Pour se remémorer cette triste affaire, vous pourrez cliquer LA.
"Le feuilleton du centre culturel Louis-Vuitton dans le Jardin d’acclimatation n’en finit pas de mobiliser la fine fleur de nos tribunaux administratifs. Pendant ce temps, la fine fleur de nos grandes entreprises coule le béton à jet continu dans notre malheureux Bois de Boulogne. La Cour administrative d’appel, saisie par LVMH et par la Ville pour faire rétablir le permis de construire dont nous avions obtenu l’annulation devant le Tribunal Administratif, a jugé que l’amendement législatif voté à la sauvette par le Parlement pour rétablir ce permis devait être soumis au Conseil Constitutionnel, à travers le filtre préalable du Conseil d’État. Le rapporteur public du Conseil d’État vient de conclure en notre faveur. Nous attendons l’audience par laquelle notre dossier sera transféré au Conseil Constitutionnel. Cet amendement, ou cavalier législatif, est tellement choquant que le Conseil constitutionnel devrait l’annuler et ainsi ramener le permis de construire contesté par nous dans son état d’annulation initial avec, en outre, la sanction du Conseil constitutionnel. Nous en saurons plus dans les trois mois, largement avant l’achèvement du chantier objet de notre indignation.
François Douady"
"Le feuilleton du centre culturel Louis-Vuitton dans le Jardin d’acclimatation n’en finit pas de mobiliser la fine fleur de nos tribunaux administratifs. Pendant ce temps, la fine fleur de nos grandes entreprises coule le béton à jet continu dans notre malheureux Bois de Boulogne. La Cour administrative d’appel, saisie par LVMH et par la Ville pour faire rétablir le permis de construire dont nous avions obtenu l’annulation devant le Tribunal Administratif, a jugé que l’amendement législatif voté à la sauvette par le Parlement pour rétablir ce permis devait être soumis au Conseil Constitutionnel, à travers le filtre préalable du Conseil d’État. Le rapporteur public du Conseil d’État vient de conclure en notre faveur. Nous attendons l’audience par laquelle notre dossier sera transféré au Conseil Constitutionnel. Cet amendement, ou cavalier législatif, est tellement choquant que le Conseil constitutionnel devrait l’annuler et ainsi ramener le permis de construire contesté par nous dans son état d’annulation initial avec, en outre, la sanction du Conseil constitutionnel. Nous en saurons plus dans les trois mois, largement avant l’achèvement du chantier objet de notre indignation.
François Douady"
Selon son permis de construire, ce bâtiment ne fait qu'un étage. Mais si, mais si ...