Le site en question. La photo a été prise en haut de la rampe d'accès. A gauche la ligne de petite ceinture. Bientôt une armada de bus en déambulation !
Le STIF, propriétaire et la RATP, exploitante, ont fait l'inventaire en 2004 des dépôts d'autobus parisiens à relooker pour les transformer en garages souterrains sur lesquels on pourrait construire bureaux, logements et équipements collectifs. Son objectif : la vente des mètres carrés des étages supérieurs devait compenser le coût des travaux en sous-sol.
Le dépôt de la rue de Lagny dans le 20ème figure sur cette liste. Mais, pour loger les 100 et quelques bus qu'il héberge, il fallait trouver une terre d'accueil temporaire durant le chantier. Aussi s'édifie actuellement un atelier garage temporaire des bus sur ce qui reste de l'ancienne gare marchandises de Charonne, vendue en 1981 à la ville de Paris. Plus précisément, le permis de construire a été délivré le 29 février 2008 par le préfet de région IDF, préfet de Paris et les travaux ont démarré le 16 février 2009 pour une durée de 7 mois.
En septembre prochain, ce sont donc plus de 100 bus qui viendront grossir la circulation de la porte de Vincennes depuis la contre-allée nord du cours, sans compter la noria de camions qui évacuera les déblais de démolition et de fouille de l'ancien dépôt de la rue de Lagny.
Avis à la population à qui on ne l'a pas dit : la porte de Vincennes va devenir un spectaculaire capharnaüm circulatoire aggravé par les emprises des chantiers du tramway.
Pour éviter la thrombose routière, RFF a proposé d'utiliser la petite ceinture pour évacuer les déblais du chantier de la rue de Lagny au moyen d'un tapis roulant entre le dépôt bus et la ligne et a estimé le volume des déblais à à 350 000 M3, soit plus de 350 mouvements de camions par jour pendant 7 mois, qui pourraient être remplacés par 2 trains d'une vingtaine de wagons par jour.
La petite ceinture reprendra-t-elle du service pour le plus grand profit des riverains de la porte de Vincennes ( voir photo d'un de ses séduisants ouvrages en cliquant ici) ? Les wagons de déblais du chantier de la rue de Lagny seront-ils l'aube d'une réflexion sur l'avenir de cette ligne oubliée, enfouie dans l'inconscient collectif d'une métropole qui mériterait d'être psychanalysée pour comprendre l'origine de son amnésie ?
Le dépôt de la rue de Lagny dans le 20ème figure sur cette liste. Mais, pour loger les 100 et quelques bus qu'il héberge, il fallait trouver une terre d'accueil temporaire durant le chantier. Aussi s'édifie actuellement un atelier garage temporaire des bus sur ce qui reste de l'ancienne gare marchandises de Charonne, vendue en 1981 à la ville de Paris. Plus précisément, le permis de construire a été délivré le 29 février 2008 par le préfet de région IDF, préfet de Paris et les travaux ont démarré le 16 février 2009 pour une durée de 7 mois.
En septembre prochain, ce sont donc plus de 100 bus qui viendront grossir la circulation de la porte de Vincennes depuis la contre-allée nord du cours, sans compter la noria de camions qui évacuera les déblais de démolition et de fouille de l'ancien dépôt de la rue de Lagny.
Avis à la population à qui on ne l'a pas dit : la porte de Vincennes va devenir un spectaculaire capharnaüm circulatoire aggravé par les emprises des chantiers du tramway.
Pour éviter la thrombose routière, RFF a proposé d'utiliser la petite ceinture pour évacuer les déblais du chantier de la rue de Lagny au moyen d'un tapis roulant entre le dépôt bus et la ligne et a estimé le volume des déblais à à 350 000 M3, soit plus de 350 mouvements de camions par jour pendant 7 mois, qui pourraient être remplacés par 2 trains d'une vingtaine de wagons par jour.
La petite ceinture reprendra-t-elle du service pour le plus grand profit des riverains de la porte de Vincennes ( voir photo d'un de ses séduisants ouvrages en cliquant ici) ? Les wagons de déblais du chantier de la rue de Lagny seront-ils l'aube d'une réflexion sur l'avenir de cette ligne oubliée, enfouie dans l'inconscient collectif d'une métropole qui mériterait d'être psychanalysée pour comprendre l'origine de son amnésie ?