Nos lecteurs ont suivi, depuis son origine, le feuilleton de la re-municipalisation, pour motif idéologique et plus encore par effet d'annonce, de la distribution de l'eau à Paris, en cliquant ICI, ils en retrouveront le rappel.
Très vite, les consommateurs ont déchanté : voir LA.
Des monts, sources et merveilles promises, au moins pouvait-on espérer un dialogue social exemplaire. Sauf que ... une blogueuse visiblement bien informée nous apprend de quoi faire boire la tasse à ces belles illusions.
"Personne n'en parle, mais rien ne va plus à Eau de Paris! Après les révélations du magazine Capital sur la gestion de la ville par Bertrand Delanoé, voilà une nouvelle pierre dans le jardin de la mairie de Paris.
Depuis la reprise par la ville de plus de 250 salariés du privé au 1er janvier dernier par la régie publique Eau de Paris, suite à la décision de Bertrand Delanoé de virer sans ménagement Veolia et Suez de la distribution de l'eau potable, c'est la débandade.
Huit ex-salariés du privé ont ainsi démissionné depuis leur arrivée dans la régie. Selon des sources internes, les conditions de travail sont "nettement moins bonnes que dans les entreprises privées", les perspectives d'évolution "quasi-nulles", l'organisation du travail "défaillante", le climat social "tendu". Eau de Paris a néanmoins lâché du lest récemment en accordant un certain nombre de concessions aux salariés qui menaçaient de faire grêve, et qui auraient pu gêner la mairie en apportant ces informations sur la place publique...le prix du silence.
Il n'en demeure pas moins que le fonctionnement de la nouvelle grande structure publique, à moins d'un an après son lancement en fanfare, connaît de grosses difficultés. Preuve en est, le point d'orgue de cette vague de départs : la démission de Thierry Wahl, son directeur général (rien que ça!). Sa présidente et adjointe au maire en charge de l'eau, Anne Le Strat, est toujours là...pour combien de temps?"
Très vite, les consommateurs ont déchanté : voir LA.
Des monts, sources et merveilles promises, au moins pouvait-on espérer un dialogue social exemplaire. Sauf que ... une blogueuse visiblement bien informée nous apprend de quoi faire boire la tasse à ces belles illusions.
"Personne n'en parle, mais rien ne va plus à Eau de Paris! Après les révélations du magazine Capital sur la gestion de la ville par Bertrand Delanoé, voilà une nouvelle pierre dans le jardin de la mairie de Paris.
Depuis la reprise par la ville de plus de 250 salariés du privé au 1er janvier dernier par la régie publique Eau de Paris, suite à la décision de Bertrand Delanoé de virer sans ménagement Veolia et Suez de la distribution de l'eau potable, c'est la débandade.
Huit ex-salariés du privé ont ainsi démissionné depuis leur arrivée dans la régie. Selon des sources internes, les conditions de travail sont "nettement moins bonnes que dans les entreprises privées", les perspectives d'évolution "quasi-nulles", l'organisation du travail "défaillante", le climat social "tendu". Eau de Paris a néanmoins lâché du lest récemment en accordant un certain nombre de concessions aux salariés qui menaçaient de faire grêve, et qui auraient pu gêner la mairie en apportant ces informations sur la place publique...le prix du silence.
Il n'en demeure pas moins que le fonctionnement de la nouvelle grande structure publique, à moins d'un an après son lancement en fanfare, connaît de grosses difficultés. Preuve en est, le point d'orgue de cette vague de départs : la démission de Thierry Wahl, son directeur général (rien que ça!). Sa présidente et adjointe au maire en charge de l'eau, Anne Le Strat, est toujours là...pour combien de temps?"