Le vote par le conseil de Paris de juillet de la résolution 2014 DU 1092 met en scène les errances de l'urbanisme parisien car par delà l'autorisation donnée à la SODEARIF ( filiale du groupe BOUYGUES ) d'occuper les terrain de part et d'autre de l'entrée sud de la future gare Rosa Parks , c'est l'incapacité de la mairie de Paris à présenter un projet global d'aménagement du site.
Deux immeubles de bureaux – ALLURE à l'ouest et TEMPO à l'est - devaient encadrer l'accès sud de la gare car il faut rentabiliser des terrains vendus 10 000 € le M² par RFF auquel s'ajoute le coût du mur de soutènement contre lequel devaient s'adosser ces immeubles
La crise et la mévente des bureaux en blanc a laminé le projet et sur la parcelle ouest , c'est finalement une résidence de 526 chambres pour jeunes travailleurs, étudiants et touristes qui est programmée sans qu'il soit possible de définir exactement sa date de construction car ni le projet architectural, ni le financement ne sont stabilisés. Par contre la mairie de Paris a remboursé à la SODEARIF 840 000 € de frais d'études et de conception pour des bureaux qui ne seront jamais construits...
A noter que ces chambres seront en bordure des voies ferrées et bénéficieront de 5 h du matin à minuit du bruit des trains qui bercera leurs occupants ...
Sur la parcelle est le projet TEMPO tient encore la route mais au préalable il faut conforter le sol par des injections de béton sans compter les travaux de dépollution car le site fut occupé pendant plus d'un siécle par l'usine à gaz de la Villette.
A l'ouverture de la gare fin 2015, dans 18 mois, quel sera l'environnement de la gare :
Au nord de part et d'autre du parvis d'accès à la gare on pourra admirer deux friches ferroviaires ornées de tas de gravois et de rails rouillés ourlés de plantes sauvages.
Au sud vers l'ouest une 3ème friche qui servira de dépôt de chantier à l'immeuble TEMPO et vers l'est – si tout va bien – des foreuses en action pour renforcer le sol.
Bref un paysage idyllique qui illustrera le dynamisme de l'urbanisme parisien !
Deux immeubles de bureaux – ALLURE à l'ouest et TEMPO à l'est - devaient encadrer l'accès sud de la gare car il faut rentabiliser des terrains vendus 10 000 € le M² par RFF auquel s'ajoute le coût du mur de soutènement contre lequel devaient s'adosser ces immeubles
La crise et la mévente des bureaux en blanc a laminé le projet et sur la parcelle ouest , c'est finalement une résidence de 526 chambres pour jeunes travailleurs, étudiants et touristes qui est programmée sans qu'il soit possible de définir exactement sa date de construction car ni le projet architectural, ni le financement ne sont stabilisés. Par contre la mairie de Paris a remboursé à la SODEARIF 840 000 € de frais d'études et de conception pour des bureaux qui ne seront jamais construits...
A noter que ces chambres seront en bordure des voies ferrées et bénéficieront de 5 h du matin à minuit du bruit des trains qui bercera leurs occupants ...
Sur la parcelle est le projet TEMPO tient encore la route mais au préalable il faut conforter le sol par des injections de béton sans compter les travaux de dépollution car le site fut occupé pendant plus d'un siécle par l'usine à gaz de la Villette.
A l'ouverture de la gare fin 2015, dans 18 mois, quel sera l'environnement de la gare :
Au nord de part et d'autre du parvis d'accès à la gare on pourra admirer deux friches ferroviaires ornées de tas de gravois et de rails rouillés ourlés de plantes sauvages.
Au sud vers l'ouest une 3ème friche qui servira de dépôt de chantier à l'immeuble TEMPO et vers l'est – si tout va bien – des foreuses en action pour renforcer le sol.
Bref un paysage idyllique qui illustrera le dynamisme de l'urbanisme parisien !