PLU = LVMH : la dernière équation juridique parisienne en date.
Comme vous l'avait récemment expliqué le Delanopolis, la mairie de Paris est dans la panade du fait d'un arrêt de la Cour administrative d'appel qui annule les dispositions du PLU relatives à la protection des espaces boisés, beaucoup trop floues aux yeux des magistrats ( voir en cliquant ici).
Tout cela chagrine LVMH qui entend faire construire sa fondation de 46 mètres de hauteur à côté du jardin d'acclimatation. Qu'à cela ne tienne, en un temps record Delanoë fait repasser au vote une procédure de révision du PLU.
Son prétexte : du fait de l'annulation par la Cour administrative, ces espaces verts seraient désormais moins bien protégés et il faudrait agir vite. Ah bon ? Mais, si le Delanopolis ne s'abuse, c'est pourtant la mairie de Paris qui délivre les permis de construire, non ? Et elle n'aurait pas, si elle le veut, dans l'arsenal des mesures protectrices en vigueur depuis longtemps pour le bois de Boulogne, les moyens de refuser une autorisation qui mettrait en péril ce site ? Vaste plaisanterie !
L'agitation qui règne à l'hôtel de ville sur le sujet, sans que curieusement les Verts ne s'en émeuvent, n'a en réalité d'autre objectif que de voler au secours de l'homme le plus riche de France, qui en a sans nul doute tellement besoin.
A ce propos, une dernière question : où iront donc se garer les centaines de véhicules qu'attirera la fondation LVMH, dans les abords d'un jardin d'acclimatation déjà saturés le week-end ? Le bois de Boulogne est bien protégé, c'est sûr ...
Comme vous l'avait récemment expliqué le Delanopolis, la mairie de Paris est dans la panade du fait d'un arrêt de la Cour administrative d'appel qui annule les dispositions du PLU relatives à la protection des espaces boisés, beaucoup trop floues aux yeux des magistrats ( voir en cliquant ici).
Tout cela chagrine LVMH qui entend faire construire sa fondation de 46 mètres de hauteur à côté du jardin d'acclimatation. Qu'à cela ne tienne, en un temps record Delanoë fait repasser au vote une procédure de révision du PLU.
Son prétexte : du fait de l'annulation par la Cour administrative, ces espaces verts seraient désormais moins bien protégés et il faudrait agir vite. Ah bon ? Mais, si le Delanopolis ne s'abuse, c'est pourtant la mairie de Paris qui délivre les permis de construire, non ? Et elle n'aurait pas, si elle le veut, dans l'arsenal des mesures protectrices en vigueur depuis longtemps pour le bois de Boulogne, les moyens de refuser une autorisation qui mettrait en péril ce site ? Vaste plaisanterie !
L'agitation qui règne à l'hôtel de ville sur le sujet, sans que curieusement les Verts ne s'en émeuvent, n'a en réalité d'autre objectif que de voler au secours de l'homme le plus riche de France, qui en a sans nul doute tellement besoin.
A ce propos, une dernière question : où iront donc se garer les centaines de véhicules qu'attirera la fondation LVMH, dans les abords d'un jardin d'acclimatation déjà saturés le week-end ? Le bois de Boulogne est bien protégé, c'est sûr ...