Ainsi, Delanoë & co se gobergent-ils, depuis quatre ans, d’avoir renoncé aux eaux en bouteille, écologiquement incorrectes, et de servir, en toute occasion, du « Château Bébert » en carafe design, bref de l’eau pompée dans les nappes phréatiques de la région et qui nous arrivent via nos robinets. C’est bien la preuve de leur engagement « eau » combien sincère en faveur du développement durable, disent-ils. Un vrai Grenelle de l’environnement municipal, clair comme de l’eau de source.
Autre symbole et temps fort de la municipalité : Paris Plage. Tous les ans, ce happening polluant est censé offrir du bonheur à ceux qui ne peuvent partir en vacances, tout en respectant lui aussi l’environnement. On nous bassine alors avec l’utilisation de la voie d’eau pour amener le sable, ou l’usage de matériaux recyclables dans les installations ouvertes au public.
Petit problème : pour distribuer de l’eau à Paris Plage et remplir les carafes, il est sans doute trop fatigant d’aller jusqu’aux robinets qui se trouvent à proximité de la voie expresse et de la place de l’Hôtel-de-ville et d’y installer des tuyaux. Comment faire, pourtant, pour respecter l’aquatiquement correct ?
Pardi ! La mairie a trouvé la réponse à cette angoissante question. Il suffit d’acheter des bombonnes d’eau "industrielle", de les cacher soigneusement à la vue du public et de remplir discrètement les carafes « Eau de Paris » de ce breuvage honteux. Mais c’était sans compter sans une de nos lectrices qui nous a envoyé une photo prise cet été ( cliquez ici) où l’on voit une pyramide de bombonnes, marquées du nom de leur fournisseur : la marque "Chateaud'eau". Et, dans la perspective, l’alignement des carafes et des autocollants « Eau de Paris » utilisés pour en maquiller la provenance réelle. Il suffit d’agrandir un peu le cliché et les détails apparaissent. En observant ce qui se passait à l’intérieur d’un seul de ces kiosques, on mesure que l’entourloupe avait un caractère quasi-industriel et coûteux.
Voilà, en vérité, un parfait résumé de la politique municipale. Seul compte le contenant, reprofilé à grands frais de communication. Le contenu n’est pas celui qu’on croit, c’est même son contraire. Et, pendant ce temps, Paris boit la tasse et les Parisiens trinquent, comme ils s’en apercevront en recevant l’an prochain leurs feuilles d’impôts locaux. Tchin !
Autre symbole et temps fort de la municipalité : Paris Plage. Tous les ans, ce happening polluant est censé offrir du bonheur à ceux qui ne peuvent partir en vacances, tout en respectant lui aussi l’environnement. On nous bassine alors avec l’utilisation de la voie d’eau pour amener le sable, ou l’usage de matériaux recyclables dans les installations ouvertes au public.
Petit problème : pour distribuer de l’eau à Paris Plage et remplir les carafes, il est sans doute trop fatigant d’aller jusqu’aux robinets qui se trouvent à proximité de la voie expresse et de la place de l’Hôtel-de-ville et d’y installer des tuyaux. Comment faire, pourtant, pour respecter l’aquatiquement correct ?
Pardi ! La mairie a trouvé la réponse à cette angoissante question. Il suffit d’acheter des bombonnes d’eau "industrielle", de les cacher soigneusement à la vue du public et de remplir discrètement les carafes « Eau de Paris » de ce breuvage honteux. Mais c’était sans compter sans une de nos lectrices qui nous a envoyé une photo prise cet été ( cliquez ici) où l’on voit une pyramide de bombonnes, marquées du nom de leur fournisseur : la marque "Chateaud'eau". Et, dans la perspective, l’alignement des carafes et des autocollants « Eau de Paris » utilisés pour en maquiller la provenance réelle. Il suffit d’agrandir un peu le cliché et les détails apparaissent. En observant ce qui se passait à l’intérieur d’un seul de ces kiosques, on mesure que l’entourloupe avait un caractère quasi-industriel et coûteux.
Voilà, en vérité, un parfait résumé de la politique municipale. Seul compte le contenant, reprofilé à grands frais de communication. Le contenu n’est pas celui qu’on croit, c’est même son contraire. Et, pendant ce temps, Paris boit la tasse et les Parisiens trinquent, comme ils s’en apercevront en recevant l’an prochain leurs feuilles d’impôts locaux. Tchin !