Mais beau temps pour les opposants !
Vendredi dernier, se tenait au Tribunal administratif de Paris une audience sans la présence de la presse et qui était pourtant d'une grande importance dans ce sulfureux dossier. On y discutait de la légalité même de toute cette ténébreuse opération.
En résumé: le rapporteur public (ex commissaire du gouvernement) a conclu à l'annulation de la délibération du Conseil de Paris des 12 et 13 février 2007 pour un vice de procédure tenant au non respect de l'article L. 2121-12 du code général des collectivites territoriales qui impose au maire d'une ville de 3.500 habitants et plus de joindre à son projet de délibération une note descriptive de synthèse.
S'appuyant sur la jurisprudence, le rapporteur public a considéré que l'exposé des motifs de 4 pages joint à la délibération de 2007 était trop "lacunaire", notamment sur le plan financier et que, dans ces conditions, les conseillers de Paris n'ont pas délibéré en parfaite connaissance de cause sur ce qui constituait à ce moment le projet immobilier le plus important de la municipalité.
Cette analyse rejoint en réalité celle du commissaire désigné dans le cadre de l'enquête publique : les éléments qui permettraient d'établir le vrai bilan coût-avantages de cette opération pour Paris ne sont pas clairement présentés ( voir en cliquant ici). On comprend pourquoi : l'intérêt général s'efface devant les intérêts particuliers soutenus par Guazzinoë.
Si le Tribunal suit le rapporteur public, c'est tout le projet Jean Bouin qui risque de s'effondrer. On peut être quasiment certain que la mairie ferait alors appel. Mais, dans le contexte de la procédure pénale qui a défrayé la chronique ces jours derniers, ce serait plus qu'une nouvelle épine, un clou dans la chaussure de rugby de Guazzinoë. Sauf que, d'habitude, les clous ne traversent pas la semelle. Appelez les brancardiers !
Enfin ... Guazzinoë aura au moins eu droit à une consolation qui nous est expliquée par le collectif de défense du stade.
"Le jeudi 3 décembre 2009 en effet, l’émission de l’Equipe TV diffusée à 19h et présentée par M. Charles BIETRY a illustré de la plus belle des façons comment les gens pouvaient être manipulés et comment cette manipulation pouvait être orchestrée. Toute l’émission tournait autour de M. Max GUAZZINI et avait à l’évidence pour but de promouvoir son action, son personnage et ses projets futurs.
Un sondage avait été organisé par l’Equipe TV en partenariat avec SFR. L’objet du sondage était : « Doit on construire un stade de rugby à Paris ? » La formulation de la question représente la première manipulation médiatique. En effet, les Parisiens doivent savoir que, contrairement à ce que M. GUAZZINI ne cesse de dire, la ville de Paris possède déjà un stade de 20000 places pour le rugby et l’athlétisme. La question posée est donc tronquée mais aurait pu être : « Le Stade Français doit il aller jouer à Charlety ? » en précisant que cela permettrait de faire économiser aux contribuables parisiens 150M€ et de ne pas exclure le sport scolaire et associatif de Jean Bouin (8000 sportifs concernés). Si la question a été formulée ainsi c’est que M. GUAZZINI ne veut pas aller à Charlety !
La deuxième manipulation qui a scandalisé toutes les personnes qui suivent ce dossier de près est le résultat du sondage que M. BIETRY a divulgué. En effet, lors de sa parution vers 19h45, le résultat réel du vote était de 70% de vote contre et de 29% de vote pour (1% des votants ne se prononçant pas). Or M. BIETRY a annoncé un résultat de 71% de pour et de 27% de contre !!! Un sondage organisé par l’IFOP qui demandait aux Parisiens de se prononcer sur l’intérêt de la construction d’un stade de rugby à Paris vient de paraître : 3% des parisiens jugent ce projet prioritaire, 16% le jugent important mais pas prioritaire et 81% le jugent secondaire.
Le résultat du sondage de l’IFOP rejoint ainsi le résultat réel du vote organisé hier par l’équipe TV et corrobore également le résultat de l’enquête publique sur le stade Jean Bouin qui donnait 80% des gens opposés à ce projet.
Le Collectif de défense du stade Jean Bouin et de son environnement peut témoigner que ce n’est pas la première fois que l’on tente de manipuler les chiffres sur cette affaire puisque suite au succès rencontré par la manifestation organisée par le Collectif de défense du stade Jean Bouin et de son environnement au stade Jean Bouin le 18 octobre 2009 contre le projet de stade de rugby de la ville de Paris à Jean Bouin (plus de 6000 participants) , M. GUAZZINI avait tenté de faire croire que nous n’étions que 1200 !
Malheureusement pour lui, et il l’a avoué hier soir, la tribune d’honneur du stade Jean Bouin fait 4500 places assises. Or, ce jour là, la tribune était pleine (nous vous invitons à aller consulter le site du Collectif pour voir les images qui en attestent) et les gens envahissaient également une partie de la piste d’athlétisme. Nous étions donc bien 6000."
Quand la réalité dément la fiction, il faut déformer la réalité. En sport comme en politique, Guazzinoë applique les mêmes méthodes.
A suivre ...
En résumé: le rapporteur public (ex commissaire du gouvernement) a conclu à l'annulation de la délibération du Conseil de Paris des 12 et 13 février 2007 pour un vice de procédure tenant au non respect de l'article L. 2121-12 du code général des collectivites territoriales qui impose au maire d'une ville de 3.500 habitants et plus de joindre à son projet de délibération une note descriptive de synthèse.
S'appuyant sur la jurisprudence, le rapporteur public a considéré que l'exposé des motifs de 4 pages joint à la délibération de 2007 était trop "lacunaire", notamment sur le plan financier et que, dans ces conditions, les conseillers de Paris n'ont pas délibéré en parfaite connaissance de cause sur ce qui constituait à ce moment le projet immobilier le plus important de la municipalité.
Cette analyse rejoint en réalité celle du commissaire désigné dans le cadre de l'enquête publique : les éléments qui permettraient d'établir le vrai bilan coût-avantages de cette opération pour Paris ne sont pas clairement présentés ( voir en cliquant ici). On comprend pourquoi : l'intérêt général s'efface devant les intérêts particuliers soutenus par Guazzinoë.
Si le Tribunal suit le rapporteur public, c'est tout le projet Jean Bouin qui risque de s'effondrer. On peut être quasiment certain que la mairie ferait alors appel. Mais, dans le contexte de la procédure pénale qui a défrayé la chronique ces jours derniers, ce serait plus qu'une nouvelle épine, un clou dans la chaussure de rugby de Guazzinoë. Sauf que, d'habitude, les clous ne traversent pas la semelle. Appelez les brancardiers !
Enfin ... Guazzinoë aura au moins eu droit à une consolation qui nous est expliquée par le collectif de défense du stade.
"Le jeudi 3 décembre 2009 en effet, l’émission de l’Equipe TV diffusée à 19h et présentée par M. Charles BIETRY a illustré de la plus belle des façons comment les gens pouvaient être manipulés et comment cette manipulation pouvait être orchestrée. Toute l’émission tournait autour de M. Max GUAZZINI et avait à l’évidence pour but de promouvoir son action, son personnage et ses projets futurs.
Un sondage avait été organisé par l’Equipe TV en partenariat avec SFR. L’objet du sondage était : « Doit on construire un stade de rugby à Paris ? » La formulation de la question représente la première manipulation médiatique. En effet, les Parisiens doivent savoir que, contrairement à ce que M. GUAZZINI ne cesse de dire, la ville de Paris possède déjà un stade de 20000 places pour le rugby et l’athlétisme. La question posée est donc tronquée mais aurait pu être : « Le Stade Français doit il aller jouer à Charlety ? » en précisant que cela permettrait de faire économiser aux contribuables parisiens 150M€ et de ne pas exclure le sport scolaire et associatif de Jean Bouin (8000 sportifs concernés). Si la question a été formulée ainsi c’est que M. GUAZZINI ne veut pas aller à Charlety !
La deuxième manipulation qui a scandalisé toutes les personnes qui suivent ce dossier de près est le résultat du sondage que M. BIETRY a divulgué. En effet, lors de sa parution vers 19h45, le résultat réel du vote était de 70% de vote contre et de 29% de vote pour (1% des votants ne se prononçant pas). Or M. BIETRY a annoncé un résultat de 71% de pour et de 27% de contre !!! Un sondage organisé par l’IFOP qui demandait aux Parisiens de se prononcer sur l’intérêt de la construction d’un stade de rugby à Paris vient de paraître : 3% des parisiens jugent ce projet prioritaire, 16% le jugent important mais pas prioritaire et 81% le jugent secondaire.
Le résultat du sondage de l’IFOP rejoint ainsi le résultat réel du vote organisé hier par l’équipe TV et corrobore également le résultat de l’enquête publique sur le stade Jean Bouin qui donnait 80% des gens opposés à ce projet.
Le Collectif de défense du stade Jean Bouin et de son environnement peut témoigner que ce n’est pas la première fois que l’on tente de manipuler les chiffres sur cette affaire puisque suite au succès rencontré par la manifestation organisée par le Collectif de défense du stade Jean Bouin et de son environnement au stade Jean Bouin le 18 octobre 2009 contre le projet de stade de rugby de la ville de Paris à Jean Bouin (plus de 6000 participants) , M. GUAZZINI avait tenté de faire croire que nous n’étions que 1200 !
Malheureusement pour lui, et il l’a avoué hier soir, la tribune d’honneur du stade Jean Bouin fait 4500 places assises. Or, ce jour là, la tribune était pleine (nous vous invitons à aller consulter le site du Collectif pour voir les images qui en attestent) et les gens envahissaient également une partie de la piste d’athlétisme. Nous étions donc bien 6000."
Quand la réalité dément la fiction, il faut déformer la réalité. En sport comme en politique, Guazzinoë applique les mêmes méthodes.
A suivre ...