigner pour s'acheter un beau feu d'artifice ! Qui peut croire que les arbitrages lourds et les choix courageux et rapides qu'impose le Grand Paris soient compatibles avec ce genre d'initiatives dignes d'un comité des fêtes. C'est du reste à ce type de structure que finira par s'apparenter Paris Métropole.
Mauvais présage enfin que la soi-disante complémentarité possible entre la double boucle de Blanc et Arc-Express d'Huchon. N'oublions pas qu'Arc Express n'est en grande partie que le nouveau nom d'Orbitale, un projet qui a désormais près de 20 ans et qui est toujours dans les cartons ! On voit bien à quelle vitesse avance la "gauche" francilienne ! Il s'agit là de satisfaire les petits potentats locaux avec des tracés sinueux et hachurés de nombreuses zones d'ombre.
Pour pouvoir afficher que le Grand Paris n'est pas mort (alors qu'il était menacé par un recours des députés et sénateurs socialistes au Conseil constitutionnel), Sarkozy a transigé lors d'un déjeuner à l'Elysée avec Delanoë et Huchon. Le stade Jean Bouin est passé à la trappe pour les mêmes raisons. Aujourd'hui, Blanc fait ses valises. Il y a toutes les chances pour que ce soit en vain.
Sans Christian Blanc, il est sûr que la volonté politique de donner au Grand Paris les moyens de ses ambitions va s'effilocher. Autre mauvaise nouvelle : l'adhésion des collectivités locales gérées par la droite à "Paris Métropole", le syndicat de la parlote mis en place par Delanoë pour enliser toute ambition forte pour le Grand Paris. Cet ectoplasme administrativo/politique où les décisions doivent être prises à l'unanimité s'est aussitôt réjoui de ces arrivées et a annoncé qu'il lançait " 110 initiatives ". Fichtre, c'est ambitieux ! Mais de quoi s'agit-il ?
Chaque collectivité membre doit prendre "une initiative locale ayant un rayonnement métropolitain". On reconnaît immédiatement le type de poudre aux yeux lancé par Delanoë, à forte composante d'effets d'annonce et d'esbroufe. Certaines communes qui ne comptent que quelques milliers d'habitants vont devoir se creuser la tête et se saigner pour s'acheter un beau feu d'artifice ! Qui peut croire que les arbitrages lourds et les choix courageux et rapides qu'impose le Grand Paris soient compatibles avec ce genre d'initiatives dignes d'un comité des fêtes. C'est du reste à ce type de structure que finira par s'apparenter Paris Métropole.
Mauvais présage enfin que la soi-disante complémentarité possible entre la double boucle de Blanc et Arc-Express d'Huchon. N'oublions pas qu'Arc Express n'est en grande partie que le nouveau nom d'Orbitale, un projet qui a désormais près de 20 ans et qui est toujours dans les cartons ! On voit bien à quelle vitesse avance la "gauche" francilienne ! Il s'agit là de satisfaire les petits potentats locaux avec des tracés sinueux et hachurés de nombreuses zones d'ombre.
Pour pouvoir afficher que le Grand Paris n'est pas mort (alors qu'il était menacé par un recours des députés et sénateurs socialistes au Conseil constitutionnel), Sarkozy a transigé lors d'un déjeuner à l'Elysée avec Delanoë et Huchon. Le stade Jean Bouin est passé à la trappe pour les mêmes raisons. Aujourd'hui, Blanc fait ses valises. Il y a toutes les chances pour que ce soit en vain.
