CES PETIS SEAUX DE DECHETS QU’ON POSTE
La dernière trouvaille D’Hidalgo y Colo : faire du compost pour les agriculteurs (qui ne peuvent pas le faire eux-mêmes ?) et du biogaz avec les déchets ménagers pour faire marcher les camions-bennes de ramassage d’ordures. J’espère que ce sera bien dépollué et désodorisé (soufre, métaux lourds, odeurs diverses), sinon ça va mettre de l’ambiance.
J’ai donc, comme mes voisins, reçu un petit seau marron (inutilisable pour autre chose car plein de trous), des sacs biodégradables, un mode d’emploi, et une étiquette (non autocollante) à coller sur ma porte. Et puis quoi encore ? C’est l’inverse des marques d'infamie : cette étiquette moche est destinée à dire que je suis une citoyenne écoresponsable. Est-ce qu’au moins ça va diminuer mes impôts locaux ?
Les sacs sont ceux dont j’avais déjà parlé, qu’on trouve désormais non seulement dans les hypermarchés mais aussi sur le marché local. Des sacs biodégradables de texture infâme et qui se déchirent quand on les regarde, mais fabriqués à partir de patates bio, ce qui est primordial pour emballer des fruits et légumes non bio puis les déchets correspondants, vous en conviendrez. On ne parle pas de l’encre verte utilisée pour inscrire des fadaises dessus (combien de métaux lourds), ni du processus industriel pour fabriquer les sacs, qui du coup ne doivent plus être si bio que ça. Comme si on ne pouvait pas faire des plastiques biodégradables vierges (sans encre) à partir de matériaux naturels mais non bio (caséine du lait, micro-algues…).
Or donc, il me faut dorénavant jeter mes déchets alimentaires dans ces petits sacs que je laisserai fermenter chez moi deux ou trois jours dans le petit seau troué, en attendant de les descendre deux fois par semaine dans la benne marron destinée à la récupération. Hidalgo, tu sais ce qu’elle te dit, la citoyenne écoresponsable ?
CADENAS AUX ENCHERES
Hier avait lieu à Paris la vente des cadenas d’amoureux que la Mairie a fait virer du Pont des Arts, car leur poids menaçait la structure. Hidalgo espérait en tirer entre 100 et 150.000 euros pour 65 lots proposés à la vente. Certains lots étaient censés atteindre 1000 euros. Ils les ont faits ! Après tout si elle a trouvé des poires pour acheter 1000 euros des cadenas sans clés décorés des initiales d’illustres inconnus, tant mieux pour la Mairie. Mais ce qui me gêne c’est que cette vente ne soit pas destinée à récupérer les frais de remise en état du pont, mais ira directement arroser des associations d’aide aux migrants.
La dernière trouvaille D’Hidalgo y Colo : faire du compost pour les agriculteurs (qui ne peuvent pas le faire eux-mêmes ?) et du biogaz avec les déchets ménagers pour faire marcher les camions-bennes de ramassage d’ordures. J’espère que ce sera bien dépollué et désodorisé (soufre, métaux lourds, odeurs diverses), sinon ça va mettre de l’ambiance.
J’ai donc, comme mes voisins, reçu un petit seau marron (inutilisable pour autre chose car plein de trous), des sacs biodégradables, un mode d’emploi, et une étiquette (non autocollante) à coller sur ma porte. Et puis quoi encore ? C’est l’inverse des marques d'infamie : cette étiquette moche est destinée à dire que je suis une citoyenne écoresponsable. Est-ce qu’au moins ça va diminuer mes impôts locaux ?
Les sacs sont ceux dont j’avais déjà parlé, qu’on trouve désormais non seulement dans les hypermarchés mais aussi sur le marché local. Des sacs biodégradables de texture infâme et qui se déchirent quand on les regarde, mais fabriqués à partir de patates bio, ce qui est primordial pour emballer des fruits et légumes non bio puis les déchets correspondants, vous en conviendrez. On ne parle pas de l’encre verte utilisée pour inscrire des fadaises dessus (combien de métaux lourds), ni du processus industriel pour fabriquer les sacs, qui du coup ne doivent plus être si bio que ça. Comme si on ne pouvait pas faire des plastiques biodégradables vierges (sans encre) à partir de matériaux naturels mais non bio (caséine du lait, micro-algues…).
Or donc, il me faut dorénavant jeter mes déchets alimentaires dans ces petits sacs que je laisserai fermenter chez moi deux ou trois jours dans le petit seau troué, en attendant de les descendre deux fois par semaine dans la benne marron destinée à la récupération. Hidalgo, tu sais ce qu’elle te dit, la citoyenne écoresponsable ?
CADENAS AUX ENCHERES
Hier avait lieu à Paris la vente des cadenas d’amoureux que la Mairie a fait virer du Pont des Arts, car leur poids menaçait la structure. Hidalgo espérait en tirer entre 100 et 150.000 euros pour 65 lots proposés à la vente. Certains lots étaient censés atteindre 1000 euros. Ils les ont faits ! Après tout si elle a trouvé des poires pour acheter 1000 euros des cadenas sans clés décorés des initiales d’illustres inconnus, tant mieux pour la Mairie. Mais ce qui me gêne c’est que cette vente ne soit pas destinée à récupérer les frais de remise en état du pont, mais ira directement arroser des associations d’aide aux migrants.