Vous retrouverez ci-dessus la carte de ce jardin d'Eden, telle qu'elle ressortait de la propagande municipale.
Ne retenons que quelques exemples de ce vaste exercice d'enfumage :
- dès 2010 une ligne de tramway, faisant le tour complet de Paris était en service ! Plus c’est gros, plus ça passe. La région Ile-de-France a compris le truc et vient de le réutiliser puisque, depuis plusieurs semaines, elle a tapissé les murs du métro d’annonces d’ouverture de 5 nouvelles lignes de tramway pour dans ... 4 ans (dont le fameux prolongement du tramway parisien), c'est-à-dire après les élections régionales ! Quand on connait toutes les incertitudes techniques qui pèsent encore sur l'arrivée du T 3 à la porte de la Chapelle ( voir en cliquant ici l'inventaire exhaustif contenu dans un recours gracieux ) , on se dit qu'en matière de propagande rien n'est impossible ;
- encore plus fort, une seconde rocade de tramway devait également être créée en 2010 pour relier les gares. Mi 2009, aucune étude sérieuse n’a encore été réalisée sur le sujet ;
- des trains de marchandises devaient emprunter les lignes SNCF de la petite ceinture. Là encore, on se demande comment ce schéma pouvait être évoqué alors même qu’aucune étude ni concertation n’ont été lancées ;
- en outre, le centre ville devait être purement et simplement interdit à la circulation. Transformer Paris en ville musée, tel était l’objectif ;
- les principales portes d’entrées dans Paris devaient être réaménagées, on les attend toujours ;
- des villages bucoliques fleurissaient à Ménilmontant, La butte-aux-Cailles, Montmartre, aux Batignolles, etc ;
- cerise sur le gâteau et grand symbole du volontarisme delanoesque contre la voiture : il devait y avoir 250 kilomètres de couloirs de bus protégés, soit tout de même plus de 40% du réseau ! Aujourd’hui, quand on veut connaître le bilan réel, le site « paris.fr » (Déplacements-Projets et réalisations-Couloirs de bus) indique, de façon laconique, « Mise à jour en cours ». Une façon de jeter un voile pudique sur le faible niveau des réalisations par rapport aux annonces sur ce qui fut pourtant le premier symbole de l’action anti-pollution de l’Hôtel-de-Ville.
Face à cet échec, la mairie s'arrange pour manipuler les chiffres. Elle multiplie le kilométrage de couloirs de bus par le nombre de lignes qui y passent pour gonfler le résultat. Ainsi, une section de 3 kilomètres où circulent 3 bus compte pour 9 kilomètres de couloirs et permet à la ville de faire de la gonflette dans ses dossiers.
« Je dis ce que je fais, je fais ce que je dis » était la phrase fétiche de Delanoë lors des dernières élections municipales. "Moins j'en fais, plus j'en parle" aurait été plus approprié.
Ne retenons que quelques exemples de ce vaste exercice d'enfumage :
- dès 2010 une ligne de tramway, faisant le tour complet de Paris était en service ! Plus c’est gros, plus ça passe. La région Ile-de-France a compris le truc et vient de le réutiliser puisque, depuis plusieurs semaines, elle a tapissé les murs du métro d’annonces d’ouverture de 5 nouvelles lignes de tramway pour dans ... 4 ans (dont le fameux prolongement du tramway parisien), c'est-à-dire après les élections régionales ! Quand on connait toutes les incertitudes techniques qui pèsent encore sur l'arrivée du T 3 à la porte de la Chapelle ( voir en cliquant ici l'inventaire exhaustif contenu dans un recours gracieux ) , on se dit qu'en matière de propagande rien n'est impossible ;
- encore plus fort, une seconde rocade de tramway devait également être créée en 2010 pour relier les gares. Mi 2009, aucune étude sérieuse n’a encore été réalisée sur le sujet ;
- des trains de marchandises devaient emprunter les lignes SNCF de la petite ceinture. Là encore, on se demande comment ce schéma pouvait être évoqué alors même qu’aucune étude ni concertation n’ont été lancées ;
- en outre, le centre ville devait être purement et simplement interdit à la circulation. Transformer Paris en ville musée, tel était l’objectif ;
- les principales portes d’entrées dans Paris devaient être réaménagées, on les attend toujours ;
- des villages bucoliques fleurissaient à Ménilmontant, La butte-aux-Cailles, Montmartre, aux Batignolles, etc ;
- cerise sur le gâteau et grand symbole du volontarisme delanoesque contre la voiture : il devait y avoir 250 kilomètres de couloirs de bus protégés, soit tout de même plus de 40% du réseau ! Aujourd’hui, quand on veut connaître le bilan réel, le site « paris.fr » (Déplacements-Projets et réalisations-Couloirs de bus) indique, de façon laconique, « Mise à jour en cours ». Une façon de jeter un voile pudique sur le faible niveau des réalisations par rapport aux annonces sur ce qui fut pourtant le premier symbole de l’action anti-pollution de l’Hôtel-de-Ville.
Face à cet échec, la mairie s'arrange pour manipuler les chiffres. Elle multiplie le kilométrage de couloirs de bus par le nombre de lignes qui y passent pour gonfler le résultat. Ainsi, une section de 3 kilomètres où circulent 3 bus compte pour 9 kilomètres de couloirs et permet à la ville de faire de la gonflette dans ses dossiers.
« Je dis ce que je fais, je fais ce que je dis » était la phrase fétiche de Delanoë lors des dernières élections municipales. "Moins j'en fais, plus j'en parle" aurait été plus approprié.