C’est reparti ! La liturgie balnéo-festive de Paris-Plage sera célébrée cette année, comme tous les ans depuis 2002, sur les bords de Seine. Enfin… pas partout puisque le maire du 13ème arrondissement est, paraît-il, malheureux de ne pas avoir droit, ce coup-ci, à son pâté de sable et son palmier. Pauvre garçon.
Un autre bilan n’est, en revanche, jamais dressé : celui du coût environnemental de ce happening urbain. Toujours prompte à dégoiser sur le sujet quand ça l’arrange, en invoquant par exemple la mortalité due à la pollution pour massacrer les boulevards haussmanniens avec des aménagements qui ne la réduisent pas, la mairie est étrangement muette sur cette question.
Mais, pour amener ces 2.000 tonnes de sable, ces cahutes et tous ces équipements au coeur de la ville, il faut des norias de camions et de bulldozers. Et le chaos sur les quais hauts. Tout ça pour trois petites semaines. Une courte vidéo tournée par LibéLabo donne (involontairement ?) une idée des nuisances que cela engendre (voir ici. Et ne parlons pas des brumisateurs et autres groupes électrogènes qui fonctionnent en horaires élargis ou des tonnes de déchets à évacuer tous les jours.
Mais ne chipotons pas, la « fêêêêête », ça n’a pas de prix.
Un autre bilan n’est, en revanche, jamais dressé : celui du coût environnemental de ce happening urbain. Toujours prompte à dégoiser sur le sujet quand ça l’arrange, en invoquant par exemple la mortalité due à la pollution pour massacrer les boulevards haussmanniens avec des aménagements qui ne la réduisent pas, la mairie est étrangement muette sur cette question.
Mais, pour amener ces 2.000 tonnes de sable, ces cahutes et tous ces équipements au coeur de la ville, il faut des norias de camions et de bulldozers. Et le chaos sur les quais hauts. Tout ça pour trois petites semaines. Une courte vidéo tournée par LibéLabo donne (involontairement ?) une idée des nuisances que cela engendre (voir ici. Et ne parlons pas des brumisateurs et autres groupes électrogènes qui fonctionnent en horaires élargis ou des tonnes de déchets à évacuer tous les jours.
Mais ne chipotons pas, la « fêêêêête », ça n’a pas de prix.