Comme l'a relevé également le Figaro, quelques semaines après la Cour des comptes, l'UFC-Que-Choisir a publié la semaine dernière une étude dénonçant la cherté de la taxe d'élimination des ordures ménagères (TEOM), et ses fortes disparités selon les localités.
Le montant de cette taxe a progressé de 7,1% en 2009 (5,4 milliards d'euros) et a quadruplé en moins de 20 ans. D'après les calculs de l'association de consommateurs, qui a passé en revue les services dans 150 communes, le coût de gestion des déchets s'élevait à 99 euros en moyenne par habitant en 2010. La fourchette est impressionnante, allant de 31 euros au Tréport à 404 euros à Bourg Saint-Maurice.
Les écarts de prix -à structure d'habitat et service comparables-, vont du simple au triple. Ainsi, à Lyon, la tonne de déchêts est facturée 70 euros par habitant, mais 149 euros à Marseille. Les différences sont aussi très marquées dans les grandes zones urbaines: «À Champigny-sur-Marne, la tonne de déchets est facturée 50 euros plus cher qu'à Nanterre, malgré des caractéristiques proches», constate Alain Bazot, président de l'association.
Au total, dans près d'un quart des communes (23%), les coûts de gestion des déchets sont nettement supérieurs à ceux observés ailleurs en France (pour une qualité de service équivalente).
C'est le cas à Marseille (149 euros par habitant), Paris (144 euros), Bordeaux (104 euros), Biarritz (149 euros), Saint-Nazaire (116 euros), Le Havre (116 euros) et le Grand Nancy (107 euros).
En revanche, 38% des agglomérations font office de bons élèves avec des coûts de gestion particulièrement bas. À Dijon (46 euros), Brest (48 euros), Angers (67 euros), Le Mans, Laval ou Rennes, les coûts n'excèdent pas 70 euros. L'UFC-Que Choisir réclame une plus grande transparence sur la gestion des ordures ménagères et la mise en place d'indicateurs de performance.
La taxe d'élimination des ordures ménagères est comprise dans la taxe foncière. Les locataires la paient aussi, car elle peut-être facturée au titres des charges locatives.
Le montant de cette taxe a progressé de 7,1% en 2009 (5,4 milliards d'euros) et a quadruplé en moins de 20 ans. D'après les calculs de l'association de consommateurs, qui a passé en revue les services dans 150 communes, le coût de gestion des déchets s'élevait à 99 euros en moyenne par habitant en 2010. La fourchette est impressionnante, allant de 31 euros au Tréport à 404 euros à Bourg Saint-Maurice.
Les écarts de prix -à structure d'habitat et service comparables-, vont du simple au triple. Ainsi, à Lyon, la tonne de déchêts est facturée 70 euros par habitant, mais 149 euros à Marseille. Les différences sont aussi très marquées dans les grandes zones urbaines: «À Champigny-sur-Marne, la tonne de déchets est facturée 50 euros plus cher qu'à Nanterre, malgré des caractéristiques proches», constate Alain Bazot, président de l'association.
Au total, dans près d'un quart des communes (23%), les coûts de gestion des déchets sont nettement supérieurs à ceux observés ailleurs en France (pour une qualité de service équivalente).
C'est le cas à Marseille (149 euros par habitant), Paris (144 euros), Bordeaux (104 euros), Biarritz (149 euros), Saint-Nazaire (116 euros), Le Havre (116 euros) et le Grand Nancy (107 euros).
En revanche, 38% des agglomérations font office de bons élèves avec des coûts de gestion particulièrement bas. À Dijon (46 euros), Brest (48 euros), Angers (67 euros), Le Mans, Laval ou Rennes, les coûts n'excèdent pas 70 euros. L'UFC-Que Choisir réclame une plus grande transparence sur la gestion des ordures ménagères et la mise en place d'indicateurs de performance.
La taxe d'élimination des ordures ménagères est comprise dans la taxe foncière. Les locataires la paient aussi, car elle peut-être facturée au titres des charges locatives.