"Rapportées par une bibliothécaire de l'établissement jeunesse Brochant, dans le 17e, ces quelques lignes laissées par un usager : « Le personnel fait un peu trop la tête ici. » Et pour cause : premières victimes des restrictions de budget, les bibliothécaires se sont réunis, à l'appel de l'intersyndicale CGT/CFDT, pour donner de la voix lors du séminaire des chefs d'établissement, à Marguerite Duras, dans le 20e.
La menace des CRS planait, il n'y aura finalement que trois fonctionnaires des RG : restriction des budgets, ou peut-être, tout simplement, la pluie qui frappe dru dès 9 heures du matin. De leur côté, une cinquantaine d'employés des établissements de prêt se sont retrouvé devant les portes de la bibliothèque (en réalité ils étaient plutôt autour de quatre vingt, NdR) : « Avec le manque de moyens, cela devient difficile d'assurer ne serait-ce qu'un service public minimum » s'alarme une bibliothécaire de chez Yourcenar (15e) accompagnée de deux collègues. « Nous tournons en permanence sur 40 postes, alors que 45 étaient prévus à l'origine. »
« Ce n'est pas une manifestation » précise étrangement Frédéric Dumas, secrétaire de section au sein de la CFDT, « parce que les gens qui sont dans la salle nous sont favorables ». Au fond de la bibliothèque se tient un séminaire qui rassemble les chefs d'établissement, très au fait des problèmes du personnel, mais aussi François Brouat, directeur des Affaires culturelles, la responsable du bureau des bibliothèques et de la lecture, Mme Villedieu, et Francis Pilon, sous-directeur de l'éducation artistique et des pratiques culturelles.
Le personnel des bibliothèques ne tenait pas à chahuter à tout prix le séminaire : « On ne condamne pas la politique culturelle de la Ville, qui reste noble, mais l'absence de moyens, qui la rend extrêmement bancale » explique Frédéric Dumas. La fermeture, pour la première fois, de la bibliothèque jeunesse de l'Île Saint-Louis pendant les vacances scolaires, en est une triste démonstration pour Bertrand Pieri, de la CGT. D'autant plus que ce sont les prêts jeunesse qui remportent le plus de succès... (voir notre actualitté)
Les réponses, du côté de la Mairie, sont lapidaires : face au personnel et aux chefs d'établissement, François Brouat signale que « le budget de la Ville est difficile à mettre en place », mais que les revendications de tous sont « connues ». Pas encore reconnues, cependant..."
Ah, si ces damnés bibliothécaires avaient la bonne idée de se déguiser pour Noël en communicants, ils seraient mieux habillés pour l'hiver !
Voir LA .
La menace des CRS planait, il n'y aura finalement que trois fonctionnaires des RG : restriction des budgets, ou peut-être, tout simplement, la pluie qui frappe dru dès 9 heures du matin. De leur côté, une cinquantaine d'employés des établissements de prêt se sont retrouvé devant les portes de la bibliothèque (en réalité ils étaient plutôt autour de quatre vingt, NdR) : « Avec le manque de moyens, cela devient difficile d'assurer ne serait-ce qu'un service public minimum » s'alarme une bibliothécaire de chez Yourcenar (15e) accompagnée de deux collègues. « Nous tournons en permanence sur 40 postes, alors que 45 étaient prévus à l'origine. »
« Ce n'est pas une manifestation » précise étrangement Frédéric Dumas, secrétaire de section au sein de la CFDT, « parce que les gens qui sont dans la salle nous sont favorables ». Au fond de la bibliothèque se tient un séminaire qui rassemble les chefs d'établissement, très au fait des problèmes du personnel, mais aussi François Brouat, directeur des Affaires culturelles, la responsable du bureau des bibliothèques et de la lecture, Mme Villedieu, et Francis Pilon, sous-directeur de l'éducation artistique et des pratiques culturelles.
Le personnel des bibliothèques ne tenait pas à chahuter à tout prix le séminaire : « On ne condamne pas la politique culturelle de la Ville, qui reste noble, mais l'absence de moyens, qui la rend extrêmement bancale » explique Frédéric Dumas. La fermeture, pour la première fois, de la bibliothèque jeunesse de l'Île Saint-Louis pendant les vacances scolaires, en est une triste démonstration pour Bertrand Pieri, de la CGT. D'autant plus que ce sont les prêts jeunesse qui remportent le plus de succès... (voir notre actualitté)
Les réponses, du côté de la Mairie, sont lapidaires : face au personnel et aux chefs d'établissement, François Brouat signale que « le budget de la Ville est difficile à mettre en place », mais que les revendications de tous sont « connues ». Pas encore reconnues, cependant..."
Ah, si ces damnés bibliothécaires avaient la bonne idée de se déguiser pour Noël en communicants, ils seraient mieux habillés pour l'hiver !
Voir LA .