C’était décidé dès hier soir. Demain, il ferait beau et je prendrais ma bicyclette pour aller au bureau. Oui, MON vélo, pas ce truc pour ceux qui confondent circuler et se promener.
J’ai déjà suffisamment horreur des transports en commun sans, en plus, être obligé d’aller à la selle en une sorte de colocation en (léger, enfin ça dépend…) différé. J’interrogeai mon iPhone qui me proposa un itinéraire rapide ou calme.
Par calme, il faut comprendre une série de rues étroites, de préférence prises à contresens. Calme ne veut pas dire sans danger, simplement lent (feux rouges, piétons en plein milieu de la rue en train de jacasser, scooters, et voitures impatientes, on peut les comprendre). Calme veut dire « pétris de bons sentiments », comme le nouveau nom de la place de la République que j’ai renommée place des bons sentiments ( ou des bisounours, si vous préférez).
Par rapide, il faut comprendre dans le sur-bruit, bousculé par les scooters, chahuté par les feux rouges habilement dé-synchronisés pour enquiquiner les automobilistes et les vélos tout à la fois. De ce point de vue là, un vrai succès !
Bref, ce matin, j’ai choisi l’itinéraire rapide…
En ayant scrupuleusement respecté les feux (rouges, qu’est-ce que vous croyez ?), j’ai mis à peine une demi-heure pour faire cinq kilomètres : un record ! Arrivé en nage, je me suis promis d’essayer l’itinéraire calme au retour.
Ce soir, je n’ai pas été déçu. Croisant les bobos-socialos, éco-responsables, républicains, festifs, citoyens et solidaires (je crois n’avoir oublié personne) mêlés aux touristes, coursiers pressés et flics ramollis (sauf pour interpeler le quidam en costar-cravate ayant brûlé un feu par inadvertance, pas le chevelu crasseux pour qui ces loupiotes ne sont que de vagues accessoires sans grande importance, ni la pépé délurée ou ingénue), j’ai mis à peine trois quarts d’heure pour faire cinq kilomètres : un record ! Arrivé en nage… la suite vous la connaissez.
Les parisiennes - ne les oublions pas de crainte qu’elles ne me livrent un procès - et les parisiens avaient besoin de transports en commun de masse, rapides, confortables et silencieux.
Qu’ont produit Delanoë, Huchon et leurs copains au premier rang desquels siège (excellent) le dénommé Baupin ? Je vous le demande.
Un truc médiatique pour touristes ou bobos-baladeurs dont l’objectif sous-jacent - donc inavoué - était et reste de placer des obstacles devant les bagnoles qu’ils ont en horreur (Delanoë, moins depuis qu’il vieillit et qu’il a sans doute des douleurs). N’ayant jamais réellement travaillé de leur vie, ni rendu service à personne, il n’ont pas besoin d’auto : leurs tribunes sont à proximité de leurs domiciles et puis, en cas de besoin, il reste les chauffeurs et les pimpons.
Ainsi donc, j’espère que vous ne perdez pas le fil, en créant des rythmes antagonistes, on génère des blocages des accidents. Certains mortels. Qu’importe, c’est pour la cause (ça ne vous rappelle rien ? Moi si, et ça me glace le sang. Regardez du côté du sieur Brossat, dans un autre genre totalitaire, c’est bien aussi).
Demain, je reprendrai le métro, avec ses gens qui font la gueule, les rombières prêtes à tuer pour s’asseoir et les tapeurs de toute sorte. Sans parler des odeurs. Je n’y serai pas moins en nage, mais ça sera moins dangereux et je ne perdrai pas mon temps à mettre mon antivol.
Comme disait Philippe Meyer (Dieu pourtant qu’il m’agace celui-là) "je vous souhaite le bonsoir, nous vivons une époque moderne ! »
Xavier LAVERDANT
J’ai déjà suffisamment horreur des transports en commun sans, en plus, être obligé d’aller à la selle en une sorte de colocation en (léger, enfin ça dépend…) différé. J’interrogeai mon iPhone qui me proposa un itinéraire rapide ou calme.
Par calme, il faut comprendre une série de rues étroites, de préférence prises à contresens. Calme ne veut pas dire sans danger, simplement lent (feux rouges, piétons en plein milieu de la rue en train de jacasser, scooters, et voitures impatientes, on peut les comprendre). Calme veut dire « pétris de bons sentiments », comme le nouveau nom de la place de la République que j’ai renommée place des bons sentiments ( ou des bisounours, si vous préférez).
Par rapide, il faut comprendre dans le sur-bruit, bousculé par les scooters, chahuté par les feux rouges habilement dé-synchronisés pour enquiquiner les automobilistes et les vélos tout à la fois. De ce point de vue là, un vrai succès !
Bref, ce matin, j’ai choisi l’itinéraire rapide…
En ayant scrupuleusement respecté les feux (rouges, qu’est-ce que vous croyez ?), j’ai mis à peine une demi-heure pour faire cinq kilomètres : un record ! Arrivé en nage, je me suis promis d’essayer l’itinéraire calme au retour.
Ce soir, je n’ai pas été déçu. Croisant les bobos-socialos, éco-responsables, républicains, festifs, citoyens et solidaires (je crois n’avoir oublié personne) mêlés aux touristes, coursiers pressés et flics ramollis (sauf pour interpeler le quidam en costar-cravate ayant brûlé un feu par inadvertance, pas le chevelu crasseux pour qui ces loupiotes ne sont que de vagues accessoires sans grande importance, ni la pépé délurée ou ingénue), j’ai mis à peine trois quarts d’heure pour faire cinq kilomètres : un record ! Arrivé en nage… la suite vous la connaissez.
Les parisiennes - ne les oublions pas de crainte qu’elles ne me livrent un procès - et les parisiens avaient besoin de transports en commun de masse, rapides, confortables et silencieux.
Qu’ont produit Delanoë, Huchon et leurs copains au premier rang desquels siège (excellent) le dénommé Baupin ? Je vous le demande.
Un truc médiatique pour touristes ou bobos-baladeurs dont l’objectif sous-jacent - donc inavoué - était et reste de placer des obstacles devant les bagnoles qu’ils ont en horreur (Delanoë, moins depuis qu’il vieillit et qu’il a sans doute des douleurs). N’ayant jamais réellement travaillé de leur vie, ni rendu service à personne, il n’ont pas besoin d’auto : leurs tribunes sont à proximité de leurs domiciles et puis, en cas de besoin, il reste les chauffeurs et les pimpons.
Ainsi donc, j’espère que vous ne perdez pas le fil, en créant des rythmes antagonistes, on génère des blocages des accidents. Certains mortels. Qu’importe, c’est pour la cause (ça ne vous rappelle rien ? Moi si, et ça me glace le sang. Regardez du côté du sieur Brossat, dans un autre genre totalitaire, c’est bien aussi).
Demain, je reprendrai le métro, avec ses gens qui font la gueule, les rombières prêtes à tuer pour s’asseoir et les tapeurs de toute sorte. Sans parler des odeurs. Je n’y serai pas moins en nage, mais ça sera moins dangereux et je ne perdrai pas mon temps à mettre mon antivol.
Comme disait Philippe Meyer (Dieu pourtant qu’il m’agace celui-là) "je vous souhaite le bonsoir, nous vivons une époque moderne ! »
Xavier LAVERDANT