La nouvelle est publiée au Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris paru le 13 août : en plein été alors que toute la France ou presque est en congés, la Mairie de Paris a déposé la demande de permis, notamment pour la « démolition de serres techniques » et « la création d’un court entouré de serres botaniques » sur le site protégé du jardin des serres d’Auteuil, juste à côté des serres historiques de Formigé.
On appréciera l’appellation « serres techniques » quand une grande partie de ces bâtiments abritent toute une collection de plantes rares et d’orchidées et est ouverte au public gratuitement (rappelons qu’Anne Hidalgo prétend qu’elles sont fermées !). Inutile de dire que tout cela est réalisé sous l’œil complaisant du ministère de la Culture qui n’a jamais bougé, que ce soit sous Sarkozy ou aujourd’hui.
Rappelons qu’une telle demande (purement formelle puisque c’est la ville de Paris qui s’attribue elle-même les permis) est déposée alors que la convention passée par la ville avec la Fédération Française de Tennis a été annulée et qu’une seconde convention (peu différente de la première) est également attaquée par les associations.
La démolition de ces serres signifierait une première étape dans la dénaturation définitive de ce site même si - comme il faut l’espérer - Roland-Garros ne réussit jamais à s’y étendre. Cette tentative discrète de coup de force, en plein été, est un nouveau scandale dans cette affaire, mais la mairie de Paris est coutumière du fait et il n’y a évidemment pas lieu de s’en étonner. Les associations vont, une nouvelle fois, devoir aller devant la justice : elles ont déclaré qu’elles ne lâcheraient rien dans ce dossier. Rappelons que la pétition s’opposant à ce projet a déjà rassemblé près de 52000 signatures, et qu’elle est toujours en cours.
Lire ICI aussi.
On appréciera l’appellation « serres techniques » quand une grande partie de ces bâtiments abritent toute une collection de plantes rares et d’orchidées et est ouverte au public gratuitement (rappelons qu’Anne Hidalgo prétend qu’elles sont fermées !). Inutile de dire que tout cela est réalisé sous l’œil complaisant du ministère de la Culture qui n’a jamais bougé, que ce soit sous Sarkozy ou aujourd’hui.
Rappelons qu’une telle demande (purement formelle puisque c’est la ville de Paris qui s’attribue elle-même les permis) est déposée alors que la convention passée par la ville avec la Fédération Française de Tennis a été annulée et qu’une seconde convention (peu différente de la première) est également attaquée par les associations.
La démolition de ces serres signifierait une première étape dans la dénaturation définitive de ce site même si - comme il faut l’espérer - Roland-Garros ne réussit jamais à s’y étendre. Cette tentative discrète de coup de force, en plein été, est un nouveau scandale dans cette affaire, mais la mairie de Paris est coutumière du fait et il n’y a évidemment pas lieu de s’en étonner. Les associations vont, une nouvelle fois, devoir aller devant la justice : elles ont déclaré qu’elles ne lâcheraient rien dans ce dossier. Rappelons que la pétition s’opposant à ce projet a déjà rassemblé près de 52000 signatures, et qu’elle est toujours en cours.
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