Non, il ne s’agit pas de vicieux zéphyrs qui emporteraient au loin les édicules de Paris plage. Ni d’un jeu de mot facile sur l’avenue désertée par les touristes chinois depuis la citoyenneté d’honneur conférée au Dalaï Lama.
Alizé, c’est le nom du nouveau logiciel de gestion des paiements adopté par la ville de Paris.
Le 20 juin, le Moniteur évoquait "d'importants retards de paiement" de ses fournisseurs par la Ville de Paris. Jeudi 17 juillet, Le Parisien a confirmé l'ampleur des dysfonctionnements de ce système informatique. Mis en place depuis 2006 et censé être opérationnel depuis février 2008, ce bel outil à 6 millions d'euros connaît de tels ratés qu’il strangule les prestataires de chantiers parisiens lourdement endettés. Les entreprises qui travaillent sur la rénovation de Saint Sulpice ont ainsi décidé de lever le pied. La mairie a promis de reprendre les paiements et de les assortir d’indemnités de retard que le contribuable parisien se fera un plaisir de financer par ses impôts.
Soyons « fair play », ce n’est pas la première fois en France que la mise en place d’un nouveau logiciel plonge une administration dans la panade. Simplement, il vaudrait mieux que le maire de Paris évite à l’avenir de dénoncer à tout bout de champ le manque de professionnalisme de l’Etat.
Alizé, c’est le nom du nouveau logiciel de gestion des paiements adopté par la ville de Paris.
Le 20 juin, le Moniteur évoquait "d'importants retards de paiement" de ses fournisseurs par la Ville de Paris. Jeudi 17 juillet, Le Parisien a confirmé l'ampleur des dysfonctionnements de ce système informatique. Mis en place depuis 2006 et censé être opérationnel depuis février 2008, ce bel outil à 6 millions d'euros connaît de tels ratés qu’il strangule les prestataires de chantiers parisiens lourdement endettés. Les entreprises qui travaillent sur la rénovation de Saint Sulpice ont ainsi décidé de lever le pied. La mairie a promis de reprendre les paiements et de les assortir d’indemnités de retard que le contribuable parisien se fera un plaisir de financer par ses impôts.
Soyons « fair play », ce n’est pas la première fois en France que la mise en place d’un nouveau logiciel plonge une administration dans la panade. Simplement, il vaudrait mieux que le maire de Paris évite à l’avenir de dénoncer à tout bout de champ le manque de professionnalisme de l’Etat.