Pour remédier à cette situation de faillite menaçante, l'ASPP envisagerait de fermer la quasi-totalité des cantines réservées aux personnels municipaux
L'Association d'Action Sociale en faveur des Personnels de la Ville de Paris et du Département de Paris (ASPP) dont la mission est de gérer les services de restauration pour les 46 000 agents de la Mairie de Paris va-t-elle mettre la clé sous la porte d’ici la fin de l’année ?
En tout cas l’institution « est en crise » d’après le syndicat UNSA des attachés d’administration qui a révélé un trou dans les comptes, une mauvaise habitude décidément à la Mairie de Paris ces derniers temps. « Fin mai, le compte bancaire de l’association est débiteur de 407 000 €. Si rien n’est fait, l’ASPP risque ainsi d’être en cessation de paiement courant novembre 2014 avec un solde débiteur de l’ordre de 800 000 € » affirme le syndicat sur son site.
Pour réduire le déficit, l’association, entièrement contrôlée par la Mairie de Paris qui lui octroie une subvention annuelle à hauteur de douze millions d’euros, a du déjà commencer à renoncer à sa vocation sociale puisqu’elle vient de supprimer les formules à prix réduits. Pas très fluctuat.
rochaine étape : La suppression de la majorité des cantines réservées aux agents municipaux. Sur les dix sept actuellement existantes, l’ASPP n’en garderait… plus que six ! C’est donc onze restaurants administratifs qui vont passer à la trappe. Un chiffre auquel il faut ajouter celui des cantines déjà fermées cette année comme l’annonçait la CGT l’année dernière. Les personnels vont bientôt apporter leur gamelle au bureau. Du pur mergitur.
Ces fermetures seraient même évoquées, d’après l’UNSA, au prochain conseil d’administration de l’association prévu à la rentrée. Une réunion à laquelle participera Annick Olivier, présidente de l’ASPP, Conseillère de Paris élue du XIIIe arrondissement, Éric Robine, directeur de l’association, et (entre autres) les représentants des personnels.
L’ASPP avait été crée en 1981 suite à la dissolution judiciaire du Comité de gestion des œuvres sociales de la Préfecture de Paris et de l’Assistance publique de Paris (CGOSPPAP). A l’époque, cette décision avait été prise pour faire face au nouveau statut juridique de la Ville de Paris, à nouveau doté d’un maire en 1977 après un siècle de gestion par un préfet nommé par l’Etat. Toutefois, moins de vingt ans plus tard, en 1999, de nouveaux statuts ont du être mis en place suite à un audit de l’inspection générale de la Ville de Paris qui en dénonçait la gestion. Désormais, c’est dans sa forme actuelle que l’ASPP semble condamnée, dépôt de bilan ou pas.
Lire aussi ICI.
L'Association d'Action Sociale en faveur des Personnels de la Ville de Paris et du Département de Paris (ASPP) dont la mission est de gérer les services de restauration pour les 46 000 agents de la Mairie de Paris va-t-elle mettre la clé sous la porte d’ici la fin de l’année ?
En tout cas l’institution « est en crise » d’après le syndicat UNSA des attachés d’administration qui a révélé un trou dans les comptes, une mauvaise habitude décidément à la Mairie de Paris ces derniers temps. « Fin mai, le compte bancaire de l’association est débiteur de 407 000 €. Si rien n’est fait, l’ASPP risque ainsi d’être en cessation de paiement courant novembre 2014 avec un solde débiteur de l’ordre de 800 000 € » affirme le syndicat sur son site.
Pour réduire le déficit, l’association, entièrement contrôlée par la Mairie de Paris qui lui octroie une subvention annuelle à hauteur de douze millions d’euros, a du déjà commencer à renoncer à sa vocation sociale puisqu’elle vient de supprimer les formules à prix réduits. Pas très fluctuat.
rochaine étape : La suppression de la majorité des cantines réservées aux agents municipaux. Sur les dix sept actuellement existantes, l’ASPP n’en garderait… plus que six ! C’est donc onze restaurants administratifs qui vont passer à la trappe. Un chiffre auquel il faut ajouter celui des cantines déjà fermées cette année comme l’annonçait la CGT l’année dernière. Les personnels vont bientôt apporter leur gamelle au bureau. Du pur mergitur.
Ces fermetures seraient même évoquées, d’après l’UNSA, au prochain conseil d’administration de l’association prévu à la rentrée. Une réunion à laquelle participera Annick Olivier, présidente de l’ASPP, Conseillère de Paris élue du XIIIe arrondissement, Éric Robine, directeur de l’association, et (entre autres) les représentants des personnels.
L’ASPP avait été crée en 1981 suite à la dissolution judiciaire du Comité de gestion des œuvres sociales de la Préfecture de Paris et de l’Assistance publique de Paris (CGOSPPAP). A l’époque, cette décision avait été prise pour faire face au nouveau statut juridique de la Ville de Paris, à nouveau doté d’un maire en 1977 après un siècle de gestion par un préfet nommé par l’Etat. Toutefois, moins de vingt ans plus tard, en 1999, de nouveaux statuts ont du être mis en place suite à un audit de l’inspection générale de la Ville de Paris qui en dénonçait la gestion. Désormais, c’est dans sa forme actuelle que l’ASPP semble condamnée, dépôt de bilan ou pas.
Lire aussi ICI.