Cela fait mal à notre génération.
Celle qui découvrait avec délectation "Amicalement vôtre", cette savoureuse cohabitation entre un aristo anglais faussement mollasson et un petit juif de Brooklyn, malin comme un singe et enrichi à Wall Street, unis pour draguer les pépés plantureuses et combattre les méchants. Rien de tel pour faire découvrir aux jeunes d'aujourd'hui ce qu'était le monde à un moment où on n'entendait jamais le mot "crise" ( revoyez son générique immortel en cliquant là ).
Cette génération se délectait aux dialogues de Billy Wilder, bien sûr, mais aussi à ceux de l''"Opération Jupons", de Blake Edwards. On rigolait bien et il y avait toujours, sous-jacente, intelligente et discrète, une peinture sociale faite de lucidité et de cynisme.
Juste une citation, extraite de ce dernier film, une sulfureuse réplique de Tony Curtis. Il jouait merveilleusement un arriviste mondain, petit prolo cherchant à faire carrière dans l'armée en emmenant danser les femmes d'amiraux, sorte de François-Marie Banier de la Navy : "l'argent, quand on en a pas, soit on le vole, soit on l'épouse". Pas très rêve américain tout, ça !
Stay hot because we like it Tony !
Celle qui découvrait avec délectation "Amicalement vôtre", cette savoureuse cohabitation entre un aristo anglais faussement mollasson et un petit juif de Brooklyn, malin comme un singe et enrichi à Wall Street, unis pour draguer les pépés plantureuses et combattre les méchants. Rien de tel pour faire découvrir aux jeunes d'aujourd'hui ce qu'était le monde à un moment où on n'entendait jamais le mot "crise" ( revoyez son générique immortel en cliquant là ).
Cette génération se délectait aux dialogues de Billy Wilder, bien sûr, mais aussi à ceux de l''"Opération Jupons", de Blake Edwards. On rigolait bien et il y avait toujours, sous-jacente, intelligente et discrète, une peinture sociale faite de lucidité et de cynisme.
Juste une citation, extraite de ce dernier film, une sulfureuse réplique de Tony Curtis. Il jouait merveilleusement un arriviste mondain, petit prolo cherchant à faire carrière dans l'armée en emmenant danser les femmes d'amiraux, sorte de François-Marie Banier de la Navy : "l'argent, quand on en a pas, soit on le vole, soit on l'épouse". Pas très rêve américain tout, ça !
Stay hot because we like it Tony !