"Dernière provocation en date de la direction du musée : sucrer un quart d’heure de pause déjeuner pour les agents !
Le climat est lourd, très lourd au musée du Petit Palais (VIIIe) : manipulations, intimidations, menaces sont le quotidien des agents….
Lesquels sont au bord de l'explosion sociale. A tel point qu’un préavis de grève a été déposé pour le 28 septembre jour de l'inauguration de la prochaine exposition consacrée à Oscar Wilde.
Le feu couve depuis un moment. Notamment depuis que les agents ont été contraints de réclamer leurs heures supplémentaires, lesquelles n’avaient pas été payées depuis plusieurs mois. Les personnels furieux n’hésitaient pas d’ailleurs à considérer leur direction comme étant « incompétente ».
Ambiance...
Puis, la direction du musée décida sans préavis de retirer les protections entourant les œuvres. Une décision qui eu pour conséquence de voir les personnels de la surveillance empêcher continuellement les visiteurs de toucher tableaux et statuts jusque là protégés. Une situation qui faisait dire aux agents « que les œuvres n’appartenaient pas au secrétaire général du musée ». Pas faux. Mais surtout, vu le sous-effectif récurrent, devenu de plus en plus compliqué à gérer.
Toutefois au lieu de faire profil bas, la direction du Petit Palais a préféré en rajouter une couche. Histoire peut être d’emmerder Paris-Musée, l’établissement public en charge des musées municipaux de la capitale et de son président Bruno Julliard ? Car cette fois c’est une note interne qui met le feu au poudre. Il est vrai que celle-ci ratiboise, rien de moins, quinze minutes sur le temps de pause déjeuner des personnels, que ce soient ceux en charge de la surveillance ou ceux en charge de l’administratif en leur interdisant d’aller à la cantine de l’Hôtel de Ville, la seule désormais prévue par la mairie de Paris pour accueillir les personnels du musée du Petit-Palais.
« Depuis la fermeture de la cantine du Louvre les agents du musée ne bénéficient plus de solution de restauration à proximité » ose affirmer la note du SG. Lequel ne semble pas très à l’aise avec la vérité sur ce coup là. D’abord la fameuse cantine du Louvre….est fermée depuis deux ans et demi ! Il était donc temps que la direction du musée prenne les choses en mains. Sauf que les agents ont juste deux stations de métro supplémentaires pour utiliser, une autre cantine de la Ville de Paris, celle de l’Hôtel de Ville, qui n’est donc pas moins « de proximité » que celle du Louvre puisque En gros, on est passé de 20 minutes à vingt trois minutes de trajet.
De son côté, croyant se la jouer maligne, la direction du musée, sans en parler aux personnels concernés, a décidé d'utiliser sa botte secrète. « Afin de pallier cette difficulté, une convention a été passée avec le ministère de l’intérieur pour autoriser l’accès des personnels du Petit Palais à leur site de restauration ». Petit problème : la cantine des pandores, située rue Cambacéres se trouve.... à au moins vingt minutes elle aussi ! Et à pieds qui plus est puisqu’il n’y a pas de transport ! Plutôt gênant quand on sait qu’il y a une forte proportion d’agents de la ville qui ont été reclassés dans les musées pour motif médical...
C'est alors, ultime provocation, que la direction du Petit Palais a décidé de se la jouer mesquine en s’appuyant sur sa fameuse convention passée avec la Place Beauvau : « les agents bénéficiant désormais d’un restaurant administratif à proximité du musée, le délai de route est maintenant diminué d’un quart d’heure ». Tchak. Bref, ça gueule sévère aussi bien dans les salles que dans les bureaux. On les comprend. Les agents ont donc décidé de se mettre en grève pour exprimer leur colère et leur défiance."
Lire aussi ICI.
Le climat est lourd, très lourd au musée du Petit Palais (VIIIe) : manipulations, intimidations, menaces sont le quotidien des agents….
Lesquels sont au bord de l'explosion sociale. A tel point qu’un préavis de grève a été déposé pour le 28 septembre jour de l'inauguration de la prochaine exposition consacrée à Oscar Wilde.
Le feu couve depuis un moment. Notamment depuis que les agents ont été contraints de réclamer leurs heures supplémentaires, lesquelles n’avaient pas été payées depuis plusieurs mois. Les personnels furieux n’hésitaient pas d’ailleurs à considérer leur direction comme étant « incompétente ».
Ambiance...
Puis, la direction du musée décida sans préavis de retirer les protections entourant les œuvres. Une décision qui eu pour conséquence de voir les personnels de la surveillance empêcher continuellement les visiteurs de toucher tableaux et statuts jusque là protégés. Une situation qui faisait dire aux agents « que les œuvres n’appartenaient pas au secrétaire général du musée ». Pas faux. Mais surtout, vu le sous-effectif récurrent, devenu de plus en plus compliqué à gérer.
Toutefois au lieu de faire profil bas, la direction du Petit Palais a préféré en rajouter une couche. Histoire peut être d’emmerder Paris-Musée, l’établissement public en charge des musées municipaux de la capitale et de son président Bruno Julliard ? Car cette fois c’est une note interne qui met le feu au poudre. Il est vrai que celle-ci ratiboise, rien de moins, quinze minutes sur le temps de pause déjeuner des personnels, que ce soient ceux en charge de la surveillance ou ceux en charge de l’administratif en leur interdisant d’aller à la cantine de l’Hôtel de Ville, la seule désormais prévue par la mairie de Paris pour accueillir les personnels du musée du Petit-Palais.
« Depuis la fermeture de la cantine du Louvre les agents du musée ne bénéficient plus de solution de restauration à proximité » ose affirmer la note du SG. Lequel ne semble pas très à l’aise avec la vérité sur ce coup là. D’abord la fameuse cantine du Louvre….est fermée depuis deux ans et demi ! Il était donc temps que la direction du musée prenne les choses en mains. Sauf que les agents ont juste deux stations de métro supplémentaires pour utiliser, une autre cantine de la Ville de Paris, celle de l’Hôtel de Ville, qui n’est donc pas moins « de proximité » que celle du Louvre puisque En gros, on est passé de 20 minutes à vingt trois minutes de trajet.
De son côté, croyant se la jouer maligne, la direction du musée, sans en parler aux personnels concernés, a décidé d'utiliser sa botte secrète. « Afin de pallier cette difficulté, une convention a été passée avec le ministère de l’intérieur pour autoriser l’accès des personnels du Petit Palais à leur site de restauration ». Petit problème : la cantine des pandores, située rue Cambacéres se trouve.... à au moins vingt minutes elle aussi ! Et à pieds qui plus est puisqu’il n’y a pas de transport ! Plutôt gênant quand on sait qu’il y a une forte proportion d’agents de la ville qui ont été reclassés dans les musées pour motif médical...
C'est alors, ultime provocation, que la direction du Petit Palais a décidé de se la jouer mesquine en s’appuyant sur sa fameuse convention passée avec la Place Beauvau : « les agents bénéficiant désormais d’un restaurant administratif à proximité du musée, le délai de route est maintenant diminué d’un quart d’heure ». Tchak. Bref, ça gueule sévère aussi bien dans les salles que dans les bureaux. On les comprend. Les agents ont donc décidé de se mettre en grève pour exprimer leur colère et leur défiance."
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