Pour le juge des référés du Tribunal administratif de Paris, trois irrégularités au moins vicient le permis de construire du nouveau stade : le nombre d'arbres replantés est inférieur à celui arrachés ( voir la scène de ce massacre en cliquant ici) et ils sont également plus petits ; la surface réservée au stationnement des deux-roues motorisées est insuffisante et l'impasse est faite sur les aires de repose pour autocars.
Immédiatement, la ville de Paris a claironné qu'elle avait la possibilité de modifier le permis sur ces trois points tout en continuant les travaux.
Tout cela est fort douteux. Il faut se souvenir que, pour faire entrer son stade de 20 000 places là où il n'y en avait moins de 10 000, elle va densifier la parcelle au maximum. Il sera donc bien difficile de trouver un espace dédié à la dépose des passagers de cars équivalent à celui prévu au stade de France ou au Parc des princes, par exemple. Bref, de la matière à annulation en perspective ...
Mais la plus cocasse est la question des arbres. Les 27 sujets à grand développement honteusement tronçonnés sont impossibles à replanter car il n'y a plus de place. Que peut faire la mairie ? Un subterfuge semble tenir la corde : un projet de délibération sur la révision du Plan local d'Urbanisme prochainement soumis au Conseil de Paris contient une tirade sybilline : "D’autres dispositions doivent être réajustées afin de faciliter la réalisation de projets d’architecture contemporaine. Il s’agit là de modifications à caractère essentiellement technique, dont l’objectif principal est de sécuriser encore mieux les autorisations d’urbanisme. Il est, par exemple, prévu d’adapter les dispositions réglementant les plantations d’arbres (article 13), afin d’éviter qu’elles soient interprétées comme exigeant la conservation ou le remplacement de tous les arbres existants abattus dans le cadre d’un projet, lorsque les plantations initiales sont trop denses pour permettre aux arbres de se développer convenablement."
Si, comme on peut le penser et comme nos informateurs nous l'ont dit, l'architecture contemporaine en question est celle du nouveau stade et que les plantations initiales trop denses étaient celles des anciens arbres, on aurait la solution : ces pauvres végétaux qui ne se développaient pas convenablement étaient bien ceux massacrés à Jean Bouin !
D'où ce nouveau proverbe delanoesque : "quand on veut arracher son arbre, on dit qu'il est chétif" ... Mais les photos mises en ligne ci-dessus prouvent bien qu'ils étaient parfaitement sains et en plein développement.
A suivre ...
Immédiatement, la ville de Paris a claironné qu'elle avait la possibilité de modifier le permis sur ces trois points tout en continuant les travaux.
Tout cela est fort douteux. Il faut se souvenir que, pour faire entrer son stade de 20 000 places là où il n'y en avait moins de 10 000, elle va densifier la parcelle au maximum. Il sera donc bien difficile de trouver un espace dédié à la dépose des passagers de cars équivalent à celui prévu au stade de France ou au Parc des princes, par exemple. Bref, de la matière à annulation en perspective ...
Mais la plus cocasse est la question des arbres. Les 27 sujets à grand développement honteusement tronçonnés sont impossibles à replanter car il n'y a plus de place. Que peut faire la mairie ? Un subterfuge semble tenir la corde : un projet de délibération sur la révision du Plan local d'Urbanisme prochainement soumis au Conseil de Paris contient une tirade sybilline : "D’autres dispositions doivent être réajustées afin de faciliter la réalisation de projets d’architecture contemporaine. Il s’agit là de modifications à caractère essentiellement technique, dont l’objectif principal est de sécuriser encore mieux les autorisations d’urbanisme. Il est, par exemple, prévu d’adapter les dispositions réglementant les plantations d’arbres (article 13), afin d’éviter qu’elles soient interprétées comme exigeant la conservation ou le remplacement de tous les arbres existants abattus dans le cadre d’un projet, lorsque les plantations initiales sont trop denses pour permettre aux arbres de se développer convenablement."
Si, comme on peut le penser et comme nos informateurs nous l'ont dit, l'architecture contemporaine en question est celle du nouveau stade et que les plantations initiales trop denses étaient celles des anciens arbres, on aurait la solution : ces pauvres végétaux qui ne se développaient pas convenablement étaient bien ceux massacrés à Jean Bouin !
D'où ce nouveau proverbe delanoesque : "quand on veut arracher son arbre, on dit qu'il est chétif" ... Mais les photos mises en ligne ci-dessus prouvent bien qu'ils étaient parfaitement sains et en plein développement.
A suivre ...