L'entrepôt Macdonald, plus grand bâtiment de Paris, est bordé sur toute sa longueur par un viaduc qui permet d'en desservir le premier étage.
Deux rampes relient ce viaduc à la terre ferme : l'une, proche de la porte d'Aubervilliers, prend son appui sur les maréchaux pour accéder au viaduc et à la terrasse sommitale de l'entrepôt. La seconde, située 600 mètres plus à l'est, permet d'en descendre et rejoint le quai de la Gironde, actuellement en piteux état puisque, pour éviter son effondrement dans le canal Saint-Denis, il a été étayé pour une durée indéterminée sans qu'on connaisse les intentions de la mairie de Paris, muette sur le sujet.
Le conseil de Paris du 3 juillet 2009 a décidé d'acheter à RFF le viaduc et son terrain d'assise (17 633 M²) moyennant la somme de 12,25 M € à laquelle il faudra ajouter celle de 2,45 M € pour financer les travaux de démolition du viaduc et d'enlèvement des gravois par voie ferroviaire si possible comme le recommande la délibération DVD 2008-132.
Cette démolition permettra de construire la plate-forme du tramway après sa traversée de l'entrepôt Macdonald, au travers d'une percée, puisque le T3, au lieu de rester sagement sur les maréchaux , a décidé de suivre un tracé en forme de manivelle dont l'absurdité a été déjà dénoncée par l'association PBE ( Paris Banlieue Environnement ) et le Delanopolis.
Sur une courte distance, venant du quai branlant de la Gironde, le tramway- manivelle fera donc un virage à gauche pour s'engager dans la brèche, puis un à droite pour atteindre sa station, ensuite un autre à droite pour passer au travers du pont de la rue d'Aubervilliers et enfin un virage plein gauche pour revenir sur le bd Macdonald.
Tous ces virages, ce n'est bon ni pour les roues, ni pour les rails qui risquent une usure prématurée à cause des frottements répétés des unes sur les autres.
Reste une petite difficulté à surmonter pour ce tramway contortionniste et le Delanopolis se fait un plaisir de la souligner : celle de l'espace à conquérir entre le viaduc Macdonald et le pont de la rue d'aubervilliers. La mairie de Paris n'est pas propriétaire du terrain qui sépare le viaduc du pont qui appartient à RFF et qui constitue l'espace ferroviaire de la petite ceinture ... L'Etat volera-t-il au secours de ce projet absurde en forçant RFF à le céder ou en profitera-t-il pour siffler la fin de la récréation dans ce dossier qui risque de mettre Paris sur la paille ?
A suivre ...
Deux rampes relient ce viaduc à la terre ferme : l'une, proche de la porte d'Aubervilliers, prend son appui sur les maréchaux pour accéder au viaduc et à la terrasse sommitale de l'entrepôt. La seconde, située 600 mètres plus à l'est, permet d'en descendre et rejoint le quai de la Gironde, actuellement en piteux état puisque, pour éviter son effondrement dans le canal Saint-Denis, il a été étayé pour une durée indéterminée sans qu'on connaisse les intentions de la mairie de Paris, muette sur le sujet.
Le conseil de Paris du 3 juillet 2009 a décidé d'acheter à RFF le viaduc et son terrain d'assise (17 633 M²) moyennant la somme de 12,25 M € à laquelle il faudra ajouter celle de 2,45 M € pour financer les travaux de démolition du viaduc et d'enlèvement des gravois par voie ferroviaire si possible comme le recommande la délibération DVD 2008-132.
Cette démolition permettra de construire la plate-forme du tramway après sa traversée de l'entrepôt Macdonald, au travers d'une percée, puisque le T3, au lieu de rester sagement sur les maréchaux , a décidé de suivre un tracé en forme de manivelle dont l'absurdité a été déjà dénoncée par l'association PBE ( Paris Banlieue Environnement ) et le Delanopolis.
Sur une courte distance, venant du quai branlant de la Gironde, le tramway- manivelle fera donc un virage à gauche pour s'engager dans la brèche, puis un à droite pour atteindre sa station, ensuite un autre à droite pour passer au travers du pont de la rue d'Aubervilliers et enfin un virage plein gauche pour revenir sur le bd Macdonald.
Tous ces virages, ce n'est bon ni pour les roues, ni pour les rails qui risquent une usure prématurée à cause des frottements répétés des unes sur les autres.
Reste une petite difficulté à surmonter pour ce tramway contortionniste et le Delanopolis se fait un plaisir de la souligner : celle de l'espace à conquérir entre le viaduc Macdonald et le pont de la rue d'aubervilliers. La mairie de Paris n'est pas propriétaire du terrain qui sépare le viaduc du pont qui appartient à RFF et qui constitue l'espace ferroviaire de la petite ceinture ... L'Etat volera-t-il au secours de ce projet absurde en forçant RFF à le céder ou en profitera-t-il pour siffler la fin de la récréation dans ce dossier qui risque de mettre Paris sur la paille ?
A suivre ...