Cinquième victime à Vélib’ depuis la mise en route du service. On ne pourra pas dire que le Delanopolis, longtemps seul face au déluge de propagande municipale, n’avait pas insisté sur les risques et les insuffisances de ce système et sur la légèreté avec laquelle la mairie traite la question de l’insertion du vélo dans la circulation à Paris (voir, en dernier lieu, ici).
La cinquième victime, un homme âgé de 65 ans, a été tuée le 17 novembre dernier à l’angle du boulevard du Général Jean-Simon et de la rue Bruneseau dans le treizième arrondissement, écrasée par un camion qui a tourné à droite sans le voir.
Par rapport aux précédents drames, il y a toutefois une différence notable. Alors que, dans les quatre premiers cas, la mairie avait parlé sans trop de complexe de l’accident, profitant même de l’occasion pour donner des conseils lénifiants sur les angles morts et leurs dangers, ce coup-ci : silence radio. Il a fallu plus de dix jours pour, qu’à l’initiative de la police nationale, l’information soit délivrée. On comprend facilement pourquoi : cinq morts, cela commence vraiment à faire désordre et la communication devient un peu plus difficile chaque fois. Rappelons que Vélo’v, à Lyon, n’a eu à déplorer aucun décès alors qu’il est en service depuis 2005. Et, à Paris, ce ne sont pas les récentes autorisations de circuler à contresens ou dans certains couloirs de bus – autorisations censées faire une politique de circulation ! - qui vont régler ces délicates questions de sécurité.
Un jour viendra où la question de la responsabilité pénale et politique de cette situation se posera.
A suivre (hélas) …
La cinquième victime, un homme âgé de 65 ans, a été tuée le 17 novembre dernier à l’angle du boulevard du Général Jean-Simon et de la rue Bruneseau dans le treizième arrondissement, écrasée par un camion qui a tourné à droite sans le voir.
Par rapport aux précédents drames, il y a toutefois une différence notable. Alors que, dans les quatre premiers cas, la mairie avait parlé sans trop de complexe de l’accident, profitant même de l’occasion pour donner des conseils lénifiants sur les angles morts et leurs dangers, ce coup-ci : silence radio. Il a fallu plus de dix jours pour, qu’à l’initiative de la police nationale, l’information soit délivrée. On comprend facilement pourquoi : cinq morts, cela commence vraiment à faire désordre et la communication devient un peu plus difficile chaque fois. Rappelons que Vélo’v, à Lyon, n’a eu à déplorer aucun décès alors qu’il est en service depuis 2005. Et, à Paris, ce ne sont pas les récentes autorisations de circuler à contresens ou dans certains couloirs de bus – autorisations censées faire une politique de circulation ! - qui vont régler ces délicates questions de sécurité.
Un jour viendra où la question de la responsabilité pénale et politique de cette situation se posera.
A suivre (hélas) …