1 - Le Bourgeois médecin
Mal remis de ses déboires électoraux ou ému par le vote par acclamation que les députés socialistes lui ont réservé pour le réinstaller au perchoir, Bartolone a eu un sérieux coup de mou. Il ne reverra pas l’Assemblée nationale avant une quinzaine de jours et a pris la première ambulance en direction de ... l’hôpital américain de Neuilly sur Seine, cible de son opprobre quelques jours plus tôt. La bourgeoisie de race blanche est bonne fille, fort peu rancunière et ses établissements de santé privés accueillants, propres et bien gérés. Les infirmières y portent d’élégants serre-têtes. Il n’y avait sans doute plus aucun lit disponible à Bobigny, dans l’hôpital Avicenne, ex franco-musulman.
Cette anecdote vaut son pesant de contournement de la carte scolaire par des parents bobos ou d’agapes au Siècle par des énarques socialistes. Elle a quelque chose de rassurant : la France reste la France et sa caste dirigeante ne change pas.
2 - Seuls vainqueurs des régionales : les islamistes
Les socialistes ont subi une véritable déculottée aux élections régionales. Ils perdent la moitié de leurs élus (618 au lieu de 1208) et n'auraient conservé qu'une ou deux de ces collectivités sans les triangulaires provoquées par le Front national. Le retrait de leurs listes dans le Nord et en région Paca avait pour objectif principal de dissimuler ce fait brutal. Le poison mitterrandien est à diffusion lente. Hollande en possède encore quelques fioles.
Par la sainte opération des médias, les voilà pourtant présentés comme ayant quasiment gagné. Il est vrai que le PS a limité un tout petit peu la casse. Le «No Pasaran» à la portée des intermittents du spectacle, un peu comme l’amour est une éternité à la portée des caniches ainsi que l’écrivait un auteur de mauvaise réputation, a resserré les rangs de la gauche autour de Hollande. Frontogauchistes et écoloverdâtres ont oublié aussi sec Notre-Dame-des-Landes, Rémi Fraisse ou l’état d’urgence. Il leur fallait, pour la énième fois, se transformer en faiseuses d’anges pour avorter la bête immonde sortant d’un ventre fécond, etc.
Bref, ayant sauvé d’un cheveu la Bourgogne et le Centre, Hollande va pouvoir escamoter le débat qui aurait pu le faire tanguer. Peut-être même évitera-il de concourir à des primaires. Il continuera donc sa partie de bonneteau, agitant les mains pour dissimuler que son jeu est truqué et que ses cartes ne bougent pas. La gauche ne sortira pas du chloroforme et l’Etat restera aux mains d’un homme qui n’espère plus qu’en les erreurs des autres.
Pendant ce temps, la droite va s’épuiser en querelles périlleuses durant dans de longs mois. Certes, Sarkozy s’est enfin décidé à évincer la désastreuse NKM, tout juste bonne à faire perdre son camp, ce dont les médias socialisants et subventionnés lui savent gré en s’émouvant de son triste sort. Mais le risque d’une pluralité de candidats après des primaires ratées est moins que jamais à exclure.
Le Front national, quant à lui, reste dans son coin, un coin de plus en plus spacieux certes mais un coin tout de même. Ses chefs continuent de se dire que le temps joue pour eux, que si ce n’est pas en 2017, ce sera en 2022 que leur tour viendra, à moins que peut-être en 2027 ...
Nul n’a remarqué que le 13 décembre, jour du deuxième tour des élections régionales, était aussi celui du premier mois des attentats qui ont ensanglanté Paris. Politics as usual ... Les jeux partisans ont repris et les fondamentalistes peuvent à nouveau ricaner en constatant que rien ne sera fait, avant au moins un an et demi, pour tenter de s’opposer à leurs progrès, que leurs accoutrements pourront s’égayer dans les rues comme autant de défis à la conscience laïque et que les passants «whites»et autres «blancos», pour parler comme Valls, maugréeront in petto en se disant que la prochaine fois, c’est décidé, ils voteront FN. A moins que ce soit en 2022 ou en 2027...
3 - Grand Paris déjà perdu ?
Il n’a pas fallu attendre plus d’une journée pour constater les premiers effets des mortelles divisions au sein de la droite parisienne, symptomatique de ce qui risque de se produire au niveau national.
On a pu constater dès mardi une grosse évaporation de votes dans les rangs des Républicains lors du scrutin pour la désignation des représentants de Paris à la nouvelle Métropole. Le groupe «républicain», qui pouvait prétendre envoyer 21 élus dans cette assemblée, n’en aura finalement que 19. Pourquoi ? La liste Les Républicains n’a recueilli que 49 suffrages alors que le groupe compte 55 élus ! Que s’est-il passé ? Brigitte Kuster, maire du 17ème arrondissement a soutenu un de ses proches, Jérôme Dubus, contre l’avis de NKM qui le déteste. Cette dernière a renoncé au perchoir métropolitain, constatant qu’elle n’avait aucune chance, mais poursuit Dubus de sa vindicte et l’a placé en 21ème position, rang idéal pour se faire évincer par ses petits camarades. Un rapide calcul des reports indique que mathématiquement des élus Républicains ont voté pour la gauche. Plomber la candidature de Dubus justifiait certainement de tirer contre leur camp, au risque de fragiliser leur majorité à la Métropole. Imaginez les fameuses primaires ...
Mal remis de ses déboires électoraux ou ému par le vote par acclamation que les députés socialistes lui ont réservé pour le réinstaller au perchoir, Bartolone a eu un sérieux coup de mou. Il ne reverra pas l’Assemblée nationale avant une quinzaine de jours et a pris la première ambulance en direction de ... l’hôpital américain de Neuilly sur Seine, cible de son opprobre quelques jours plus tôt. La bourgeoisie de race blanche est bonne fille, fort peu rancunière et ses établissements de santé privés accueillants, propres et bien gérés. Les infirmières y portent d’élégants serre-têtes. Il n’y avait sans doute plus aucun lit disponible à Bobigny, dans l’hôpital Avicenne, ex franco-musulman.
Cette anecdote vaut son pesant de contournement de la carte scolaire par des parents bobos ou d’agapes au Siècle par des énarques socialistes. Elle a quelque chose de rassurant : la France reste la France et sa caste dirigeante ne change pas.
2 - Seuls vainqueurs des régionales : les islamistes
Les socialistes ont subi une véritable déculottée aux élections régionales. Ils perdent la moitié de leurs élus (618 au lieu de 1208) et n'auraient conservé qu'une ou deux de ces collectivités sans les triangulaires provoquées par le Front national. Le retrait de leurs listes dans le Nord et en région Paca avait pour objectif principal de dissimuler ce fait brutal. Le poison mitterrandien est à diffusion lente. Hollande en possède encore quelques fioles.
Par la sainte opération des médias, les voilà pourtant présentés comme ayant quasiment gagné. Il est vrai que le PS a limité un tout petit peu la casse. Le «No Pasaran» à la portée des intermittents du spectacle, un peu comme l’amour est une éternité à la portée des caniches ainsi que l’écrivait un auteur de mauvaise réputation, a resserré les rangs de la gauche autour de Hollande. Frontogauchistes et écoloverdâtres ont oublié aussi sec Notre-Dame-des-Landes, Rémi Fraisse ou l’état d’urgence. Il leur fallait, pour la énième fois, se transformer en faiseuses d’anges pour avorter la bête immonde sortant d’un ventre fécond, etc.
Bref, ayant sauvé d’un cheveu la Bourgogne et le Centre, Hollande va pouvoir escamoter le débat qui aurait pu le faire tanguer. Peut-être même évitera-il de concourir à des primaires. Il continuera donc sa partie de bonneteau, agitant les mains pour dissimuler que son jeu est truqué et que ses cartes ne bougent pas. La gauche ne sortira pas du chloroforme et l’Etat restera aux mains d’un homme qui n’espère plus qu’en les erreurs des autres.
Pendant ce temps, la droite va s’épuiser en querelles périlleuses durant dans de longs mois. Certes, Sarkozy s’est enfin décidé à évincer la désastreuse NKM, tout juste bonne à faire perdre son camp, ce dont les médias socialisants et subventionnés lui savent gré en s’émouvant de son triste sort. Mais le risque d’une pluralité de candidats après des primaires ratées est moins que jamais à exclure.
Le Front national, quant à lui, reste dans son coin, un coin de plus en plus spacieux certes mais un coin tout de même. Ses chefs continuent de se dire que le temps joue pour eux, que si ce n’est pas en 2017, ce sera en 2022 que leur tour viendra, à moins que peut-être en 2027 ...
Nul n’a remarqué que le 13 décembre, jour du deuxième tour des élections régionales, était aussi celui du premier mois des attentats qui ont ensanglanté Paris. Politics as usual ... Les jeux partisans ont repris et les fondamentalistes peuvent à nouveau ricaner en constatant que rien ne sera fait, avant au moins un an et demi, pour tenter de s’opposer à leurs progrès, que leurs accoutrements pourront s’égayer dans les rues comme autant de défis à la conscience laïque et que les passants «whites»et autres «blancos», pour parler comme Valls, maugréeront in petto en se disant que la prochaine fois, c’est décidé, ils voteront FN. A moins que ce soit en 2022 ou en 2027...
3 - Grand Paris déjà perdu ?
Il n’a pas fallu attendre plus d’une journée pour constater les premiers effets des mortelles divisions au sein de la droite parisienne, symptomatique de ce qui risque de se produire au niveau national.
On a pu constater dès mardi une grosse évaporation de votes dans les rangs des Républicains lors du scrutin pour la désignation des représentants de Paris à la nouvelle Métropole. Le groupe «républicain», qui pouvait prétendre envoyer 21 élus dans cette assemblée, n’en aura finalement que 19. Pourquoi ? La liste Les Républicains n’a recueilli que 49 suffrages alors que le groupe compte 55 élus ! Que s’est-il passé ? Brigitte Kuster, maire du 17ème arrondissement a soutenu un de ses proches, Jérôme Dubus, contre l’avis de NKM qui le déteste. Cette dernière a renoncé au perchoir métropolitain, constatant qu’elle n’avait aucune chance, mais poursuit Dubus de sa vindicte et l’a placé en 21ème position, rang idéal pour se faire évincer par ses petits camarades. Un rapide calcul des reports indique que mathématiquement des élus Républicains ont voté pour la gauche. Plomber la candidature de Dubus justifiait certainement de tirer contre leur camp, au risque de fragiliser leur majorité à la Métropole. Imaginez les fameuses primaires ...