C'était écrit !
D'abord, la baisse des dotations de l'Etat, présentée comme une forme de nouveauté et de recul supplémentaire, n'est ni l'une ni l'autre. Il était prévu que, sur les années 2015 à 2017, chaque exercice soit marqué par cette diminution des transferts de 200 millions d'euros. On s'étonnera du reste que les socialistes ne hurlent pas contre ce désengagement ainsi qu'il le faisait du temps de Sarkozy, quand ils inventaient une prétendue dette de l'Etat d'un milliard d'euros dont Delanoë a aussitôt dit qu'elle était effacée après l'élection de Hollande.
Bref, Hidalgo ne saurait soutenir que cette baisse de 200 millions est une surprise qui impose des mesures nouvelles. Tout aurait dû être prévu depuis plus d'un an si la ville était correctement gérée.
Mais le plus grave est que les soi-disant ressources supplémentaires sur lesquelles compte la municipalité pour faire face à la situation sont tout à fait suspectes.
D'abord, les prévisions des recettes tirées de la hausse massive des droits de stationnement et des taxes nouvelles sur l'hôtellerie et les résidences secondaires, votées pour 2015, sont encore loin d'avoir été vérifiées. Il en est de même des calculs très optimistes sur les droits de mutation ou la Contribution à la valeur ajoutée des entreprises. Paris partira donc avec un trou budgétaire supérieur à celui voté l'an dernier.
Quant aux mesures évoquées pour 2016 : la hausse des redevances dans les parcs et jardins essentiellement, elles sont sans commune mesure avec les 300 à 500 millions qui font déjà défaut.
La réalité est, qu'à un moment ou à un autre, Hidalgo va devoir maquiller des dépenses de fonctionnement en investissement pour endetter la ville ou qu'elle sera contrainte d'augmenter les taxes d'habitation et foncière par un subterfuge quelconque.
Sa clientèle électorale, jusqu'alors largement épargnée, commencera à sentir le morsure du socialisme.
Ce n'est que justice : voter pour ces gens doit un jour ou l'autre se payer cher.
Bref, Hidalgo ne saurait soutenir que cette baisse de 200 millions est une surprise qui impose des mesures nouvelles. Tout aurait dû être prévu depuis plus d'un an si la ville était correctement gérée.
Mais le plus grave est que les soi-disant ressources supplémentaires sur lesquelles compte la municipalité pour faire face à la situation sont tout à fait suspectes.
D'abord, les prévisions des recettes tirées de la hausse massive des droits de stationnement et des taxes nouvelles sur l'hôtellerie et les résidences secondaires, votées pour 2015, sont encore loin d'avoir été vérifiées. Il en est de même des calculs très optimistes sur les droits de mutation ou la Contribution à la valeur ajoutée des entreprises. Paris partira donc avec un trou budgétaire supérieur à celui voté l'an dernier.
Quant aux mesures évoquées pour 2016 : la hausse des redevances dans les parcs et jardins essentiellement, elles sont sans commune mesure avec les 300 à 500 millions qui font déjà défaut.
La réalité est, qu'à un moment ou à un autre, Hidalgo va devoir maquiller des dépenses de fonctionnement en investissement pour endetter la ville ou qu'elle sera contrainte d'augmenter les taxes d'habitation et foncière par un subterfuge quelconque.
Sa clientèle électorale, jusqu'alors largement épargnée, commencera à sentir le morsure du socialisme.
Ce n'est que justice : voter pour ces gens doit un jour ou l'autre se payer cher.