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Qu'est-ce qui a pu donc justifier que le pseudo redresseur de torts de la mairie se rallie à cet arrangement fort accommodant ? Agorax envisage un chantage sur Delanoë. C'est sans doute exagérer la perversité gouvernementale, bien plus grande dans l'imaginaire de la gauche que dans la réalité. Il suffit de voir la piètre défense de Woerth pour se dire que, du temps de Mitterrand ou Chirac, cette affaire largement gonflée aurait fait "pschitt".
Nous avancions ici, récemment, l'hypothèse, corroborée par la chronologie, d'une sorte de cessez-le-feu recherché par Delanoë dans l'affaire à tiroir de Jean Bouin, où les soupçons de prise illégale d'intérêt et favoritisme sont plus que lourds. Notre ami Jean-Marie Saugey y voyait plutôt un jeu de billard à trois bandes destiné à plomber le PS pour les présidentielles, dès lors que Delanoë aurait fait son deuil de sa propre candidature. C'est peut-être un peu trop pervers.
Mettons qu'il y ait une forme de pluralité de cause : la volonté de mettre de l'huile dans les rouages des relations avec l'Etat à un moment où, sur de nombreux dossiers (Halles, tramway, Jean Bouin) sa bienveillance est nécessaire. Et, concomitamment, le fait que cet accord pouvait faire passer Delanoë pour un personnage magnanime et dénué de goût pour la vengeance tout en lui permettant de se présenter comme le gardien des intérêts financiers de Parisiens à un moment où il les accable d'impôts destinés à financer ses gaspillages. Bref, sur le papier, que du bénef'. Mais les Verts, plus quelques ennemis internes au PS sans doute, ont décidé de ne pas le laisser jouer de ce registre et, pour une fois, l'opinion ne s'y est pas (trop) trompée.
Qu'est-ce qui a pu donc justifier que le pseudo redresseur de torts de la mairie se rallie à cet arrangement fort accommodant ? Agorax envisage un chantage sur Delanoë. C'est sans doute exagérer la perversité gouvernementale, bien plus grande dans l'imaginaire de la gauche que dans la réalité. Il suffit de voir la piètre défense de Woerth pour se dire que, du temps de Mitterrand ou Chirac, cette affaire largement gonflée aurait fait "pschitt".
Nous avancions ici, récemment, l'hypothèse, corroborée par la chronologie, d'une sorte de cessez-le-feu recherché par Delanoë dans l'affaire à tiroir de Jean Bouin, où les soupçons de prise illégale d'intérêt et favoritisme sont plus que lourds. Notre ami Jean-Marie Saugey y voyait plutôt un jeu de billard à trois bandes destiné à plomber le PS pour les présidentielles, dès lors que Delanoë aurait fait son deuil de sa propre candidature. C'est peut-être un peu trop pervers.
Mettons qu'il y ait une forme de pluralité de cause : la volonté de mettre de l'huile dans les rouages des relations avec l'Etat à un moment où, sur de nombreux dossiers (Halles, tramway, Jean Bouin) sa bienveillance est nécessaire. Et, concomitamment, le fait que cet accord pouvait faire passer Delanoë pour un personnage magnanime et dénué de goût pour la vengeance tout en lui permettant de se présenter comme le gardien des intérêts financiers de Parisiens à un moment où il les accable d'impôts destinés à financer ses gaspillages. Bref, sur le papier, que du bénef'. Mais les Verts, plus quelques ennemis internes au PS sans doute, ont décidé de ne pas le laisser jouer de ce registre et, pour une fois, l'opinion ne s'y est pas (trop) trompée.