La primaire de gauche n’a pas été un franc succès puisqu’il semble que l’on soit autour de 1,3 millions de votants seulement, bien que les chiffres ne soient pas clairs. Mais ce n’est que le premier tour et les abstentionnistes vont peut-être se déplacer la semaine prochaine. Après tout le nombre de votants à la primaire de la droite a fortement augmenté au second tour.
Hamon remporte la première manche et part largement favori puisque Montebourg, qui arrive en 3e position, se rallie à lui. Valls fait évidemment les frais du mauvais bilan du quinquennat Hollande. En toute logique, le 3e homme, Macron, devrait lui aussi en faire les frais, puisque n’oublions pas qu’il a largement trempé dans le désastre économique de cette mandature. Et ce avant même d’être nommé ministre des finances : on lui doit le CICE, usine à gaz allant certes dans le bon sens, mais trop compliqué et sous-performant, la loi Macron qui n’est qu’une litanie de mesurettes dont la plupart sont restées inappliquées, la loi el Khomry affreusement mal ficelée, et surtout la brillante négociation Arcelor-Mittal, dont il partage le fiasco avec Montebourg.
Soit. La gauche a donc choisi le candidat le plus à gauche et le plus utopiste. Le cerveau reptilien a pris le pas sur celui de la raison.
Amon-Ra était le dieu soleil de l’ancienne Egypte représenté par un disque. Mais un disque a deux côtés. Hamon c’est le côté obscur. Candidat à la présidence, il risque de provoquer une éclipse très longue pour le parti socialiste.
Amon est un pro-immigrationniste au nom de « tout le monde il est beau tout le monde il est gentil ». Concernant l’islamisme, il pense sans doute que c’est notre faute et qu’il suffit de leur parler gentiment, de leur donner le vivre et le couvert (surtout pas un travail, le travail est une notion à définitivement proscrire), pour les ramener à la raison.
Mais parmi les propositions les plus saugrenues de son programme, ce sont deux propositions économiques qu’il faut retenir :
- Le revenu universel, qui implique de doubler le budget de l’état. A condition que son goût pour les flux migratoires à sens unique ne nous oblige pas à financer la totalité de la planète, parce que là ça va faire cher… Doubler le budget, avec les dépenses actuelles de l’état providence qu’il n’envisage pas de diminuer d’un iota, ça veut dire doublement de l’impôt sur le revenu, de l’IS (qui passera à 66% au lieu de 33) et de la TVA (la TVA à 40% vous allez aimer). Rien que ça. Sauf que « ça », il oublie de le dire. Et puis sa clientèle électorale ne paie pas d’impôts. Mais elle n’échappe pas à la TVA.
- Mais il a trouvé la solution : il va taxer les robots. Selon lui, le robot remplace un salarié, il aura donc une feuille de paie et paiera des charges sociales. En voilà une idée qu’elle est bonne pour finir de désindustrialiser la France à la vitesse de la lumière. Le défaut de son raisonnement c’est que le robot ne remplace pas de salariés. Le robot augmente la productivité, mais il crée d’autres métiers.
Lorsque les voitures ont remplacé les chevaux, les maréchaux-ferrants ont disparu mais on a vu apparaître des garagistes. Les cochers ont été remplacés par des chauffeurs, notamment de taxis. A la place des marchands de bougies sont venus des électriciens. Les pays les plus robotisés sont aussi ceux qui ont le moins de chômage. Et s’il venait à l’idée de taxer les robots, les usines les plus robotisées traverseraient la frontière. Et puis où s’arrêter ? Si demain j’investis dans un robot aspirateur, devra-t-il être taxé au CESU parce qu’il enlève un job potentiel à une femme de ménage que par ailleurs je n’ai pas ? Et sur quel critère ? En fonction de la taille de mon appartement au prorata d’heures d’utilisations supposées ? Il faut donc aussi taxer les machines à laver qui remplacent les lavandières d’autrefois.
Hamon remporte la première manche et part largement favori puisque Montebourg, qui arrive en 3e position, se rallie à lui. Valls fait évidemment les frais du mauvais bilan du quinquennat Hollande. En toute logique, le 3e homme, Macron, devrait lui aussi en faire les frais, puisque n’oublions pas qu’il a largement trempé dans le désastre économique de cette mandature. Et ce avant même d’être nommé ministre des finances : on lui doit le CICE, usine à gaz allant certes dans le bon sens, mais trop compliqué et sous-performant, la loi Macron qui n’est qu’une litanie de mesurettes dont la plupart sont restées inappliquées, la loi el Khomry affreusement mal ficelée, et surtout la brillante négociation Arcelor-Mittal, dont il partage le fiasco avec Montebourg.
Soit. La gauche a donc choisi le candidat le plus à gauche et le plus utopiste. Le cerveau reptilien a pris le pas sur celui de la raison.
Amon-Ra était le dieu soleil de l’ancienne Egypte représenté par un disque. Mais un disque a deux côtés. Hamon c’est le côté obscur. Candidat à la présidence, il risque de provoquer une éclipse très longue pour le parti socialiste.
Amon est un pro-immigrationniste au nom de « tout le monde il est beau tout le monde il est gentil ». Concernant l’islamisme, il pense sans doute que c’est notre faute et qu’il suffit de leur parler gentiment, de leur donner le vivre et le couvert (surtout pas un travail, le travail est une notion à définitivement proscrire), pour les ramener à la raison.
Mais parmi les propositions les plus saugrenues de son programme, ce sont deux propositions économiques qu’il faut retenir :
- Le revenu universel, qui implique de doubler le budget de l’état. A condition que son goût pour les flux migratoires à sens unique ne nous oblige pas à financer la totalité de la planète, parce que là ça va faire cher… Doubler le budget, avec les dépenses actuelles de l’état providence qu’il n’envisage pas de diminuer d’un iota, ça veut dire doublement de l’impôt sur le revenu, de l’IS (qui passera à 66% au lieu de 33) et de la TVA (la TVA à 40% vous allez aimer). Rien que ça. Sauf que « ça », il oublie de le dire. Et puis sa clientèle électorale ne paie pas d’impôts. Mais elle n’échappe pas à la TVA.
- Mais il a trouvé la solution : il va taxer les robots. Selon lui, le robot remplace un salarié, il aura donc une feuille de paie et paiera des charges sociales. En voilà une idée qu’elle est bonne pour finir de désindustrialiser la France à la vitesse de la lumière. Le défaut de son raisonnement c’est que le robot ne remplace pas de salariés. Le robot augmente la productivité, mais il crée d’autres métiers.
Lorsque les voitures ont remplacé les chevaux, les maréchaux-ferrants ont disparu mais on a vu apparaître des garagistes. Les cochers ont été remplacés par des chauffeurs, notamment de taxis. A la place des marchands de bougies sont venus des électriciens. Les pays les plus robotisés sont aussi ceux qui ont le moins de chômage. Et s’il venait à l’idée de taxer les robots, les usines les plus robotisées traverseraient la frontière. Et puis où s’arrêter ? Si demain j’investis dans un robot aspirateur, devra-t-il être taxé au CESU parce qu’il enlève un job potentiel à une femme de ménage que par ailleurs je n’ai pas ? Et sur quel critère ? En fonction de la taille de mon appartement au prorata d’heures d’utilisations supposées ? Il faut donc aussi taxer les machines à laver qui remplacent les lavandières d’autrefois.