Dans un document touffu et hermétique destiné à vanter l'effort de construction delanoesque dans Paris alors que le coefficient d'occupation des sols a été réduit, ce qui rend la chose par définition quelque peu contradictoire, la mairie ne craint d'abord pas de se contredire de paragraphes en paragraphes.
Ainsi, elle fait état, en page 8 de son document, de 13620 logements autorisés en 4 ans (de 2009 à 2012) alors qu'une page 7 plus avant, ils étaient 17.078, soit 25 % de différence ! Cette prose de propagande est décidément difficile à comprendre ...
Mais passons. La triste réalité est, qu'en dehors des ZAC, les créations réelles de logements neufs sont très faibles, du fait notamment du coefficient d'occupation des sols malthusien adopté sous la pression des Verts en 2006. Les Delanoistes ont beau torturer les chiffres de mille manières, une annexe discrète renvoyée en fin de document montre qu'en 2001, quand ils ont pris le contrôle de la mairie, 600.000 mètres-carrés de surfaces neuves de tous types avaient été autorisés par la précédente équipe municipale. A leur arrivée et jusqu'en 2007 c'est l'effondrement : les surfaces baissent de près de moitié. Le regain de 2007 sera de courte durée car, de 2008 à 2010, la baisse reprend. Cette dernière année est toujours à un niveau un tiers inférieur à celui de 2001, neuf ans plus tôt. Quant à la résurgence de 2011, il s'agit d'autorisations de construire données dans le cadre des nouvelles Zac, du Nord-Est notamment, qui n'ont encore reçu que peu de concrétisations.
De plus, le logement privé est traqué : près de 60 % des surfaces désormais autorisées sont des HLM, histoire de verrouiller définitivement le système clientéliste qui s'est emparé de Paris.
La réalité est prosaïque. L'immobilier parisien d'habitation a été quasiment déserté par les promoteurs. Il se réduit pour l'essentiel à des achats et ventes entre particuliers d'unités de logement dans l'ancien et à des opérations de HLM menées par la ville pour des immeubles entiers. Du coup, le marché est facilement grippé puisque, par définition, les particuliers peuvent davantage attendre avant de vendre leur bien, lequel représente une part importante de leur patrimoine.
Les prix augmentent, les transactions se raréfient, seuls les heureux veinards choisis par la mairie et la préfecture s'en tirent s'ils gagnent à la tombola des HLM. Et le nombre de demandeurs de logements sociaux en attente ne cesse de s'accroître.
Devant l'échec complet de cette politique ruineuse d'inspiration bureaucratique, qui va absorber la somme colossale de 10 milliards d'euros en 13 ans, du fait des préemptions, les socialistes et assimilés fuient en avant : ils parlent désormais de contrôle des loyers et de réquisition, l'arsenal répressif ordinaire des régimes bureaucratiques aux abois.
Avec les transports et la culture, le logement est décidément l'un des pires échecs du delanoisme. il faudra beaucoup plus d'une communication pour le dissimuler ...
Une parfaite illustration des méfaits du socialisme municipal qui se fait marchand de biens.
Ainsi, elle fait état, en page 8 de son document, de 13620 logements autorisés en 4 ans (de 2009 à 2012) alors qu'une page 7 plus avant, ils étaient 17.078, soit 25 % de différence ! Cette prose de propagande est décidément difficile à comprendre ...
Mais passons. La triste réalité est, qu'en dehors des ZAC, les créations réelles de logements neufs sont très faibles, du fait notamment du coefficient d'occupation des sols malthusien adopté sous la pression des Verts en 2006. Les Delanoistes ont beau torturer les chiffres de mille manières, une annexe discrète renvoyée en fin de document montre qu'en 2001, quand ils ont pris le contrôle de la mairie, 600.000 mètres-carrés de surfaces neuves de tous types avaient été autorisés par la précédente équipe municipale. A leur arrivée et jusqu'en 2007 c'est l'effondrement : les surfaces baissent de près de moitié. Le regain de 2007 sera de courte durée car, de 2008 à 2010, la baisse reprend. Cette dernière année est toujours à un niveau un tiers inférieur à celui de 2001, neuf ans plus tôt. Quant à la résurgence de 2011, il s'agit d'autorisations de construire données dans le cadre des nouvelles Zac, du Nord-Est notamment, qui n'ont encore reçu que peu de concrétisations.
De plus, le logement privé est traqué : près de 60 % des surfaces désormais autorisées sont des HLM, histoire de verrouiller définitivement le système clientéliste qui s'est emparé de Paris.
La réalité est prosaïque. L'immobilier parisien d'habitation a été quasiment déserté par les promoteurs. Il se réduit pour l'essentiel à des achats et ventes entre particuliers d'unités de logement dans l'ancien et à des opérations de HLM menées par la ville pour des immeubles entiers. Du coup, le marché est facilement grippé puisque, par définition, les particuliers peuvent davantage attendre avant de vendre leur bien, lequel représente une part importante de leur patrimoine.
Les prix augmentent, les transactions se raréfient, seuls les heureux veinards choisis par la mairie et la préfecture s'en tirent s'ils gagnent à la tombola des HLM. Et le nombre de demandeurs de logements sociaux en attente ne cesse de s'accroître.
Devant l'échec complet de cette politique ruineuse d'inspiration bureaucratique, qui va absorber la somme colossale de 10 milliards d'euros en 13 ans, du fait des préemptions, les socialistes et assimilés fuient en avant : ils parlent désormais de contrôle des loyers et de réquisition, l'arsenal répressif ordinaire des régimes bureaucratiques aux abois.
Avec les transports et la culture, le logement est décidément l'un des pires échecs du delanoisme. il faudra beaucoup plus d'une communication pour le dissimuler ...
Une parfaite illustration des méfaits du socialisme municipal qui se fait marchand de biens.