Politique culturelle parisienne : pingrerie et dilapidation pour mamelles !
La Chambre régionale des comptes d'Île-de-France a rendu il y a peu un rapport qui étrille le bilan de la politique culturelle de Delanoë et d'Hidalgo, notamment en matière muséale. La gratuité de l'accès aux collections permanentes est un échec, les expositions rencontrent moins de succès que celles organisées par l'Etat et le Fonds municipal d'art contemporain ne sait même plus où nombre de ses oeuvres se trouvent.
Tout cela, ainsi que les gaspillages à grande échelle du 104 et autres joyeusetés, nos lecteurs en étaient informés depuis plus de 5 ans.
Mais, au détour d'un article du Journal des arts sur les crédits d'acquisition des musées en France, une information nous est parvenue, presque incroyable : les fonds dont dispose l'ensemble des 14 musées municipaux pour leurs achats se sont élevés en 2012 à ...1 million d'euros ! Sachant que le Musée d'art moderne de la ville en concentre près de la moitié, des établissements comme le Petit palais, par exemple, n'ont même plus de quoi se payer un tableau de petit maître. Dire qu'il est question du Musée des beaux-arts de la ville de Paris ...
Pendant ce temps, Nuit blanche et autres happenings vont continuer d'absorber les crédits.
Décidément, la politique culturelle parisienne doit être d'urgence guérie de la com' et de l'esbroufe pour retrouver ses fondamentaux : permettre au plus de gens possible de découvrir le nombre le plus élevé possible d'oeuvres de toute nature. C'est cela le vrai populaire.
Le Génie de la com' s'emparant des beaux-arts (allégorie du début du 21ème siècle)
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