Connectez-vous
DELANOPOLIS
Revenir à l'accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte | Partager

Intolérance pas zéro ?




Le PS n'est pas encore revenu au pouvoir que de grands amis de la liberté d'expression et de réunion ont déjà montré leurs dents !



Attention, ça mord !
Attention, ça mord !
En l’espace de trois jours, le train de l’outrance socialiste a sonné trois fois, nous apprenait Serge Federbusch sur Atlantico dès vendredi dernier !

D’abord, un coup strident contre le « libéral anglo-saxon », effrayante incarnation de l’anti-France. A The Economist, qui juge François Hollande plutôt dangereux, (en référence bien évidemment à son programme et non à sa carrure de combattant), que croyez-vous en effet que Michel Sapin répliquât ? « C’est normal, ils n’aiment pas les socialistes et ils n’aiment pas la France ! ».

Ainsi, critiquer le catalogue d’idées fausses dont François Hollande a fait son projet serait une marque d’hostilité au socialisme, analyse qu’on peut facilement partager, mais également à la France, ce qui est nettement plus discutable. Que faut-il entendre par cette accusation d’un des premier-ministrables de François Hollande ? Qu’être dubitatif face aux intentions du PS serait révélateur d’une animosité à l’égard des Français ? L’égalité dont la rue de Solférino nous rebat les oreilles vaudrait donc déjà pour les intérêts de ce parti et ceux du pays tout entier. Avec ce genre de raisonnement, demain, critiquer François Hollande pourrait être considéré comme un crime de lèse-majesté et un comportement anti-patriotique.

S’élever contre les prévisions mirobolantes et irréalistes de croissance censées financer le projet socialiste, l’arrêt des efforts de productivité dans l’administration, les mesures clientélistes dans les collectivités locales ou la politique du logement, le renoncement à l’investissement dans le nucléaire, ce serait donc être hostile à notre pays ? Au contraire, aimer la France, c’est dénoncer ces dangers, et il faut saluer The Economist qui ne fait que s’inscrire dans la tradition churchillienne de francophilie en tentant d’alerter ses cousins d’Outre-Manche sur ce qui les menace. A moins que M. Sapin ne considère, qu’indépendamment de tout référence à son programme politique, The Economist serait intrinsèquement francophobe ? Cette accusation, fondée sur du vent, sent plutôt son anglophobie.

Deuxième alerte : Nicolas Sarkozy n’aurait pas le droit de « récupérer » le 1er mai, selon Martine Aubry, autre première-ministrable. L’organisation du meeting de la place du Trocadéro serait, d’après elle, une vraie provocation et : « Quand il y a provocation, il peut toujours y avoir de la violence, volontaire ou pas. J’espère que ça n’aura pas lieu mais il y a un moment où il faut dire les choses : on ne peut pas impunément faire cela ». Il faut se pincer en réalisant que la dame des 35 erreurs - pardon des 35 heures - tente ainsi de dissuader des concitoyens de participer à une réunion politique organisée par un candidat en laissant entendre qu’elle pourrait dégénérer. Comme Sarkozy n’a menacé personne, cette violence ne saurait venir que de la gauche. Curieuse conception de la liberté d’expression et de rassemblement !

Enfin, Valérie Trierweiler, « première compagne de France » en puissance, s’est émue des paroles de Lionnel Luca, qui rapprochait son patronyme d’une race de molosse peu amène. Mais, plutôt que d’en sourire ou de traiter cela par l’indifférence, comme il est arrivé tant de fois à Nicolas Sarkozy de devoir le faire quand sa personne, son nom ou ceux de son épouse étaient trainés plus bas que terre, Valérie T (on n’ose déjà plus mentionner cette identité sacrée) s’étonne que le député coupable du mauvais jeu de mot n’ait pas été sanctionné par le président de l’Assemblée nationale. Qui peut nous dire à quel titre cette particulière réclame ce type de punition ?

Madame Trierweiler est juridiquement une française comme une autre, et dispose déjà de l’arsenal pénal de tout un chacun pour répliquer si elle se croit insultée.

De plus, l’injure supposée n’a pas été proférée dans l’enceinte de l’Assemblée nationale et ne ressortit donc en rien des compétences du président de cette institution.
Au contraire de la comparaison faite par le député socialiste Serge Letchimy entre Claude Guéant et le « régime nazi », dont Michel Sapin affirmait qu’il la « comprenait totalement ».

Bref, en trois jours, trois dérapages. Démocrates, libéraux, prenez garde, ils reviennent !

Voir l'article source ICI

Lundi 7 Mai 2012
Serge Federbusch






1.Posté par Kassandra Hélénos le 07/05/2012 14:58

A qui appartient le délicieux sourire illustrant cet article ?
A madame Aubry, madame T ?
Ou serait-ce celui du socialisme nederlandisé au 15 mai 2012 ?

2.Posté par Kassandra Hélénos le 10/05/2012 11:58
>
Raymond Aron

3.Posté par Kassandra Hélénos le 10/05/2012 17:01

"Il est très vrai que les démocraties sont perpétuellement menacées par la décadence qu'entraînent l'anonymat des pouvoirs, la médiocrité des dirigeants, la passivité des foules sans âme. En des circonstance tragiques, quand la vie de la nation est en jeu ou que la constitution a besoin d'être restaurée, les peuples désirent suivre un homme en même temps qu'obéir aux lois. c'est alors que s'impose le démagogue; celui que la république romaine appelait le dictateur, que les auteurs politiques du passé appelaient le législateur.
Les régimes vivants font surgir, aux moments critiques, les personnages capables de les sauver. En période tranquille, les chefs des démocraties sont d'honorables administrateurs, quelques fois de bons organisateurs, plus souvent des conciliateurs.
Qu'ils aient aussi l'ampleur de vues, la clairvoyance, la passion lucide des grands hommes d'Etat, c'est là une bonne chance sur laquelle,on ne saurait raisonnablement compter."

Raymond Aron

4.Posté par Arthur Boissier le 10/05/2012 18:50
" La censure, quelle qu'elle soit, me parait une monstruosité, une chose pire que l'homicide, l'attentat contre la pensée est un crime de lèse âme."
Delanopolis et Flaubert nous en ayant prévenus, il ne reste plus qu'à combattre la moindre attaque faite à nos libertés.

5.Posté par Hipstagazine.com le 11/05/2012 12:42
Voilà pourquoi Madame T est de mauvaise humeur !


Valérie Trierweiler s’affiche dans tous les média et certains de nos confrères s’émeuvent que la constitution n’ait toujours pas fixé le statut officiel de Première dame. Alors que nous en sommes au VIIème chef d’Etat de la Vème…
Seule la loi du 3 avril 1953, l’évoque, prévoyant la réversion à sa veuve de la moitié de la retraite de l’ancien chef d’Etat décédé. Ce qui en la matière est un classique. Il ne faudrait pas en plus la punir d’avoir subi l’Elysées et le président assorti.
Madame Trierweiler n’étant pas madame Hollande, elle n’aura rien si elle n’épouse pas vite fait son Fanfan II, lequel est toujours célibataire… la légende chuchotant que les deux petits énarques, ambitieux et futés, Ségolène et lui, visant l’Assemblée nationale, n’étaient pas passés devant monsieur le maire car il ne peut y avoir deux députés mariés ensemble.
Au pire, si madame Première Compagne de France s’obstine à «concubiner», elle sera privée de Vatican et probablement, d’autres pays lointains et très pieux…
La France, semble-t-il, vient d’élire un président de la République, non sa concubine et leur sept enfants. D’ailleurs, François Hollande l’a précisé : «on n’élit pas une famille». Tant mieux pour lui, car les Français en connaissant chacun des membres auraient pu ne pas le choisir. Sait-on jamais ?
Et puis, Ségolène a tranché quant à l’investiture de papa:" mes enfants considèrent que ce n'est pas leur place, déclara-t-elle, avant d'ajouter : " il faut une République irréprochable ". Et la perfide d’en remettre: " c'est François Hollande qui a été élu président de la République. Ce n'est pas une famille, ce ne sont pas les copains... Il y a des moments intimes pour la famille et des moments officiels qui doivent être respectés.»
Et bing pour Nicolas !
En 2007, avant ce rare casting ministériel, Sarkozy avait convié toute sa famille à un défilé sur tapis rouge, très festival de Cannes (c’était de saison). Ils étaient en nombre et recomposés: ses deux fils, nés d'un premier mariage, Cécilia et ses demoiselles Martin, enfin, Louis, fruit de leur union.
Et quelques mois plus tard, Nicolas, plaqué, divorçait vite fait et désespéré de Cécilia pour nous présenter, deux mois après, sa «Carla et moi, c’est du sérieux» . Heureusement, donc que la Première dame est sans statut car si en plus le chef de l’Etat en change en cours de mandat et plusieurs fois, cela pourrait compliquer le protocole, la donne et le reste.
La Première dame n’existe donc pas.
Cependant, elle a un bureau à l’Elysées, des secrétaires et des chauffeurs, plus que des privilèges voire peut-être toujours une carte de crédit élyséenne…ETC.
Ainsi, Cécilia Sarkozy avait-elle réglé des dépenses avec une carte imputant directement le compte de l’Elysée et certains avaient osé s’en émouvoir. Il est vrai que l’épouse du Chef n’est pas censée régler directement des dépenses faites pour le palais avec l’argent de l’Elysées, soit une facture est envoyée à la présidence, soit elle est honorée par un aide de camp.
Sans statut officiel, toutefois, non sans idées, Valérie Trierweiler a confié l’approche de sa mission à Libération :
«Puisque rien n’est écrit, tout reste à inventer. Mais je continuerai à travailler d’une façon ou d’une autre si François est élu. Tout simplement parce que j’ai besoin de gagner ma vie. J’élève mes trois enfants et je ne suis pas rentière. Je ne veux pas vivre aux frais de l’Etat. Lorsque ma présence sera requise, ce sera différent, mais je continuerai à assumer ma vie personnelle.»
Cependant, madame Trierweiler est journaliste… Et le politique s’immisçant partout, on perçoit mal les rubriques ou émissions pouvant lui être dévolus, sans être accusée de défaut d’objectivité.
D’ailleurs, elle s’est déjà auto-piégée. Ainsi, évoquant un voyage à Mayotte pendant la campagne:
«Je me suis dit, je reviendrai, soit comme journaliste pour faire un reportage, soit comme Première dame pour les aider.»
Mieux encore, quand elle signe les légendes d’un ouvrage de photos sur la campagne de son Guimauve le conquérant . Journaliste ou first Lady ?
Enfin, en demandant, via Twitter, à ses confrères de ne plus camper devant son domicile où ils s’agglutinent car elle est devenue la favorite élyséenne de Flanby 1°.
Sauf à faire disserter l’opinion publique, à générer des remous, il y a fort à craindre que madame Trierweiler doive lâcher plumes et micros et comme les autres, aller donner dans le caritatif.
Toutes les Premières dames de la Ve république eurent leur fondation.
Yvonne de Gaulle a créé pour les jeunes femmes handicapées la fondation Anne De Gaulle, du nom de sa fille atteinte de trisomie 21, Claude Pompidou, sa fondation éponyme pour les personnes âgées et les handicapés, Anne-Aymone Giscard d’Estaing, la fondation pour l’Enfance, Danielle Mitterrand, France-Libertés, Bernadette Chirac préside la fondation de Paris-hôpitaux et la fondation Claude-Pompidou.
Enfin, Carla créa la sienne…
Valérie Trierweiler pourrait peut être enfin innover, inventant une fondation secourant les Premières dames de ces Etats du monde les laissant hors statut car dans la fonction publique, être hors statut, c’est toujours très dangereux.
Surtout par temps de crise !


6.Posté par Arthur Boissier le 11/05/2012 17:22
@hipstagazine
Pour véritablement innover, lutter contre le hors statut et se faire titulariser, madame T ferait mieux de monter un syndicat. C'est de saison et sous peu, ils seront plus que jamais aux commandes.

7.Posté par Hipstagazine.com le 11/05/2012 17:55
@ Arthur Boissier

Convaincue par la sagacité de nos arguments,
avec célérité, madame T vient de confier au magazine ELLE:
"qu’elle pourrait, comme les Premières dames qui l’ont précédée, créer une fondation « pour promouvoir l’égalité des chances, l’accès de tous les enfants issus d'un milieu modeste à la réussite scolaire et sociale », confie-t-elle. « Je sais d’où je viens, et la méritocratie n’est pas un concept abstrait pour moi. »
Certes, madame T sait d'où elle vient mais comme elle ne sait pas où elle va... nous espérons que votre suggestion syndicale lui sera, en son temps, fort utile.

8.Posté par Arthur Boissier le 11/05/2012 21:50
On a que ce que l'on mérite...La France les a voulus, ils les auront !
Libres à ceux qui ne veulent point de leurs "valeurs" de s'organiser autrement.Ils peuvent agir, rien ne les en empêche. Il est encore temps.Si nul ne bouge c'est que ça leur va. Ne pleurons pas, agissons !
Nous sommes prévenus depuis très longtemps, nous avions eu le temps de nous organiser, de prévoir et de réagir. Ce sera le début du Terrible.
Personne ne veut s'occuper e rien, sauf de lui;Cf la téléralité...
Ce sera pire!




9.Posté par Kassandra Hélénos le 11/05/2012 22:07

"Appel à tous les catholiques et patriotes français
Refusant une France rouge et laïciste, nous défilerons à Paris le 13 mai à 14h30
en hommage à Sainte Jeanne d'Arc

A la suite de l'installation de M. François Hollande à l'Elysée, c'est un nouveau pays légal qui va tenter d'imposer ses vues. Au nom du "changement", c'est un véritable bouleversement de la société française qui est promis. Un bouleversement qui repose sur une vision intrinsèquement anti-chrétienne, anti-familiale et anti-nationale.
Si François Hollande a obtenu la victoire dans les urnes, il n'empêche que son programme effraye et divise profondément les Français.


10.Posté par Arthur Boissier le 12/05/2012 21:22
Au dela des KTO, il faut s'unir. C'est impératif. Attention à la Cimade et aux autres faux fréres...
La destruction du pays n'est plus en marche, elle est en cours. Beaucoup appellent à une nouvelle Résistance, il serait temps qu'elle s'organise. C'est de maillon en maillon, qu'elle se fera. Il ne suffit pas de proclamer, il faut faire.
AGIR !

Nouveau commentaire :

Editos | Les Dernières Nouvelles de Delanopolis | Brèves de trottoir | Ségo Bashing | PariBao - le Dazibao de Paris | Delanopolis hors les murs | Delanopolis Street Art | Gastropolis | Le Delanopolis littéraire | Jouez au Delanopolis | Chroniques Jupitériennes