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Hidalgo bientôt dans le Guinness book !



Les syndicats de la ville l'ont noté : Hidalgo a suscité elle-même la plus longue grève jamais vécue dans les services municipaux !



Dans le Guinness ? J'ai la grosse tête !
Dans le Guinness ? J'ai la grosse tête !
Pour entrer dans le Guinness Book rien ne la fera dévier de son objectif ...

"C’est certainement le plus long mouvement social qu’a connu la Ville de Paris depuis l’élection de Jacques Chirac (premier maire de l’ère moderne)…en 1977 ! Un conflit qui dure maintenant depuis quatorze mois. Une grève qui est en réalité attisée par la mairie de Paris elle-même, au détriment des usagers. Décryptage de ces inavouables méthodes municipales.

A l’origine le conflit est des plus simples. Février 2014, les agents techniques (catégorie C) de la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) qui travaillent dans les stades, piscines, gymnases de la capitale demandent une revalorisation de leur prime dominicale, actuellement de 45 euros par dimanche travaillé. Avec un argument imparable : être au moins alignés sur leurs collègues qui travaillent le dimanche dans les bibliothèques municipales, qui eux perçoivent 100 euros. Revendication on ne peut plus légitime aux yeux de tous les observateurs. Il faudra toutefois attendre plusieurs semaines pour que la mairie de Paris reçoive l’intersyndicale ...

Et que proposa alors la Ville de Paris ? D’attendre le résultat… des élections municipales. Rien à voir mais bon. Puis les négociations sont repoussées aux calendes grecques…. pour cause de vacances scolaires ou d’élections européennes ! Incroyable n’est ce pas ? Ce manège aura permis de gagner trois bon mois.

Mais la Ville qui ne voulait visiblement pas sortir de cette grève vieille désormais de cinq mois. Elle eu alors une idée de génie, certes des plus tordues. « Pour ne privilégier aucun syndicat (étrange alors que les grévites sont en intersyndicale), les négociations ne reprendraient qu’après les élections professionnelles du 4 décembre 2014 ». C’est officiel, l’équipe d’Anne Hidalgo et de son adjoint en charge des Sports, Jean-François Martins décidait que cette grève devait atteindre son dixième mois. Et on ne discuterait seulement qu’à partir du onzième ! Au mieux. Apparemment la Ville de Paris voulait entrer dans le Guinness Book des records et rien ne la fera dévier de son objectif !

Une année est enfin passée et Monsieur Martins flanqué d’Emmanuel Grégoire, l’adjoint en charge des ressources humaines (!) font une proposition royale au bar : Une augmentation mensuelle de ..12,50 euros. Pour ceux qui travaillerait deux dimanche dans le mois ça fait 6 euros 25 (on a compté vous pensez bien). Bon, l’intersyndicale a donc été contrainte de reconduire son préavis. De son côté Anne Hidalgo débouchait un petit mousseux pour fêter ces douze mois de conflit.

La revalorisation des indemnités des dimanches travaillés aurait dû alors être étudiée au Comité Technique Central de la Ville de Paris le 5 mars 2015 si l'on en croyait les dires de la mairie. Hélas ! Ce point est retiré in extremis de l’ordre du jour. Après tout, il n’y a pas urgence, cela ne fait que treize mois que les personnels sont en grève. Mais problème, ceux-ci restent mobilisés. Une fronde de sans dents pas vraiment du gout de la gauche mondialisée au pouvoir à Paris. Et ça, l’équipe d’Anne Hidalgo ne l’avait pas prévu.

Du coup l’exécutif décide de recourir à des moyens on ne peut plus inavouable pour enfin faire cesser « cette maudite grève » : caisse noire, recrutement de vacataires et de personnels de sociétés privées, menaces de sanction et de mutation pour ouvrir coûte que coûte certains gros équipements quitte à fermer les plus petits, des méthodes épinglées sous contrôle d’huissier. Bref on croyait avoir installée une ancienne Inspectrice à l’Hôtel de Ville et on se retrouve avec l’héritière de Maggie Thatcher.

Le plus triste peut être dans cette histoire pour la gauche parisienne c’est qu'elle rejette sur les méchants ouvriers grévistes les conséquences de cette longue grève, alors qu'ils n’ont ouvert aucunes négociations pendant un an. Pourtant dans toute entreprise qui se respecte les syndicats doivent être reçus dans le cadre d’un préavis pour justement essayer d’éviter la grève… De nombreux élus s’en sont d'ailleurs émus (lire ici). Ainsi que les attachés d'administrations de la Ville de Paris.

Mais pas de pot pour nos Sosos, les sans-dents de la DJS ne désarment pas et vont se réunir à nouveau le 6 mai pour une grande assemblée générale. La grève va alors atteindre son quinzième mois. Les personnels attendent toujours que la mairie fasse des propositions dans le cadre de véritables négociations pour sortir de ce conflit. Anne Hidalgo aura bien mérité d’entrer dans le livre des records."

Lire aussi ICI.

Lundi 4 Mai 2015
Serge Federbusch






1.Posté par Ferdant le 04/05/2015 13:06
Bonjour,

À moins de vouloir postuler comme "journaliste" (sic) dans "Le Parisien" (le torchon des concierges et des chiens écrasés), quotidien spécialisé dans le mépris de notre langue, il serait bon de relire les textes AVANT de les publier !

Les lecteurs vous remercieront...

2.Posté par Maurice le 05/05/2015 05:46
Les nouveaux riches sont sans considération envers ceux qu'ils viennent de quitter, c'est bien connu, là nous avons la même chose : des élus « dits de gauche » qui se comporte comme n'oserait pas le faire une municipalité de droite. (c'est valable dans des communes de la ceinture de Paris autrefois rouge) plus dur que le maître que l'on servait !
Le nivellement par le bas doit la tenter.

Nous pouvons dire qu'elle attend le pourrissement de la grève.
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@ Ferdant : critiquer sans donner d'exemple ... (au sujet du Le Parisien, je suis d'accord d'autant plus que très souvent les articles sont des copiés collés de pages fesse de bouc des élus)

3.Posté par dude le 06/05/2015 23:33
Le mépris des sans dents n'est pas une fable. Ceux qui trinquent avec Hidalgo, ce sont les plus modestes, qui sont encore plus pauvres depuis son arrivée. Ceux qui parquent leur voiture fatiguée à Paris en savent quelque chose. Un racket pur et simple pour le péage résidentiel et sur le reste + 300%. Mais les socialistes sont en plus des malappris. Vous leur écrivez, ils ne vous répondent jamais. Même la droite répondait à ses administrés. Pas de dialogue, Hidalgo écrase tout, bien pire que Delanoe, une harpie vous dis-je.

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