De la plainte pour favoritisme en cours d’instruction et qui a valu à Mireille Flam, ancienne adjointe de Delanoë (voir ici), une perquisition à son bureau et à son domicile, les médias n’ont retenu pour l’heure que le plus spectaculaire : la dimension pénale du sujet.
Il ne faut pas pour autant oublier les conséquences financières du litige qui oppose la société EPES à la ville de Paris, du fait des choix étonnants de la commission d’appel d’offres présidée par ladite Mireille Flam. La commune vient en effet d’être condamnée, dans ces affaires où la société EPES se plaint de diverses irrégularités et d’une mise à l’écart abusive, à lui verser une somme totale de plus de deux millions d’euros. De quoi subventionner une grosse crèche pendant quinze ans ou installer quelques bitoniaux en plastique au milieu des boulevards, au choix.
Deux jugements rendus récemment par le tribunal administratif ont fustigé l’ajout intempestif, dans un appel d’offres, de critères de choix qui n’existaient pas et un mode de calcul bizarrement erroné dans un autre. Avec, curieusement, toujours la même victime : EPES.
La constance dans l’erreur est plus que surprenante et il ne fait guère de doute qu’EPES a eu raison de chercher à en savoir plus. A quel moment ces vices grossiers sont-ils apparus dans la procédure d’attribution des marchés ? Au stade de la préparation du choix par les services ? Ou à un stade plus politique ? Nous sommes impatients d’en savoir davantage et avons confiance en la justice de notre pays, selon la formule rituelle.
A suivre …
Il ne faut pas pour autant oublier les conséquences financières du litige qui oppose la société EPES à la ville de Paris, du fait des choix étonnants de la commission d’appel d’offres présidée par ladite Mireille Flam. La commune vient en effet d’être condamnée, dans ces affaires où la société EPES se plaint de diverses irrégularités et d’une mise à l’écart abusive, à lui verser une somme totale de plus de deux millions d’euros. De quoi subventionner une grosse crèche pendant quinze ans ou installer quelques bitoniaux en plastique au milieu des boulevards, au choix.
Deux jugements rendus récemment par le tribunal administratif ont fustigé l’ajout intempestif, dans un appel d’offres, de critères de choix qui n’existaient pas et un mode de calcul bizarrement erroné dans un autre. Avec, curieusement, toujours la même victime : EPES.
La constance dans l’erreur est plus que surprenante et il ne fait guère de doute qu’EPES a eu raison de chercher à en savoir plus. A quel moment ces vices grossiers sont-ils apparus dans la procédure d’attribution des marchés ? Au stade de la préparation du choix par les services ? Ou à un stade plus politique ? Nous sommes impatients d’en savoir davantage et avons confiance en la justice de notre pays, selon la formule rituelle.
A suivre …