Les chiffres sont implacables.
En 2001, le budget primitif parisien prévoyait l'équivalent en francs de 140 millions d'euros de subventions diverses.
En 2011, ce montant passait à 203 millions.
Pour mémoire, l'inflation de 2001 à 2010, dernière année échue, s'est élevée à 16, 9 %. La dérive générale des prix aurait donc dû conduire à une inscription de 164 millions au budget 2010. Or, près de 200 millions furent inscrits l'an dernier : une hausse de 42 % ! Bref, les subventions parisiennes augmentent grosso modo deux fois plus vite que l'inflation. Elles représentent désormais environ le dixième du coût total des personnels de la ville, lesquels doivent batailler pour se voir payer leur travail du dimanche, on le redécouvre ces temps-ci.
La myriade d'associations qui en bénéficient, souvent de bonnes amies du système Delanoë, sont autant de relais d'opinions.
Si après cela les sondages n'étaient pas bon, ce serait à désespérer de la politique !
En 2001, le budget primitif parisien prévoyait l'équivalent en francs de 140 millions d'euros de subventions diverses.
En 2011, ce montant passait à 203 millions.
Pour mémoire, l'inflation de 2001 à 2010, dernière année échue, s'est élevée à 16, 9 %. La dérive générale des prix aurait donc dû conduire à une inscription de 164 millions au budget 2010. Or, près de 200 millions furent inscrits l'an dernier : une hausse de 42 % ! Bref, les subventions parisiennes augmentent grosso modo deux fois plus vite que l'inflation. Elles représentent désormais environ le dixième du coût total des personnels de la ville, lesquels doivent batailler pour se voir payer leur travail du dimanche, on le redécouvre ces temps-ci.
La myriade d'associations qui en bénéficient, souvent de bonnes amies du système Delanoë, sont autant de relais d'opinions.
Si après cela les sondages n'étaient pas bon, ce serait à désespérer de la politique !