"C'est une annonce qui a éberlué tous les personnels travaillant dans les musées municipaux parisiens : l'établissement public Paris Musées a empoché 350 000 euros de la part de la société Airbnb pour louer, pour une nuit, le site des catacombes. Avec une telle somme tombée dans ses poches, Paris-Musées peut facilement augmenter les primes de fin d'année pour tous ses agents. Dans certains milieux, on appelle ça la participation aux bénéfices...
On nous répondra que « ça n'est pas le même budget », certes, mais les agents payés huit euros de l'heure auront un peu de mal à saisir la nuance, eux qui contribuent largement au succès de l'opération, comme d'ailleurs tous les personnels qui dans la surveillance ou au niveau administratif permettent toute l'année le bon fonctionnement des musées municipaux de la capitale.
L'année dernière, devant les demandes insistantes de La CGT, la directrice de l'établissement public a, partiellement, mis fin au copinage qui gangrenait la répartition de cette primette de fin d'année en exigeant un minimum de 150 euros par agent. La CGT l'en remercie. Toutefois, le montant maximum alloué à certains reste toujours mystérieux..
Mais puisque Paris-Musées s'apparente désormais à une entreprise privée en recourant toute l'année à des marques pour faire fructifier ses espaces, pourquoi ne pas consacrer 10% de cette somme aux agents. Cet intéressement aux bénéfices ravirait chacun d'entre nous...et il resterait encore 90 % dans les caisses de l'établissement public.
C'est très simple, 10% du contrat passé avec Airbnb, cette société spécialisée dans l'optimisation fiscale, ça fait 35 000 euros et cela suffirait largement à permettre de doubler la « prime de fin d'année » des agents de surveillance, de leur encadrement et du personnel administratif de catégorie C ou B."
Lire aussi ICI.
On nous répondra que « ça n'est pas le même budget », certes, mais les agents payés huit euros de l'heure auront un peu de mal à saisir la nuance, eux qui contribuent largement au succès de l'opération, comme d'ailleurs tous les personnels qui dans la surveillance ou au niveau administratif permettent toute l'année le bon fonctionnement des musées municipaux de la capitale.
L'année dernière, devant les demandes insistantes de La CGT, la directrice de l'établissement public a, partiellement, mis fin au copinage qui gangrenait la répartition de cette primette de fin d'année en exigeant un minimum de 150 euros par agent. La CGT l'en remercie. Toutefois, le montant maximum alloué à certains reste toujours mystérieux..
Mais puisque Paris-Musées s'apparente désormais à une entreprise privée en recourant toute l'année à des marques pour faire fructifier ses espaces, pourquoi ne pas consacrer 10% de cette somme aux agents. Cet intéressement aux bénéfices ravirait chacun d'entre nous...et il resterait encore 90 % dans les caisses de l'établissement public.
C'est très simple, 10% du contrat passé avec Airbnb, cette société spécialisée dans l'optimisation fiscale, ça fait 35 000 euros et cela suffirait largement à permettre de doubler la « prime de fin d'année » des agents de surveillance, de leur encadrement et du personnel administratif de catégorie C ou B."
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