Nous vous avions dès le début de cette sinistre affaire signalé l'intérêt de cet ouvrage, qui avait notamment fait l'objet, en 2007, d'une étude très complète de François Jeanneau, architecte en chef des monuments historiques ( voir un point exhaustif en cliquant ici).
La zone à cheval sur Boulogne-Billancourt et Paris où se situe le stade, avec notamment un immeuble construit par le Corbusier qui y avait son atelier, recèle le plus important ensemble architectural Art Déco de France. La tribune de Jean Bouin en était un élément majeur. Du fait de l'inertie des services du patrimoine, certains bâtiments de cette période ne sont hélas pas suffisamment protégés, leur inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques prenant du temps. C'est dans cette faille que Delanoë s'est engouffré. Il a profité de l'apathie si ce n'est de la couardise du ministère de la culture, visiblement peu enclin à assumer un choc frontal avec le caprice numéro 1 du petit maire de Paris.
La zone à cheval sur Boulogne-Billancourt et Paris où se situe le stade, avec notamment un immeuble construit par le Corbusier qui y avait son atelier, recèle le plus important ensemble architectural Art Déco de France. La tribune de Jean Bouin en était un élément majeur. Du fait de l'inertie des services du patrimoine, certains bâtiments de cette période ne sont hélas pas suffisamment protégés, leur inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques prenant du temps. C'est dans cette faille que Delanoë s'est engouffré. Il a profité de l'apathie si ce n'est de la couardise du ministère de la culture, visiblement peu enclin à assumer un choc frontal avec le caprice numéro 1 du petit maire de Paris.
En tous cas, ce qui fut ceci à l'origine et l'était encore peu ou prou il y a deux semaines ...
Est devenu cela ...
Après avoir été cela ...
Et cela pour un bref moment.
Alors, à qui la faute ? Par ordre de culpabilité à :
1 - Delanoë ;
2 - Guazzini ;
3 - Au ministère de la culture, pour les raisons sus-évoquées ;
4 - Au gouvernement dans son ensemble qui, depuis quelques mois, espérant sauver le dossier du Grand Paris, fait naïvement des risettes à Delanoë et évite de lui poser le moindre problème.
Quand on songe à la guérllla menée jadis par l'Etat contre la mairie de Paris chiraquienne ou tibériste, lorsque la "gauche" était au pouvoir, on se dit que Delanoë a de quoi se réjouir. Naturellement, cette tactique ne servira à rien : le pauvre André Santini, à la tête de la Société du Grand Paris, nonobstant sa culture du compromis à la japonaise, n'a pas finit de le découvrir à ses dépens ...
En attendant, Paris vient de subir une nouvelle perte patrimoniale et le bilan de Delanoë s'est alourdi d'un passif supplémentaire. Au moins le Delanopolis aura-t-il conservé la trace de ce forfait pour les générations futures.
Serge Federbusch
1 - Delanoë ;
2 - Guazzini ;
3 - Au ministère de la culture, pour les raisons sus-évoquées ;
4 - Au gouvernement dans son ensemble qui, depuis quelques mois, espérant sauver le dossier du Grand Paris, fait naïvement des risettes à Delanoë et évite de lui poser le moindre problème.
Quand on songe à la guérllla menée jadis par l'Etat contre la mairie de Paris chiraquienne ou tibériste, lorsque la "gauche" était au pouvoir, on se dit que Delanoë a de quoi se réjouir. Naturellement, cette tactique ne servira à rien : le pauvre André Santini, à la tête de la Société du Grand Paris, nonobstant sa culture du compromis à la japonaise, n'a pas finit de le découvrir à ses dépens ...
En attendant, Paris vient de subir une nouvelle perte patrimoniale et le bilan de Delanoë s'est alourdi d'un passif supplémentaire. Au moins le Delanopolis aura-t-il conservé la trace de ce forfait pour les générations futures.
Serge Federbusch