Se refusant toujours avec obstination à élargir le processus de concertation à l'ensemble du territoire parisien (un sujet aussi important aurait mérité au moins une grande exposition à l'Hôtel de ville et une campagne d'information et de consultation régionale), la mairie avance dans la discrétion la plus extrême pour éviter que les usagers de la place ne réalise ce qui les attend.
Ainsi, la première phase de "concertation" n'a suscité dans les registres des mairies des arrondissements riverains (auxquels elle était cantonnée) et sur le site Internet de la ville que 355 contributions en trois mois ! Rappelons que le nombre de véhicules transitant par la place de la République dépasse les 80.000 par jour et le nombre de piétons, difficile à évaluer, est au moins du dixième.
La seconde phase de cette prétendue concertation, destinée en théorie à préciser et affiner le projet, tourne au grotesque. Pour évaluer les usages attendus du public, dans le cadre étroit du projet lauréat bien sûr, la mairie a prévu une réunion de lancement à l'Hôtel de ville et .... trois visites de la place avec les riverains, les employés du secteur et les familles. Ce n'est plus de la concertation mais du tourisme ou de la promenade, au choix.
Plus significatif encore, il est impossible de s'inscrire à cette réunion de lancement. Au moment où nous écrivons ces lignes et depuis plus d'une semaine, l'enregistrement obligatoire est inaccessible sur le site paris.fr, alors pourtant que cette rencontre est prévue pour le 11 octobre.
CLIQUEZ ICI et vous découvrirez le message auquel sont confrontés ceux qui veulent participer à cet exercice ultra-confidentiel.
En réalité, c'est dans l'opacité que l'agence d'architecture Trevelo et Kohler tente de venir à bout des contradictions de sa démagogique esquisse.
Les architectes des bâtiments de France ayant exigé que la composition avec deux rangées d’arbres de part et d’autre de la statue sur les terre-pleins soit maintenue, le dessin lauréat avec son parvis ouvert aux rassemblements est caduc et la mairie ne sait pas où les mettre. La cohabitation, au nord de la place (côté rue du Faubourg du temple), entre les taxis, vélos, bus, piétons, kiosques et arbres tournerait au capharnaüm dangereux. Tous les croisements et tourne-à-gauche sont problématiques, notamment les débouchés de la rue du Temple, du boulevard de Magenta, du boulevard du Temple, de l'avenue de la République. La coordination des feux est un casse-tête à plusieurs endroits, particulièrement face à la rue du temple où toutes les circulations vont converger. Le nombre de voies dans le sens est-ouest au nord de la place est clairement insuffisant. Quant aux reports de circulation, en particulier depuis Belleville ou le canal Saint-Martin, ils emboliseront les quartiers concernés.
Vigilance-République a tenu avec succès une réunion pour dénoncer ces hérésies le 7 octobre dernier. Elle est bien décidée, nous a confié Serge Federbusch, son président, à intensifier son action au fur et à mesure que les menées delanoesques se concrétiseront.
En attendant on est toujours sans nouvelles de la préfecture de police, qui face aux risques et périls de ce projet, devrait, c'est bien le minimum, exiger une expérimentation de trois mois.
A suivre ...
Ainsi, la première phase de "concertation" n'a suscité dans les registres des mairies des arrondissements riverains (auxquels elle était cantonnée) et sur le site Internet de la ville que 355 contributions en trois mois ! Rappelons que le nombre de véhicules transitant par la place de la République dépasse les 80.000 par jour et le nombre de piétons, difficile à évaluer, est au moins du dixième.
La seconde phase de cette prétendue concertation, destinée en théorie à préciser et affiner le projet, tourne au grotesque. Pour évaluer les usages attendus du public, dans le cadre étroit du projet lauréat bien sûr, la mairie a prévu une réunion de lancement à l'Hôtel de ville et .... trois visites de la place avec les riverains, les employés du secteur et les familles. Ce n'est plus de la concertation mais du tourisme ou de la promenade, au choix.
Plus significatif encore, il est impossible de s'inscrire à cette réunion de lancement. Au moment où nous écrivons ces lignes et depuis plus d'une semaine, l'enregistrement obligatoire est inaccessible sur le site paris.fr, alors pourtant que cette rencontre est prévue pour le 11 octobre.
CLIQUEZ ICI et vous découvrirez le message auquel sont confrontés ceux qui veulent participer à cet exercice ultra-confidentiel.
En réalité, c'est dans l'opacité que l'agence d'architecture Trevelo et Kohler tente de venir à bout des contradictions de sa démagogique esquisse.
Les architectes des bâtiments de France ayant exigé que la composition avec deux rangées d’arbres de part et d’autre de la statue sur les terre-pleins soit maintenue, le dessin lauréat avec son parvis ouvert aux rassemblements est caduc et la mairie ne sait pas où les mettre. La cohabitation, au nord de la place (côté rue du Faubourg du temple), entre les taxis, vélos, bus, piétons, kiosques et arbres tournerait au capharnaüm dangereux. Tous les croisements et tourne-à-gauche sont problématiques, notamment les débouchés de la rue du Temple, du boulevard de Magenta, du boulevard du Temple, de l'avenue de la République. La coordination des feux est un casse-tête à plusieurs endroits, particulièrement face à la rue du temple où toutes les circulations vont converger. Le nombre de voies dans le sens est-ouest au nord de la place est clairement insuffisant. Quant aux reports de circulation, en particulier depuis Belleville ou le canal Saint-Martin, ils emboliseront les quartiers concernés.
Vigilance-République a tenu avec succès une réunion pour dénoncer ces hérésies le 7 octobre dernier. Elle est bien décidée, nous a confié Serge Federbusch, son président, à intensifier son action au fur et à mesure que les menées delanoesques se concrétiseront.
En attendant on est toujours sans nouvelles de la préfecture de police, qui face aux risques et périls de ce projet, devrait, c'est bien le minimum, exiger une expérimentation de trois mois.
A suivre ...